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Bref, comme disait l'autre, nous avons du grain à moudre, qu'il faut faire partager et entrer dans la vie. C'est pourquoi tous les acteurs que je viens de citer doivent s'asseoir autour de la table, dans le cadre de la concertation qui a été annoncée. Monsieur le Premier ministre, chers collègues, de la présente crise peut et doit sortir de la cohésion, de l'espérance et de la crédibilité dans l'action publique. Saisissons-nous ensemble de cette occasion d'offrir au pays une alternative faite de justice et de progrès social !
...exercice du pouvoir est difficile et exigeant, surtout quand il s'agit de s'attaquer aux véritables problèmes de la France et de réformer en profondeur notre pays – structurellement, et pas seulement conjoncturellement. Oui, nous avons parfois donné un sentiment d'arrogance, nous avons certainement eu l'air d'être trop techniques et nous avons certainement répondu, parfois, trop tardivement – la crise que nous connaissons aujourd'hui l'illustre – , mais l'heure n'est pas au décompte des erreurs, ou au décompte des points. Elle est au rassemblement, au changement de méthode pour réussir ce sursaut démocratique qui doit rassembler la nation tout entière autour de celle-ci. Nous ne devons pas laisser s'enliser le blocage, qui pénalise l'ensemble de la nation : citoyens, acteurs économiques et se...
...t de sa situation géographique de très grande proximité avec la Turquie et de la présence de 4 000 îles sur son territoire, ce qui rend la surveillance de ses frontières très complexe. La Grèce est aussi atypique du fait de son organisation administrative qui ne ne disposait pas d'une structure spécialisée pour traiter les demandes d'asile. Elle a dû faire face à l'automne 2015 à une situation de crise exceptionnelle avec des flux d'arrivées atteignant de 6 000 à 8 000 personnes par jour. Progressivement, la Grèce qui était un pays de transit a dû trouver des solutions pour accueillir durablement des réfugiés qui ont été contraints de demander l'asile dans ce pays car les frontières européennes le long de la route des Balkans se sont fermées. Je voudrais maintenant aborder les conséquences déf...
Ce déplacement en Grèce nous a conduits à nous interroger sur le rôle de la Commission européenne et plus largement des agences européennes dans la gestion de la crise migratoire. Nous avons du mal à analyser quel a été le rôle de la DG Home dans la gestion de la crise migratoire en Grèce. C'est sur l'impulsion de la Commission européenne que le système des hotspots a été mis en place mais nous n'avons pu mesurer la manière dont la Commission européenne a pu coordonner l'action des différentes agences européennes qui ont pourtant joué un rôle clé dans le foncti...
... Je crois que pour clarifier les négociations sur le droit européen de l'Asile et la maîtrise des flux migratoires, il faudrait définir clairement ce qui relève de la responsabilité de l'État grec ou de chaque État en première ligne et ce qui relève de la responsabilité de la Commission européenne et des agences. Actuellement, la confusion entretenue sur les responsabilités respectives en cas de crise migratoire conduit les professionnels de terrain à agir à court terme sans réelle coordination ni stratégie de long terme.
...mme blessantes. Quant à la filière idéale qu'il faudrait mettre en oeuvre pour parvenir à préserver le droit d'asile tout en organisant les flux migratoires de manière sécurisée, je n'ai pas de réponse. Nous avons encore beaucoup d'investigations à mener dans le cadre de cette mission pour voir dans quels domaines l'Union européenne a fait de mauvais choix et comment elle peut mieux prévenir les crises migratoires. Actuellement, nous avons des informations préoccupantes sur la situation au Maroc et en Algérie avec des migrants qui seraient transportés de force dans des zones désertiques pour les éloigner des côtes et les empêcher ainsi de gagner l'Espagne. Nous avons l'intention d'aller au Maroc pour essayer d'analyser la situation. Pour répondre à M. Gollnisch, je lui dirai que des mécanisme...
...ifficile et que le rôle de Frontex dans ce domaine doit être renforcé. Quant à la question de la gestion de la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie, la situation s'est beaucoup détériorée depuis la tentative de coup d'état en Turquie. Les relations entre les deux pays n'ont jamais été simples mais je peux témoigner ici, m'être rendue à la frontière nord-est il y a 3 ans au début de la crise migratoire et à cette époque-là, j'ai pu constater que les gardes-frontières des deux pays travaillaient en étroite collaboration. Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui, en grande partie pour des raisons politiques qui dépassent le cadre bilatéral turco-grec. La position de la Grèce sur la réforme européenne de l'asile est très claire, elle souhaite un régime du droit d'asile plus intégré et ...
...anois a réduit de 16 % ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2014. Le Danemark a introduit dès 1996 une taxe sur les pesticides, permettant de réduire la quantité de matières actives de 60 %, entre 1980 et aujourd'hui. Il nous paraît important de noter que, depuis la fin des années 1980, les mesures environnementales n'ont pas fait chuter les rendements agricoles. En 2009, avant la crise, l'écart était très important entre la France et le Danemark. Le Danemark offre la preuve que les mesures environnementales permettent d'accroître le profit agricole. Par ailleurs, nous avons remarqué plusieurs particularismes danois en matière agricole, qui nous paraissent éclairants pour notre réflexion. D'abord, la structuration interprofessionnelle et syndicale est originale, dans la mesure ...
Les paiements directs du 1er pilier peuvent d'abord être rendus plus efficaces. En effet, il importe de protéger les agriculteurs de la forte variabilité des prix. L'élargissement du marché et l'absence d'intervention publique ont conduit à une plus grande variabilité des prix et donc à une imprévisibilité croissante. La crise laitière a ainsi cruellement montré l'insuffisance des outils de gestion des risques, notamment l'assurance-récolte et les fonds de mutualisation. Les multiples outils sont insuffisamment utilisés, du fait de conditions très strictes à remplir et d'une faible réactivité des autorités européennes. Il est donc, selon nous, primordial de revoir ces dispositifs, dans un but de clarification et d'effi...
