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Monsieur Coeuré, partagez-vous les craintes de grands banquiers quant au risque élevé de déclenchement d'une nouvelle crise financière liée à un niveau d'endettement croissant qui dépasse désormais le niveau qui avait été atteint en 2007, juste avant le déclenchement de la crise ? Si vous partagez cette inquiétude, quelles mesures la BCE pourrait-elle prendre afin d'essayer de réduire ce risque ? Par ailleurs, pourriez-vous nous indiquer quel est le montant de la dette de l'État français détenu par la BCE ? Que représente-t-il dans l'ensemble du stock ? D...
...e bancaire français est aujourd'hui fragilisé par ce faible taux de rentabilité. Le système bancaire allemand peut-il le supporter durablement ? Quelle est votre vision aujourd'hui sur la crise du système bancaire allemand ? Par ailleurs, puisque nous sommes au sein de la commission des finances en France, nous savons qu'aujourd'hui, environ quatorze pays ne respectent pas le niveau des 60 % d'endettement par rapport à leur PIB. Quel regard portez-vous sur le niveau de la dette française et son besoin constant et croissant de refinancement ?
...us avez parlé de la déclaration de Meseberg. Une proposition allemande avait été ajoutée à la dernière minute à cette déclaration sur une surassurance chômage, en lieu d'outil de stabilisation, qui pourrait avoir des modalités différentes de transfert ou de prêt. J'aimerais savoir le regard que porte la BCE sur cette idée de surassurance chômage. Ma deuxième question concerne votre regard sur la dette italienne, à la fois privée et publique et sur la capacité du MES à jouer pleinement son rôle en cas de crise en Italie qui déstabiliserait la zone euro. Enfin, je partage entièrement ce que vous avez dit sur la nécessité de parachever l'Union bancaire, mais je remarque qu'après avoir dit que l'Union bancaire avait beaucoup aidé, vous avez fait une liste de certains maux qui suggèrent qu'elle n'...
Pourriez-vous répondre à l'une de mes trois questions, soit sur la surassurance chômage, la dette italienne et le MES ou l'Union bancaire ?
Vous n'avez répondu à aucune de mes trois questions. Quels sont selon vous les risques, pour la BCE, d'une nouvelle crise financière ? Vous l'avez très rapidement évoqué dans votre propos liminaire. Quelle est la part de la dette publique française détenue par la BCE ? Enfin, la troisième question concernait l'appréciation sur la convergence budgétaire, s'agissant de la France.
Il s'agit uniquement de la dette de l'État. Vous n'achetez ni la dette sociale ni la dette des collectivités territoriales.
Je veux parler d'un plan de réduction de la dépense publique, pour que les mesures d'aujourd'hui ne soient pas la dette et les impôts de demain. Salaires, retraites et, surtout, prix de l'énergie : les racines de la crise demeurent et la réponse ne peut se focaliser sur les symptômes. Nous sommes toujours convaincus que la seule issue pérenne est la construction d'un nouveau projet de société et d'un nouveau modèle économique, social et environnemental.
Comment, monsieur le Premier ministre, au-delà de mesures techniques qui risquent de nourrir un puits sans fond et une dette sans fin, redonner aux Français le sens de la fraternité, de l'humain, de la responsabilité vis-à-vis de la planète ? Comment faire en sorte que notre pays retrouve durablement le chemin de l'apaisement ?
...lgré une croissance française qui résiste mieux, compte tenu d'une moindre exposition à l'économie mondiale, vous dégradez de 45 % votre objectif de réduction des déficits publics sur la durée du quinquennat. L'écart avec nos voisins européens se creuse : en 2018, le déficit public de la France excède de près de 2 points celui de la zone euro. Vous avez abandonné votre objectif de réduction de la dette publique de 5 points de PIB. Vous avez abandonné l'idée de baisser la dépense structurelle de notre pays, qui repartira à la hausse dès cette année. Quand on se compare, monsieur le Premier ministre, on se désole. Le deuxième renoncement a trait aux réformes indispensables. Les propos du Président de la République sont très vagues. Et quand c'est vague, c'est qu'il y a du vague à l'âme.
...il, nous sommes à près de 20 milliards d'euros de mesures nouvelles non financées. Vous distribuez l'argent public que vous n'avez pas. Vous créez du pouvoir d'achat sur du sable. Le financement de cette injection massive de fonds publics repose sur deux leviers qui n'en sont pas : d'abord, l'augmentation de l'impôt sur les sociétés et la suppression de niches fiscales ; ensuite, le recours à l'endettement, mettant ainsi à contribution les générations futures. Cerise sur le gâteau, à un mois des élections européennes, vous allez transmettre à la Commission européenne une trajectoire de finances publiques erronée. Monsieur le Premier ministre, est-ce cela, pour vous, l'art d'être européen ?
