Interventions sur "environnementale"

317 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...urner le CODERST, ce qui, je le crains, risquerait de généraliser cette pratique. Ainsi, dans un, deux, ou trois ans, on nous racontera que ce conseil départemental n'est en définitive pas si utile, qu'il ne se réunit pas si souvent, qu'il ne rend que peu d'avis, et que nous pourrions donc le faire disparaître. Je rappelle que ce conseil est composé, entre autres, de représentants d'associations environnementales et d'un médecin, ce qui est utile pour disposer d'un avis objectif. En effet, il convient que toutes les installations classées pour la protection de l'environnement fassent l'objet d'un contrôle objectif, ne serait-ce que pour susciter le débat démocratique et éviter que certains projets ne voient le jour en catimini. Nous le savons, toutes les ICPE peuvent engendrer des dommages sur l'environ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...ances est d'ores et déjà facultative pour le préfet, si bien qu'elles ne sont en réalité jamais consultées. Ainsi la visée de l'article 24 est-elle de supprimer l'avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites, par exemple sur les projets éoliens, et celui du CODERST sur un certain nombre de projets d'ICPE. Il s'agit d'un recul particulièrement grave de la démocratie environnementale. En agissant de la sorte, vous ne gagnerez pas de temps : vous n'y gagnerez que des conflits, susceptibles de s'envenimer et privés de cadre pour être discutés et dénoués.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, rapporteur de la commission spéciale :

À vous entendre, j'ai eu l'impression que nous ne discutions pas du même article. Si l'on vous suit, il permettrait en effet, demain, de construire des éoliennes absolument partout dans le pays, tuerait la démocratie locale et participative et constituerait un recul considérable en matière de normes environnementales. Pour clarifier les choses, je rappelle que nous parlons ici de la consultation du CODERST. Quand vous créez une industrie ou une entreprise qui sera considérée comme une ICPE, trois procédures peuvent s'appliquer. Les projets les moins sensibles, qui posent le moins de problèmes, qui ont trait aux activités les plus classiques et banales – comme une petite usine de création de pièces détachées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Il faut faire confiance au sens de la responsabilité des préfets pour consulter le CODERST ou non. Ceux qui ont déjà siégé dans un CODERST savent que ce sont des réunions très intéressantes, avec des ordres du jour très chargés, où sont présentes des personnes qualifiées, des associations environnementales, mais aussi l'administration : des inspecteurs de la DREAL – direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement – , l'ARS – Agence régionale de santé – , l'Agence de l'eau, les administrations de l'État, autant d'acteurs qui passent beaucoup de temps à étudier ces dossiers alors qu'ils pourraient se consacrer à d'autres choses, comme, s'agissant des inspecteurs de la DREAL, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

... de possibilité de s'en exonérer. Ensuite, je ne comprends pas pourquoi le préfet aurait la main sur cette question. Le délai de trois mois qui s'impose en raison d'une consultation, c'est sans doute le temps minimum pour permettre aux services de l'État de nous conseiller. Il n'est pas aberrant que ces services participent à un CODERST, sans y perdre leur temps. Enfin, c'est bien de démocratie environnementale que nous parlons, et il n'y a pas de petit dossier. Si cela n'a pas de sens de soumettre un dossier à l'enregistrement, apportons les changements nécessaires, mais c'est sur la hiérarchie entre déclaration, enregistrement et autorisation que nous devons travailler, de même, peut-être, que sur une modification de la composition du CODERST et de la CNDPS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

L'histoire de notre réglementation environnementale sur la prévention des risques, c'est au contraire que, chaque fois qu'une catastrophe s'est produite, nous avons modifié notre droit pour augmenter nos capacités de contrôle. Si vous trouvez que les inspecteurs de la DREAL auraient mieux à faire, qu'il n'y en a pas assez, vous n'avez qu'à en embaucher davantage. Je pense que c'est bien ce qu'il faut faire, car nous contrôlons trop peu les sites,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

Monsieur le Premier ministre, aux États-Unis, grand pays libéral s'il en est, les aéroports sont dans leur écrasante majorité la propriété des États ou des villes. Dans le monde, 86 % des aéroports sont publics parce que les États jugent ces installations stratégiques en matière de sécurité et de maîtrise foncière et environnementale. Ces préoccupations ne semblent pas être les vôtres puisque vous voulez vendre Aéroports de Paris au secteur privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...traction de ces matériaux est parfois très polluante. En outre, ces composants peuvent être toxiques. Le présent amendement est issu de la proposition de loi rédigée par les élèves de CM2 de l'école élémentaire Cora Mayéko de Baie-Mahault, en Guadeloupe, ayant remporté au mois de juin dernier le premier prix de la vingt-troisième édition du Parlement des enfants. Elle vise à diminuer l'empreinte environnementale des produits numériques et donne l'alerte sur leurs conséquences en matière d'émissions de gaz à effet de serre et d'épuisement des ressources naturelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

En matière d'information environnementale, la cohérence avec le droit de l'Union européenne permet d'envisager une transposition plus large des directives européennes que la seule conformité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

Il porte sur les produits non emballés. Il est impératif de faire en sorte que le consommateur dispose de toutes les informations environnementales nécessaires sur les produits non emballés comme sur les produits emballés. L'amendement vise à laisser au Gouvernement le soin de fixer, par décret, les conditions dans lesquelles elles pourraient être communiquées aux consommateurs pour les produits non emballés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vialay :

