Interventions sur "défiscalisation"

144 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...entreprises qui vont devoir mettre à jour leurs logiciel. Ainsi, la prime que prévoit l'article 1er est désocialisée et défiscalisée et elle sera exempte de CSG-CRDS : ce dispositif inédit nécessitera des adaptations informatiques. Les heures supplémentaires de l'article 2 obligeront également à apporter des modifications aux logiciels informatiques dès janvier, ce qui n'était pas prévu avant la défiscalisation annoncée pour le 1er septembre. Les entreprises doivent également adapter leurs logiciels au paiement à la source, ce qui entraînera inévitablement des bugs. Tous ces changements entraîneront des difficultés pour les entreprises en janvier, et un grand nombre d'entre elles ne parviendront pas à mettre à jour leurs logiciels. Madame la ministre, quand je vous ai interrogée hier soir à ce sujet,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

... oeuvre des politiques publiques, une difficulté tient à ce qu'on ne dispose que très rarement d'études d'impact préalables. Or, dans le cas de l'exonération fiscale et sociale des heures supplémentaire, nous en avons une grandeur nature : celle qui porte sur les mesures instaurées, comme l'a rappelé Marc Le Fur, par la loi TEPA de 2007 et injustement supprimées par François Hollande en 2012. La défiscalisation Sarkozy était bien plus complète que cette version Macron, car elle permettait l'exonération de CSG et de CRDS pour les salariés, avec un mécanisme d'abattement, et l'exonération partielle des cotisations patronales, avec un forfait social. Pourquoi ne pas vous caler sur un dispositif qui a fait ses preuves pour valoriser le travail et le pouvoir d'achat entre 2007 et 2012 ? Neuf millions de sal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

J'ai un souvenir très précis des débats qui ont émaillé le début du quinquennat de François Hollande : la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires a donné lieu à de très vifs débats et cette suppression a été dictée par l'idéologie. En effet, cette mesure fonctionnait bien, satisfaisait les Français et récompensait le travail. Je me permets de rappeler qu'à l'époque, Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l'Élysée et il n'est pas imaginable que cette décision de supprimer la défiscalisation des heure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Depuis dix-huit mois, le Gouvernement répondait systématiquement par une fin de non-recevoir à la demande de rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires. Nous avons bataillé, car nous défendions là une conviction profonde, pour le rétablissement du dispositif mis en place par la loi TEPA de 2007 et abrogé dès son entrée en fonction par la majorité socialiste. Ce dispositif présente le double avantage de rendre du pouvoir d'achat aux Français à raison de leur mérite et de soutenir l'activité économique – c'est le fameux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

