Interventions sur "enseignant"

219 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Le sujet est sérieux, et je partage évidemment les réserves que vient d'exprimer Mme Rubin au sujet de l'article 14. Comme je le disais dans la discussion générale, s'il est vraiment nécessaire d'opérer des pré-recrutements et de diversifier les profils des futurs enseignants, cela ne peut se faire qu'avec l'ambition de former au mieux celles et ceux qui se trouveront demain face aux élèves. Or cet article, qui ne précise ni les contours, ni le statut, ni les missions des assistants d'éducation, ne permet pas d'écarter le risque d'une précarisation, puisqu'il est prévu de confier des classes à des étudiants qui ne sont pas encore enseignants et semblent _ du moins no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Comme viennent de le dire nos deux collègues, face à la pénurie d'enseignants et aux énormes problèmes de recrutement qui se posent actuellement, le texte prévoit de constituer un vivier censé remplacer progressivement les EAP _ étudiants apprentis professeurs _, en mettant en place un nouveau système dont on ne sait pas encore vraiment comment il va être financé. À mon sens, nous devrions surtout nous interroger sur ce qui nous a conduits à la situation présente, marquée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je voudrais dire un mot des deux amendements précédents, relatifs à la formation continue des enseignants, dont le retrait m'a empêché de m'exprimer. Mme la rapporteure nous a expliqué que l'ampleur du chantier était telle que nous choisissions mal notre moment. Or toutes les idées susceptibles d'améliorer la formation continue sont bonnes à prendre. Nous aurions donc pu en discuter davantage. Le groupe Les Républicains est plutôt favorable à l'article 14, qui prévoit le pré-recrutement des assista...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...sais, pour en avoir beaucoup dans mon entourage, que les AED, les assistants d'éducation, gagnent déjà 620 euros à mi-temps, et ont le temps d'étudier en parallèle. Votre mesure n'est donc pas exceptionnelle. En quoi serait-t-il social de gagner de l'argent en se voyant offrir la possibilité, non plus d'être AED, mais d'enseigner en troisième année ? Rien ne dit que ce sera possible. Le métier d'enseignant est difficile et ne s'improvise pas. Ce n'est pas parce que l'on suit des cours d'histoire à l'université que l'on est capable d'enseigner à une classe de troisième. Il faut être formé, savoir prendre du recul par rapport à sa matière, connaître les outils pédagogiques, le programme. La confusion des genres est totale ; rien ne nous dit que l'élève sera préparé et supervisé par un professionnel. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...mesure ne relève pas vraiment de la pré-professionnalisation, mais plutôt de l'enrichissement du vivier pour assurer les cours. Par ailleurs, dans les académies que vous avez citées, les territoires sont très inégaux. J'en connais certains, en particulier dans le 93 ou le nord du 92, où je vis, où se concentrent le plus de contractuels, lesquels n'ont pas forcément reçu la même formation que les enseignants fonctionnaires. Je crains fort que ces AED ne s'ajoutent aux contractuels déjà présents sur ces territoires populaires, où le problème de l'attractivité se pose tout particulièrement. Pourquoi ne pas chercher à améliorer l'attractivité, qui représente un réel obstacle ? Je n'ai pas de problème à parler de vocation _ certains l'ont _ mais il faut l'avoir vraiment chevillée au corps pour enseigner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Il met l'accent sur le caractère essentiel de la formation initiale des enseignants, car d'importantes disparités existent entre les différentes académies et lieux de formation. De nombreux témoignages font état des difficultés de certains enseignants qui doivent accueillir un élève en situation de handicap pour appréhender au mieux la nature et le degré du handicap. Ainsi, les enseignants doivent eux-mêmes être accompagnés dans cette démarche. C'est la raison pour laquelle no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Les troubles « dys » sont peut-être encore plus difficiles à prendre en considération que le handicap ou les handicaps. Pour avoir enseigné en collège et au lycée, je peux vous dire que la situation est devenue explosive et très embêtante, car les difficultés liées aux troubles « dys » concernent un grand nombre d'élèves, six à sept sur une classe de vingt-cinq. On imagine que les enseignants sont formés et disposent des outils pour y répondre, mais ce n'est pas vrai. Ils ont étudié leur matière, la didactique et un tas d'autres choses, mais sûrement pas la manière d'aller vers les enfants atteints d'un trouble « dys ». Nous allons en revenir à ce que nous voulions éviter lorsque nous avons examiné les articles précédents : trop charger la barque des enseignants. La question peut pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Je voudrais bien que les collègues nous disent ce qu'ils entendent par un vrai plan ! Les enseignants consacrent déjà un nombre d'heures incroyable à examiner les différentes possibilités, faire des diagnostics, proposer des évaluations spécifiques pour essayer de trouver des solutions. Les enseignants ont aussi besoin de temps pour enseigner ! Je voudrais bien que vous nous disiez précisément par quels moyens concrets on pourrait faire encore mieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Je confirme que cela figure déjà dans les textes. Je regrette des propos qui remettent en cause le professionnalisme des enseignants et je peux vous assurer que de tels dispositifs sont en vigueur dans un grand nombre d'écoles. Je ne peux pas ne pas vous le dire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Que l'on soit bien clair : il ne s'agit pas de remettre en cause le professionnalisme des enseignants. Nous sommes un certain nombre à parfaitement connaître l'institution scolaire et nous ne remettons pas en cause ce professionnalisme, loin de là ! Nous connaissons l'engagement des