Le Conseil national de la consommation a constitué un groupe de travail relatif aux conditions d'utilisation des allégations environnementales dans les pratiques commerciales. Les travaux de ce groupe devront être achevés au plus tard le 31 juillet prochain. Afin de garantir la sincérité des allégations environnementales et d'encourager la confiance des consommateurs, il importe qu'un décret définisse les allégations pouvant figurer sur un produit ou un emballage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

C'est là une question dont nous débattrons jeudi, dans le cadre de la niche parlementaire, en examinant la proposition de loi sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Les libéraux demandent, en général, que la diversité des metteurs en marché soit exprimée et ils écrivent leurs propres règles. Et puis il y a ceux que je qualifierai de démocrates, qui veulent que la puissance publique cherche à uniformiser les critères. Je sais que des questions techniques se posent pour certains produits, mais, pour avoir un peu travaillé sur ce sujet, je pen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

L'article 1er contient des dispositions très générales sur les qualités et caractéristiques environnementales. Or ces dispositions seront appliquées différemment selon les secteurs, mais aussi selon les catégories de produits. J'ai cité en commission l'exemple du secteur des jouets et des articles de puériculture, dans lequel le degré de réparabilité peut varier en fonction du produit. Il peut d'ailleurs arriver que certains produits, notamment ceux destinés aux plus jeunes enfants, ne soient pas répara...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

...ne certaine manière, pris en otage par les vendeurs puisqu'ils ne découvrent la taille du colis qu'une fois le produit livré. Ils ne peuvent donc dénoncer ces pratiques qu'a posteriori, par exemple en diffusant des photos sur les réseaux sociaux. Le hashtag « excessive packaging » connaît ainsi un grand succès aux États-Unis. À l'instar de l'article 1er qui renforce l'information sur l'empreinte environnementale des produits afin de guider les consommateurs dans leur choix, cet amendement leur permettra de tenir compte de la dimension et de la composition de leur colis avant d'effectuer un achat en ligne, ce qui pourrait les amener à se détourner des vendeurs ayant recours à des colis manifestement surdimensionnés et à des emballages non recyclables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

...portement entre 3 et 5 ans. Les résultats de cette étude ont mis en évidence une association entre le triclosan et une augmentation des troubles émotionnels, ainsi qu'une interaction avec l'axe thyroïdien qui, pendant la grossesse, est impliqué dans le développement du cerveau du foetus. Il s'agit de la première étude évaluant les effets de ce composé sur le comportement. L'équipe d'épidémiologie environnementale de Grenoble avait déjà observé, dans cette même population, une diminution du périmètre crânien à la naissance. Dès lors que la présence de perturbateurs endocriniens dans l'alimentation et les cosmétiques ne fait pas l'objet d'une information obligatoire du consommateur, chacun est exposé à ces produits de façon invisible, ce qui limite la capacité de tous à ne pas en consommer. Le présent ame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Cet amendement de ma collègue Véronique Louwagie s'appuie sur une statistique : 63 % des Français affirment prendre en considération les informations relatives à l'impact environnemental lorsqu'ils choisissent un produit. Dès lors, nous proposons que toute publicité d'un bien ou service faisant l'objet d'une évaluation environnementale obligatoire fasse figurer la notation dudit bien ou service, afin d'orienter le consommateur vers une consommation plus responsable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Lorsqu'un produit ou un service visé par une évaluation environnementale obligatoire fait l'objet d'une publicité, il paraît logique que cette publicité fasse figurer la notation dudit produit ou service. Les membres du groupe UDI, Agir et indépendants ont apporté un large soutien à cet amendement. Selon l'Observatoire société et consommation, deux Français sur trois sont sensibles aux précisions relatives aux bons comportements environnementaux apportées sur les étiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Effectivement issu de réflexions menées par le WWF France, il nous paraît lui aussi transpartisan. Il vise à faire figurer, dans la publicité, le résultat de l'évaluation environnementale du produit. Afin que le dispositif soit mis en oeuvre de façon pragmatique, un décret en Conseil d'État en préciserait les contours. À moins d'être des personnes averties, nous n'avons aucune idée de l'impact environnemental des produits que l'on nous incite à consommer. Malgré le travail des associations environnementales et des associations de défense des consommateurs, l'information n'est pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...ie quotidienne. Par cet amendement, le groupe Les Républicains entend montrer que l'on ne saurait protéger l'environnement que par des interdictions. Il appartient aussi au consommateur d'assumer ses responsabilités et de choisir en connaissance de cause ; le dispositif vise à l'alerter, au-delà des éventuelles barrières protectionnistes dont fait l'objet tel ou tel produit, sur les conséquences environnementales de son achat – l'empreinte carbone de son transport notamment. Une telle information peut représenter un élément de choix capital. Un jour ou l'autre, nous devrons de toute façon prendre des mesures de cette nature.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Méfions-nous des usines à gaz. Nous nous sommes accordés sur un point, monsieur Moreau : en ce qui concerne la viande, un affichage signale déjà la haute valeur environnementale ou les produits bio, sans parler des labels. N'instaurons pas un autre affichage relatif, par exemple, à l'étude du cycle de vie. Ce serait trop complexe. Essayons plutôt de valoriser l'affichage existant. Quoi qu'il en soit, j'aurais aimé, la semaine dernière, que vous vous montriez aussi ouvert que vous l'êtes aujourd'hui. Je tenais à le dire.