... les heures supplémentaires dans la limite de 5 000 euros, propose une mesure incomplète car les Français continueront à payer la CSG et la CRDS sur les heures supplémentaires, tandis que les entreprises paieront les cotisations patronales sur ces mêmes heures. Alors que le pouvoir d'achat a baissé de 4,5 milliards et que les Français en colère ont protesté dans la rue durant quatre semaines, la défiscalisation des heures supplémentaires serait une mesure de justice, qui redonnerait du pouvoir d'achat aux actifs français en récompensant tant le travail que le mérite. Pour mémoire, notre collègue Julien Dive avait présenté une proposition de loi relative à l'exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires – proposition rejetée bien entendu par l'ensemble de votre majorité ! Il aura fallu une c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Notre pays souffre d'un déficit de compétitivité. Les charges patronales et sociales majorent le coût du travail et nous désavantagent par rapport à de nombreux autres pays, vous le savez. L'une des solutions consiste à restaurer la valeur travail au coeur de notre société ; la défiscalisation des heures supplémentaires en est l'un des vecteurs. Encore faut-il que cette défiscalisation soit totale et non partielle. En outre, et vous le savez très bien, pour que cette mesure soit efficace, il faut impérativement exonérer les heures supplémentaires des cotisations sociales telles que la CSG et la CRDS, ainsi que de l'intégralité des charges patronales : c'est une évidence. C'est en défis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Si la défiscalisation des heures supplémentaires est positive pour le pouvoir d'achat des salariés – cette mesure, pourtant génératrice de pouvoir d'achat fondé sur le travail, a été supprimée dès le début du quinquennat de François Hollande – , je regrette profondément que le Gouvernement et la majorité aient attendu cette crise majeure pour enfin écouter cette proposition que Les Républicains font sans discontinuer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...tous font volte-face ! L'article 2 du projet de loi, qui défiscalise les heures supplémentaires et avance l'application de leur désocialisation, réunit tous les ingrédients. Premièrement, surtout et avant tout, s'assurer que la mesure ne va pas gêner nos amis les riches. Le MEDEF se félicite ? Parfait ! Deuxièmement, faire peser le coût de cette mesure sur les plus modestes car, bien évidemment, défiscalisation et désocialisation affaiblissent à la fois notre protection sociale et nos services publics : objectif atteint ! Troisièmement, utiliser les éléments de langage nécessaires pour faire passer cette mesure injuste pour une réponse à une demande sociétale. Le tout, bien sûr, sans se soucier des idées que l'on défendait quelques années plus tôt – parfait ! Mes chers collègues, tous les éléments sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je disais que le burn-out et les maladies professionnelles explosent, et que les finances publiques s'affaiblissent du fait de votre politique qui prône moins d'impôt… pour les riches ! Tabler sur les heures supplémentaires pour répondre à la demande d'augmentation du pouvoir d'achat est donc une très mauvaise idée. Pour le chômage, d'abord. D'après les études menées à la suite de la défiscalisation des heures supplémentaires sous le quinquennat Sarkozy, la mesure aurait fait perdre 30 000 emplois en 2011 ; d'ici à 2022, ce seraient encore 19 000 emplois qui disparaîtraient. Ce n'est pas sérieux ! Pas sérieux non plus, d'ailleurs, pour la santé des gens. L'allongement du temps de travail se répercute sur la santé. La chansonnette – désolée pour Radio Nostalgie –...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

... selon laquelle le travail, c'est la santé, a fait son temps, notamment concernant le travail accompli par les gens modestes qui effectuent justement les heures supplémentaires. Et ce sont des études scientifiques qui le disent. Enfin, la défiscalisation et la désocialisation non compensées de ces heures supplémentaires sont très coûteuses pour les finances de l'État et les comptes de la sécurité sociale. Cela a été rappelé, M. Castaner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... complémentaires au 1er janvier 2019, au lieu du 1er septembre, date initialement prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. Si l'heure n'est pas au mauvais esprit, disons-le franchement, il était temps – après avoir refusé de rétablir cette disposition depuis dix-huit mois que nous vous la réclamions ! Le Premier ministre l'avait annoncé, vous avez « fait le choix d'une défiscalisation, en plus d'une suppression de cotisations, pour que l'impact sur le pouvoir d'achat des salariés soit maximal ». Il est même allé jusqu'à ajouter que « le gain s'élèvera[it] à 400 euros par an en moyenne ». C'est un effort, mais, en réalité, 80 % des heures supplémentaires sont effectuées dans les entreprises de moins de 500 salariés. Or c'est justement dans ces entreprises que les salaires sont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

L'article 2 vise à procéder à la défiscalisation des heures supplémentaires dans la limite de 5 000 euros par an et à leur désocialisation non plus au 1er septembre 2019 mais dès le 1er janvier. Je me réjouis que nous, Les Républicains, après une proposition de loi que vous avez repoussée, après de nombreux amendements au projet de loi de finances que vous avez tous rejetés, ayons finalement été entendus sur ce point. Mais il aura fallu attendr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Bouchet :

...it une première intervention très fausse, où il a parlé d'écologie et de transition énergétique pour essayer d'expliquer aux Français pourquoi il augmentait les taxes. Après des actes I, II, III, IV, etc. , de la part des gilets jaunes, il a fait une seconde intervention, qui a suscité une réaction en urgence du Gouvernement sous forme de mesures prises à la va-vite. Finalement, on en arrive à la défiscalisation et à la désocialisation des heures supplémentaires. Bonne nouvelle ? Plutôt une fausse bonne nouvelle, puisque cette défiscalisation et cette désocialisation ne sont que partielles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Bouchet :