enseignants, mais il n'en reste pas moins qu'un certain nombre de familles nous font part des difficultés qu'elles rencontrent pour scolariser leurs enfants en situation de handicap. Nous débattons des questions sco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Je me permets de vous faire remarquer que vous ne m'aviez jamais répondu avec autant de précision. Comme l'a dit notre collègue Bouillon, la question des effectifs est cruciale – vous la traitez en milieu scolaire ordinaire mais, pour ces enfants en particulier, elle est particulièrement importante. En moyenne, les ULIS comptent au maximum douze enfants, parfois dix. Ce matin, à Meaux, les enseignants m'ont fait part de leur inquiétude face à l'arrivée de trois enfants supplémentaires. Je souhaite donc que vous vous engagiez fermement devant la représentation nationale à ce qu'à la rentrée prochaine, les effectifs n'excèdent pas douze enfants dans ces ULIS-là, ou de dix dans d'autres cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Cet amendement de mon collègue Damien Abad vise à permettre aux enseignants qui reçoivent dans leur classe un ou des élèves pour lesquels un projet personnalisé de scolarisation ou un plan d'accompagnement personnalisé est mis en place de bénéficier, s'ils l'estiment nécessaire, d'une formation portant sur les difficultés spécifiques de ces élèves et des aménagements pédagogiques adaptés à mettre en oeuvre. Cette formation pourrait avoir lieu dans le cadre de la formati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Il vise à permettre aux enseignants qui reçoivent dans leur classe un ou des élèves pour lesquels un projet personnalisé de scolarisation ou un plan d'accompagnement personnalisé est mis en place de bénéficier, dès la rentrée scolaire, dans le cadre de la formation continue, d'une formation portant sur les difficultés spécifiques des élèves « dys » et des aménagements pédagogiques adaptés à mettre en oeuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Il vise à permettre aux enseignants qui reçoivent dans leur classe un ou des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières pour lesquels un plan d'aménagement approprié est mis en place de bénéficier dès la rentrée scolaire, dans le cadre de la formation continue, d'une formation portant sur les difficultés spécifiques des élèves précoces et des aménagements pédagogiques adaptés à mettre en oeuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Il vise à permettre aux enseignants qui reçoivent dans leur classe un ou plusieurs élèves pour lesquels un projet personnalisé de scolarisation ou un plan d'accompagnement personnalisé est mis en place de bénéficier dès la rentrée scolaire, dans le cadre de la formation continue, d'une formation portant sur les difficultés spécifiques des élèves « dys » et des aménagements pédagogiques adaptés à mettre en oeuvre. Lorsque l'on éch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous partageons votre constat quant aux progrès restant à réaliser en matière de formation des enseignants, à la fois pour la détection des handicaps – je pense particulièrement aux professeurs des écoles, dans les petites sections de maternelle – et pour la prise en charge des enfants handicapés. Un vaste chantier est ouvert sur la formation des enseignants, et nous aurons l'occasion de l'évoquer à l'article 10. Cela étant, le contenu des formations et les référentiels ne sont pas du ressort législa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Nous évoquerons en effet plus loin les questions de formation, qui sont essentielles. Il n'est peut-être pas très politiquement correct de le rappeler, mais les enseignants ne sont pas des soignants : comme le ministre l'a souligné, ils doivent travailler en équipe pour que les compétences de chacun puissent être utilisées au profit de la communauté. Ne perdons pas de vue que les enseignants, que ce soit au cours de leur formation ou durant leur carrière, doivent assumer d'autres missions. À force de ne concevoir leur travail que de manière globale, on finit par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...si, les caméras peuvent filmer les accès de l'établissement – entrées et sorties – et les espaces de circulation, mais pas les lieux de vie pendant les heures d'ouverture de l'établissement. Par ailleurs, l'utilisation de caméras doit rester limitée et constituer un moyen complémentaire à d'autres mesures de sécurité. Seules des circonstances exceptionnelles justifient de filmer les élèves et les enseignants en continu. Seules les personnes habilitées dans le cadre de leur fonction – le chef d'établissement, par exemple – peuvent visionner les images enregistrées ; ces personnes doivent être particulièrement formées et sensibilisées aux règles qui encadrent les systèmes de vidéosurveillance. Enfin, la durée de conservation des images ne peut excéder un mois. Je pense donc que toutes les précautions ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Cet amendement vise à interdire les portiques de sécurité et la vidéosurveillance dans les établissements scolaires. Nous le répétons, ces dispositifs constitueraient une atteinte aux droits des élèves, qui ne doivent pas être traités comme de potentiels suspects. Les établissements et les élèves ont besoin de moyens humains supplémentaires : enseignants, éducateurs, personnels administratifs, surveillants. Au lieu de cela, le Gouvernement a annoncé la suppression de milliers de postes de fonctionnaires, notamment dans l'éducation nationale. De notre point de vue, l'argent destiné à financer ces installations de sécurité et de vidéosurveillance, très coûteuses, pourrait donc être utilisé à d'autres fins, notamment pour recruter des personnels so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

.. le refrain, voire les couplets : cet apprentissage relève de l'enseignement moral et civique depuis la circulaire de juin dernier. Quant à la pratique, je ne suis pas certaine qu'il faille impérativement qu'elle figure dans la loi : laissons les enseignants décider à quelle fréquence ils font chanter l'hymne aux élèves.