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Il s'agit d'une demande de rapport sur la situation des enseignants contractuels. Cette question ne vous semble pas importante, mais elle l'est à nos yeux. Nous souhaitons connaître la situation des contractuels au sein de l'éducation nationale. Nous savons qu'il reste des maîtres auxiliaires, sans que le ministre n'en connaisse le nombre, qui sont en poste depuis vingt, vingt-cinq ou trente ans. Il faut accorder une reconnaissance réelle aux personnes qui trav...
Tous les contractuels ne sont pas dans une situation précaire, mais il est vrai que certaines situations peuvent être très difficiles. Je vous conseille la lecture du rapport de la Cour des comptes, publié en 2017, sur la gestion des enseignants, et notamment des contractuels. Par ailleurs, certains titulaires craignent que la titularisation des contractuels ne dévalorise le concours. Avis défavorable.
On oublie souvent que l'exercice en tant que contractuel permet souvent de découvrir un métier. Beaucoup de jeunes qui n'ont pas prévu de passer les concours de l'éducation nationale découvrent plus tard une vocation. La période contractuelle peut être une phase de test du métier. Ainsi, il manque de nombreux enseignants en langues étrangères, et, heureusement, des passionnés de langues étrangères décident de prendre un poste de contractuel. S'agissant de la revalorisation des contractuels, il m'a été dit qu'un chef d'entreprise dans le bâtiment qui souhaiterait mettre ses compétences et son expérience professionnelle de dix ou quinze ans au service de l'éducation nationale est recruté au bas de l'échelle ; l'e...
Monsieur le ministre, merci pour votre bilan polydirectionnel. On ne peut que valider les axes rappelés : égalité des chances, inclusion, engagement, sensibilisation au développement durable. Je reviendrai toutefois sur un point que j'avais abordé lors de l'examen du projet de loi, point important malgré son apparence mineure. J'avais proposé que les enseignants puissent bénéficier, comme dans beaucoup d'autres professions, d'une simple visite médicale tous les deux ans. Ma demande s'était transformée en amendement tendant à la présentation d'un rapport gouvernemental. Cet amendement a été étrangement rejeté par le Sénat. Où en est le Gouvernement sur ce sujet qui, je l'ai entendu sur le terrain, concerne également les personnels administratifs ?
Des classes surchargées en collège avec 100 000 élèves supplémentaires attendus dans le second degré sur la durée du quinquennat, des lycées affectés par deux réformes que vous avez mises en place avec un corps enseignant qui n'y adhérait pas forcément : la rentrée est difficile pour les personnels du second degré. En lycée général, avec la suppression des séries, système contesté depuis longtemps, concilier les voeux des élèves avec les capacités d'accueil de leur établissement a été un casse-tête pour les professeurs. Beaucoup d'élèves ont été contraints de modifier leur voeu, compte tenu du nouvel engorgement d...
Beaucoup de questions se posent pour cette rentrée, mais puisque je dois être brève, je reviendrai sur l'abaissement à 3 ans de l'âge de la scolarité obligatoire. La loi rend possibles des aménagements, ce que nous avions demandé et qui est prévu par le décret du 4 août dernier. Pourtant subsiste une question toute simple qui m'est souvent remontée par des parents et des enseignants : les enfants peuvent-ils faire la sieste à l'école ? Par ailleurs, les parents d'élèves à besoin éducatif particulier se sentent souvent démunis, malgré le soutien à l'accompagnement des équipes pédagogiques. Serait-il possible, Monsieur le ministre, d'envisager une réflexion sur le sujet, en vue de développer des outils ou des dispositifs pour aider ces familles ? Cela fait aussi partie de l'...