...lègues, d'avoir, en cette rentrée, participé en nombre aux ateliers de l'Université d'été de la défense qui se sont tenus lundi et mardi. La communauté de défense, dont notre commission est partie intégrante, l'a apprécié. C'est la première fois aujourd'hui que notre commission va entendre, sur une suggestion de M. Jean-Marie Fiévet, le directeur général de la sécurité civile et de la gestion de crise. Cette séance se déroulera à huis clos, et je laisse tout de suite la parole à M. le préfet Jacques Witkowski pour un propos liminaire.
...nger. Mais ayant été maire pendant plus de vingt ans d'une commune pourvue d'un centre de secours, j'ai constaté combien le bénévolat recule en milieu rural. S'il n'y avait pas eu les employés municipaux pour répondre dans la journée, certains appels aux pompiers n'auraient pas été pris en charge. J'espère que les propositions du ministre amélioreront la situation. Mais quel est votre avis sur la crise du bénévolat ?
En 2003, dans l'est du Var, plus de 50 000 hectares de forêt ont brûlé et trois pompiers, Michel Giovannini, Georges Lahaye, Patrick Zedda, sont morts au feu. Membre de la cellule de crise, j'ai participé aux retours d'expériences du ministère de l'Intérieur et fait des exposés devant des cadres de la sécurité civile. C'était avant la loi du 13 août 2004 instituant les plans de sauvegarde. J'avais même écrit un essai, Affronter les crises majeures, qui retrace les mesures que nous avions mises en place, qui étaient d'avant-garde. Mais une faille est apparue, qui subsiste encore, da...
L'effondrement du pont Morandi à Gènes a fait 43 morts et soulève, outre beaucoup d'émotion, un certain nombre de questions sur la qualité des ouvrages d'art et sur les secours. Les responsables politiques italiens se sont mutuellement accusés, sans s'intéresser vraiment aux problèmes de fond. Comment avez-vous perçu cette crise et comment travaillez-vous à prévenir une telle situation, éventuellement, dans notre pays ?
L'aéroport de Nîmes-Garons accueille la base d'avions de la Sécurité civile, dont l'excellence est reconnue en Europe et dans le monde. L'an dernier, y ont eu lieu deux manifestations d'envergure internationale qui ont rassemblé 600 experts de 35 centres de gestion de crise. Pouvez-vous préciser son rôle de coordination et pensez-vous qu'elle puisse se distinguer comme la référence européenne dans le domaine ?
À propos du service national universel, en tant qu'ancien président du SDIS du Finistère, j'y ai tout de suite vu une formidable occasion de répondre à la crise des volontaires. Mais vous venez de nous apprendre que leur nombre est en augmentation. Peut-être, comme vous le dites, ne sommes-nous pas très bons pour conserver les jeunes volontaires sapeurs-pompiers. Mais c'est aussi qu'ils sont mal encadrés, puisqu'ils ne le sont que par des bénévoles, sans vraie structure d'accompagnement. On parle beaucoup de la réforme de l'État, mais pas beaucoup de ce...
Votre Direction générale travaille sans doute en étroite liaison avec les laboratoires P4 – traitant des agents pathogènes de classe 4 – comme celui de Lyon-Gerland, et les installations de l'institut de recherche biomédicale des armées, comme le laboratoire de Grenoble, pour mieux anticiper les crises bactériologiques. Mais ces laboratoires, certainement très sécurisés, peuvent être aussi des cibles pour le terrorisme. Comment travaillez-vous sur les différents scénarios catastrophe ?
...veloppement (AFD), accompagné de M. Charles Trottmann, directeur de cabinet général, de Mme Zolika Bouabdallah, chargée des relations avec le Parlement, et de M. Bertrand Willocquet, responsable des opérations outre-mer. Je rappelle que cette mission d'information a été créée par le Bureau de l'Assemblée nationale afin d'étudier les politiques publiques en matière d'anticipation et de gestion de crise d'évènements climatiques majeurs en zone littorale ainsi de reconstruction, avec la volonté de faire un point particulier sur ce qui s'est passé aux Antilles après le passage des cyclones Irma et Maria. Par ailleurs, le Bureau a souhaité que cette étude couvre bien l'ensemble du territoire hexagonal et ultramarin, tout en analysant particulièrement la situation des Antilles, notamment celle de S...
...lièrement celle due à la présence de plastiques, qui constitue une volonté forte de Mme Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire ? Quels ont été les divers moyens mis en place après le passage de l'ouragan Irma ? Certaines des personnes entendues par la mission ont en effet considéré qu'il était possible de faire un peu mieux dans la gestion de crise, particulièrement immédiatement après l'évènement. Avez-vous anticipé cette situation, le cas échéant, comment ? Quelles ont été les actions respectives de la Marine nationale et de la marine de commerce, qui est sur place en Guadeloupe ?
Manifestement, on a du mal à faire passer certains messages. Vous avez pu noter que nous étions désormais dans une crise de régime telle que nous ne pouvons plus sereinement aborder les débats sur la révision constitutionnelle
Hier, au fil des heures, ce qui était, au départ, une information, s'est transformé en ce qui est au moins une crise politique, pour ne pas dire plus. C'est comme ça : aucun d'entre nous ne l'a particulièrement voulu. Cette crise a été aggravée par le fait que les déclarations du ministre de l'intérieur devant le Sénat se sont révélées comporter – je vais, là aussi, « euphémiser » – de grandes zones d'ombre et quelques contre-vérités. Ensuite, dans cette assemblée, comme c'est leur rôle, les opposants se sont o...