Vous en conviendrez : la dette d'aujourd'hui étant l'impôt de demain, elle ne saurait être une solution pour nos finances publiques !
La dette publique est stabilisée. La dépense publique diminue en volume pour la première fois et les prélèvements obligatoires ont baissé de 16 milliards d'euros depuis le début de la législature. Tels sont les premiers résultats d'une législature qui se caractérise par le sérieux et l'efficacité de sa stratégie budgétaire. Ces résultats ont également été obtenus grâce à l'efficacité de la politique éco...
Pour la première fois depuis 2007, la dette est quant à elle stabilisée à 98,4 % du PIB, même si son niveau est toujours trop élevé en raison des effets toujours sensibles de la crise économique et financière de 2008, qui est à l'origine de près d'un tiers du stock de la dette.
Il est clair, cependant, que nous maintenons notre attachement à sa réduction, non par dogmatisme mais par pragmatisme et en responsabilité. N'est-il pas dommage qu'aujourd'hui 40 milliards d'euros – et demain, probablement, 50, voire 60 milliards – soient dépensés chaque année pour payer des intérêts sur cette dette colossale ? Quarante milliards d'euros, c'est le deuxième budget de l'État, derrière l'éducation nationale ! Quarante milliards d'euros, c'est quatre fois le montant des mesures du 10 décembre dernier ! Quarante milliards d'euros, c'est près de 600 euros payés chaque année par chaque Français ! Réduire la dette, c'est donc commencer par alléger sa charge, ce qui permettrait de financer des mesure...
...z ici même, il y a tout juste un an, sur la « crédibilité » que vous auriez prétendument « retrouvée » auprès de l'Union européenne, voilà que votre fétichisme forcené des 3 % de déficit public est rudement mis à mal. L'an dernier, vous vous vantiez encore de rester sous la barre des 3 % tout au long du quinquennat, l'année 2022 devant marquer le retour à un excédent public à 0,3 % du PIB, et la dette publique étant censée diminuer de 5 points Aujourd'hui, d'après un document encore bien incomplet, le déficit repasserait au-dessus des 3 % en 2019, et s'élèverait à 1,2 % du PIB en 2022, tandis que la dette publique ne serait réduite que de 1,6 point entre 2018 et 2022. N'étant pas, contrairement à vous, une fan de cette règle bête et méchante des 3 %, qui entrave notamment le développement de...
...nnelle et ne font pas d'heures supplémentaires, des aides-soignantes et des infirmières qui n'ont pas eu de prime exceptionnelle à l'hôpital, des smicards qui, pour beaucoup, n'ont eu ni prime ni heures supplémentaires ? Souvenez-vous, monsieur le ministre, quand vous avez été nommé, vous aviez un slogan, que vous avez répété ici à d'innombrables reprises : 5-3-1, soit 5 points de baisse pour la dette publique, 3 points de baisse pour la dépense publique et 1 point de baisse pour les prélèvements obligatoires.
...ns cet après-midi du projet de programme de stabilité 2019-2022. Rappelons-nous d'abord que, lors de l'examen du précédent programme de stabilité 2018-2022, qui nous donnait une première vision de la stratégie du Gouvernement pour les finances publiques pour les cinq années du mandat, nous vous avions alertés sur le caractère extrêmement optimiste des objectifs de croissance ou de réduction de la dette. Nous pouvons constater que, dans ce nouveau programme de stabilité, ces mêmes objectifs ont été revus à la baisse. Cela traduit donc un recul par rapport à la trajectoire que vous avez fixée notamment dans la loi de programmation des finances publiques. Ce constat paraît assumé dans le programme de stabilité, puisque la dégradation du déficit et de la dette est la conséquence du choix politique ...
...services publics, alors que la contestation portée par les gilets jaunes devrait alerter la représentation nationale quant à l'état de délabrement de notre cohésion sociale. En outre, ce chemin du Golgotha austéritaire ne permettra ni d'investir massivement dans notre tissu de PME-TPE, ni de relever les prestations sociales pour réduire les inégalités. Il servira d'abord à réduire le stock de la dette. Pire encore : le fléchage budgétaire des économies ainsi réalisées n'ira prioritairement ni à l'éducation, ni à la lutte contre la pauvreté ou à la réduction des inégalités, ni à l'urgence climatique. Il permettra surtout de faire baisser de quelques points le stock de la dette sans même parvenir à réaliser votre objectif. Inefficace sur un plan économique, anti-démocratique, attentatoire aux ...