Monsieur le ministre, puisqu'il faut aller vite, je m'abstiendrai des formules destinées à arrondir le propos pour aller droit au but. Comme moi, vous avez entendu beaucoup d'enseignants dire que la rentrée s'annonçait rude pour eux, qu'ils attendent du respect et de meilleures conditions de travail pour donner le meilleur à leurs élèves, ainsi qu'un salaire décent. L'année dernière, il y a eu une mobilisation forte, que vous avez parfois jugée « exagérée », et des retenues de salaires. Puis, à cette rentrée, vous vous faites l'avocat des professeurs et actez qu'ils ne sont pas ...
...en vue de leurs futurs voeux d'orientation sur Parcoursup. Trois jours après la rentrée scolaire, faute de place en première, ces neuf redoublants ont été inscrits d'office en classe de terminale STMG. À mon sens, il eût été plus simple de rouvrir la troisième classe de première STMG récemment supprimée, afin de décongestionner les deux classes de première restantes. Hier encore, les syndicats d'enseignants antillo-guyanais ont fait part de difficultés dans leurs territoires respectifs : emplois du temps déséquilibrés, suppressions de postes dans le second degré et un corps enseignant en surchauffe, manuels scolaires disponibles à partir de janvier pour les lycéens guadeloupéens, intégration arbitraire d'élèves dans des classes spécifiques malgré la suppression des filières. Monsieur le ministre, ...
...vous la conviction que l'éducation nationale doit toujours soutenir le tissu associatif en s'appuyant sur les connaissances, l'expérience et le savoir-faire des professeurs. Ils sont les plus à même de transmettre à nos jeunes l'intérêt des relations qu'ils entretiennent souvent eux-mêmes avec des associations. Si nous avons connu cet été des contestations de la part de certains membres du corps enseignant, vous l'avez vous-même déclaré à plusieurs reprises, l'heure est à l'apaisement. Profitons alors de la construction d'un projet qui nous tient tous à coeur, celui du resserrement des liens entre monde associatif et éducation, pour repartir sur des bases saines. L'investissement associatif est à la croisée des grandes luttes de notre temps, contre l'exclusion, contre le déficit de mixité sociale, ...
Monsieur le ministre, vous avez évoqué le dédoublement des classes. Disposez-vous déjà d'un bilan ? On entend ici et là, de la part de certains enseignants, souffler le chaud et le froid au sujet de ce dédoublement dans les quartiers dits difficiles. Ma seconde question concerne le manque d'expérience d'un certain nombre d'enseignants envoyés dans des zones d'éducation prioritaire. Il me semblerait préférable d'envoyer dans ces zones difficiles des enseignants ayant « un peu de bouteille ». Quel est votre avis sur ce sujet ?
Vous le savez, l'accueil des enfants des Gens du voyage est un souci permanent pour les directeurs académiques des services de l'éducation nationale (DASEN) et les enseignants, en particulier les enseignants de familles itinérantes et voyageuses. En Indre-et-Loire, ils font un travail remarquable pour garantir cette scolarisation dans la durée. Il est évident que ces enfants doivent être associés à la vie des écoles pour leur apprentissage et leur réussite, ainsi que pour une meilleure connaissance de soi et des autres. Plus cela se fait tôt, mieux c'est. Aussi, je v...
Monsieur le ministre, je me permettrai d'évoquer ici une situation locale difficile, catastrophique même, qui éclaire sur les retombées de la politique nationale et sur les moyens affectés par votre ministère. Depuis hier matin, dans ma circonscription, au lycée André Malraux d'Allonnes, une ville de la périphérie du Mans, 100 % du personnel enseignant est en grève, les cours ont été annulés et les élèves renvoyés chez eux. Est en cause l'affectation d'un trente-sixième élève dans une classe de terminale SMTG. Les enseignants, qui souhaitent vous alerter et nous alerter sur la dégradation des conditions d'apprentissage pour les élèves comme sur la dégradation de leurs propres conditions de travail, demandent l'ouverture d'une classe ou, du moin...