C'est comme si on conduisait une voiture en appuyant sur l'accélérateur tout en mettant le frein à main : on n'avance pas comme on le voudrait ! Une vraie désocialisation et une vraie défiscalisation des heures supplémentaires sont souhaitables : c'est ainsi que vous pourrez accroître le pouvoir d'achat des Français et répondre à la demande du Président de la République. Voilà pourquoi il faudra adopter nos amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Sur les bûchers du malheur français, les gouvernements ont été nombreux à empiler soit des bûches, soit des bûchettes. Vous, vous avez empilé des bûches et puis vous avez mis le feu au pays. Le texte que nous examinons s'apparente à une opération du service départemental d'incendie et de secours, le SDIS, pour éteindre l'incendie. En rétablissant la défiscalisation des heures supplémentaires après l'avoir refusée, vous faites preuve de souplesse – certains diront d'opportunisme. Mais on ne se déshonore pas en reprenant les bonnes idées de notre famille politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...bsolument tout, plutôt que de partager les richesses et le travail, d'augmenter réellement les salaires, les retraites et les minima sociaux, de ponctionner les dividendes qui flambent, d'aller chercher l'argent parti en fumée dans les paradis fiscaux ou, tout simplement, de reprendre les milliards donnés aux hyper-riches par votre gouvernement, par le biais de l'ISF ou de la « flat-tax ». Or la défiscalisation que vous proposez, nous en connaissons le résultat, puisqu'on l'a essayée sous Sarkozy. Eh bien, après cinq années, entre 2007 et 2012, elle a produit des effets négatifs. Ce n'est pas nous qui l'affirmons, mais l'Observatoire français des conjonctures économiques, l'OFCE, qui a estimé le nombre d'emplois détruits par ce dispositif à quelque 30 000 pour la seule année 2011. Avec l'adoption du pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Le recours aux heures supplémentaires totalement défiscalisées offre une solution pour faire face à cette pénurie. Disons-le clairement : la défiscalisation des heures supplémentaires, exonérées de CSG, de CRDS et de charges sociales patronales, serait l'occasion de prendre à la lettre l'annonce du Président de la République en réponse à la colère des « gilets jaunes ». Travailler plus en gagnant plus permettrait à nos concitoyens de recueillir les fruits de leurs efforts et d'améliorer leur pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

On y a cru ; les Français y ont cru. Tout le monde a pensé que ce que disait le Président de la République avait du sens et une véritable portée. Encore une fois, malheureusement, les déceptions et les frustrations vont être fortes. Nous avons cru à un retour à un dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires identique à celui mis en place par la droite en son temps. Nous avons cru que votre volte-face était totale et réelle, et que vous aviez compris la colère, que vous aviez entendu le message des Français. Nous avons cru qu'il n'y aurait pas d'entourloupe ou de solution confuse. Force est malheureusement de constater qu'une fois encore, avec cette majorité, c'est cinquant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

... le Président de la République lorsqu'il était secrétaire général adjoint de l'Élysée ? On voit bien que les demi-mesures et les effets de seuil permanents nuisent à la clarté, à la lisibilité et à la crédibilité du politique. Ayez le courage d'aller jusqu'au bout de vos renoncements ; ayez le courage d'aller jusqu'au bout, et faites volte-face entièrement en appliquant purement et simplement la défiscalisation des heures supplémentaires, telle que la droite l'a toujours portée et défendue pour plus de clarté pour les salariés et plus…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

L'article 2 procède au rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure mise en place par Nicolas Sarkozy qui avait fait adopter, au lendemain de son élection, la loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, dite TEPA. Cette mesure qui réhabilitait enfin la valeur travail avait permis à 9 millions de salariés et de fonctionnaires de bénéficier d'une hausse substantielle de leur pouvoir d'achat d'envir...