Monsieur le ministre, ma question est relative à la prise en compte du dédoublement des classes dans les zones prioritaires dans le calcul des effectifs enseignants nécessaires dans les départements. Si nous sommes favorables à ce dédoublement pour certains territoires en difficulté, cela ne doit pas se traduire par une augmentation des effectifs d'élèves dans les autres classes, ailleurs sur le territoire. Or c'est un peu ce qui se produit en Savoie, où le dédoublement des classes représente un besoin de six postes supplémentaires qui ont été pris sur le c...
Monsieur le ministre, vous avez évoqué dans votre présentation des revalorisations salariales pour tous les enseignants et des mesures spécifiques, notamment des primes en REP +. Si ces annonces vont dans le bon sens, elles ne sont pas suffisantes. Cet été, sur RTL, vous avez reconnu les difficiles conditions des enseignants qui n'arrivent pas à vivre de leur salaire dans certaines zones géographiques, en citant Paris et Annecy. En Haute-Savoie, le coût de la vie est en effet plus élevé qu'ailleurs en raison de l...
Monsieur le ministre, avant de vous interroger, je tiens à féliciter les recteurs, les directeurs académiques, les DASEN, les inspecteurs, les chefs d'établissement, les directeurs et directrices d'école et les enseignants qui ont fait de cette rentrée 2019 une réussite, particulièrement dans ma circonscription du Val-d'Oise. Vous l'avez rappelé, l'école doit pleinement relever les défis de notre époque, ceux de l'école inclusive et de l'attractivité du métier de l'éducation. Pour ma part, je souhaite revenir sur le bien-être au travail des personnels, plus particulièrement des directeurs d'école, sujet qui, vous...
...ut se poursuivre via internet et le téléphone portable, au-delà des portes du collège et du lycée. Cela est facilité par le fait que plus de 85 % des collégiens et des lycéens détiennent un téléphone portable et que le temps passé sur le web est également conséquent : plus de quinze heures par semaine. Une loi sur le cyberharcèlement a été votée. Quelles réflexions sont en cours pour que le corps enseignant et les élèves ambassadeurs délégués se l'approprient ?
...Cette année encore, de nombreuses familles s'inquiètent, car leurs enfants n'ont pas d'AESH pour l'aide à l'école. À partir de quand les psychologues, kinés ou orthophonistes pourront-ils également exercer au sein des établissements scolaires ? C'est important pour les enfants qui se sentiront soutenus par toute la communauté médicale et éducative. Cela facilitera aussi la vie des parents et des enseignants. De même, il semblerait que les conditions d'accès des chiens d'assistance dans les écoles fassent prochainement l'objet d'une réunion interministérielle. En effet, les services de l'État et les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) semblent avoir des difficultés à harmoniser leurs règles, ce qui pénalise les enfants atteints de troubles autistiques, de trisomie 21 ou de poly...
...mon collègue Pierre Henriet. Je m'intéresse à l'aspect ruralité. Vous avez mis en place, en juin 2018, le programme « Écoles numériques innovantes et ruralité », qui a permis à presque 4 000 communes de bénéficier d'un équipement numérique récent. Le fonds était doté de 20 millions d'euros, ce qui représente un véritable engagement du ministère. On sait, par exemple, que cette année, le nombre d'enseignants dans les zones rurales augmente alors que la démographie diminue. Un véritable effort est donc fourni par le ministère pour prendre en compte cette ruralité. Quel bilan faites-vous des conventions de ruralité ? Qu'en attendez-vous précisément ? Dans quelle mesure ce dispositif peut-il être amélioré ?
En Haute-Garonne, j'ai plutôt vécu une rentrée galvanisante compte tenu de la motivation et l'engagement des enseignants, très mobilisés derrière chaque enfant et incluant de plus en plus les familles, notamment grâce à la rentrée en musique, qui n'a rien d'anecdotique. Les enfants ne pleurent plus en maternelle, les lycéens pros sont bouche bée devant l'Orchestre du Capitole et les parents chantent. C'est une introduction à prolonger toute l'année. Cela rend d'autant plus poignante cette non-rentrée pour tous le...