310 interventions trouvées.
..., vous avez donc annoncé des recrutements, plus particulièrement chez les civils et dans la région de Bordeaux. Pouvez-vous nous préciser le nombre d'emplois envisagés, ainsi que les sites concernés au-delà de Bordeaux ? Par ailleurs, la DGA a lancé le plan d'étude « Données de maintenance moteur innovante » (DOMINNO) avec Safran Helicopter Engines. Vous avez souligné votre volonté d'inciter les industriels à recourir davantage à l'innovation en s'appuyant sur les PME et les ETI. Élu d'un grand territoire de l'aéronautique en Picardie, qui compte de nombreuses entreprises liées à ce secteur d'activité, ce message que vous avez fait passer a fait frétiller mes oreilles. Pouvons-nous avoir quelques déclinaisons concrètes de l'ambition que vous avez sur le sujet ?
Vous avez récemment déclaré vouloir inciter les industriels à recourir davantage à l'innovation en s'appuyant sur les PME. Pouvez-vous décrire concrètement cette ambition, notamment dans le domaine du MCO ?
Madame la directrice, vous devez étudier une possible évolution du statut juridique du SIAé afin de l'adapter à son activité d'établissement industriel et commercial. Quelles sont vos premières conclusions concernant cette possible évolution et pouvez-vous développer les motifs qui ont contribué ou contribueront à vos choix ? Si évolution il devait y avoir, comment celle-ci va-t-elle se passer pour les différents sites, les personnels et les contrats en cours ? S'agissant des contrats, un acteur obtenant un marché sera, vous l'avez expliqué, re...
L'amélioration du MCO de nos matériels passera par l'innovation mais, face à l'importance des besoins, les coûts associés pourraient subir une importante inflation. Comment comptez-vous intégrer les PME et les ETI de la défense, vecteurs importants d'innovation ? Par ailleurs, comment vous assurerez-vous de la modération des prix par les industriels, sujet cher au président de la République ?
Madame la directrice, le service industriel de l'aéronautique, créé le 1er janvier 2008, est une entité publique interarmées de première importance, en ce qu'elle met en concurrence les industriels privés dans un objectif de maîtrise des coûts et pour repousser les frontières de l'obsolescence des matériels. Pourriez-vous nous préciser quelle place occupe le SIAé dans la nouvelle architecture du maintien en condition opérationnelle, à la s...
Madame la directrice, vous nous avez beaucoup parlé, ce qui est légitime, des industriels et des moyens que vous envisagiez pour les impliquer et les responsabiliser davantage, mais avez-vous l'intention d'associer à cette démarche les petites et moyennes entreprises, voire les très petites entreprises ? Le cas échéant, comment comptez-vous procéder et dans quelles régions géographiques interviendrez-vous en priorité ?
Madame la directrice, la France a été nommé nation leader sur le système de combat aérien du futur, et des négociations sont en cours avec Airbus et Dassault Aviation pour piloter ce projet. Si la question de la maintenance sur le long terme, qui vise à responsabiliser les industriels, est prise en compte dans les négociations, avec quels moyens pourrez-vous en contrôler la fiabilité et la pertinence ?
Au printemps dernier, j'ai eu l'occasion de visiter le SIAé à Cuers en compagnie de ma collègue Sereine Mauborgne. Nous en avons retenu que des risques forts pèsent sur la situation actuelle du service, sur sa pérennité et sa performance. S'il me paraît possible d'adapter, au plan budgétaire, le besoin de partenariat renforcé avec des industriels – vous avez évoqué les contrats globaux, la réactivité et la souplesse du monde de l'industrie privée, le travail en deux huit, les délais d'embauche, l'attractivité et la fidélisation des métiers –, nous savons qu'il nous faut aussi assurer l'autonomie de l'État, avec un SIAé étatique, tout en développant la réactivité et l'efficacité industrielle dans le soutien. Lors de son audition devant c...
Madame la directrice, vous nous avez parlé de la réorganisation de votre service, mais aussi du dialogue que vous avez eu avec des industriels afin de leur expliquer, entre autres, l'intégration du MCO dans les différents projets. Pourriez-vous nous décrire leurs premières réactions ?
Si le taux de disponibilité de nos aéronefs est de 90 % en OPEX, il est plutôt de l'ordre de 30 % sur le territoire national. Mme la ministre et vous-même vous êtes exprimées à ce sujet en indiquant notamment que vous souhaitiez replacer l'industriel au centre du processus de maintenance. Cependant, il a également été relevé que l'outil de maintenance était trop complexe et impliquait trop d'acteurs. Pouvez-vous nous préciser ce que cela implique concrètement, afin de permettre l'amélioration de la disponibilité de nos aéronefs ?
N'y aurait-il pas à redire sur notre façon de rédiger les cahiers des charges initiaux et d'établir les prérequis ? En d'autres termes, ne commande-t-on pas aux industriels des matériels dont la maintenance est trop compliquée ?
...ité des salines de France (CSF). Ce n'est qu'en 2008, au terme d'un parcours judiciaire éprouvant, qu'il a obtenu une relaxe. M. Meneton n'est pas un lanceur d'alerte parmi d'autres, il est un scientifique reconnu dont l'honneur et l'intégrité professionnelle ont été injustement mis en cause. Ses conclusions concernaient le sel ajouté, généralement comme exhausteur de goût, dans les préparations industrielles. Cette pratique nous amène insidieusement à consommer de cinq à dix fois plus de sel que nécessaire aux besoins physiologiques. Même si la situation diffère selon les individus, il est néanmoins possible de parler d'une exposition chronique à la surconsommation de sel au long de la vie. Le sel est massivement utilisé par l'industrie car il reste un produit bon marché. Les conséquences patholog...
J'en reviens à l'amélioration du contenu de notre assiette et aux engagements volontaires dont vous avez parlé. Le Programme national nutrition santé (PNNS) révisé, qui couvre la période allant de 2017 à 2021, part du constat que les politiques basées sur le volontariat ont été inefficaces. Il préconise des mesures contraignantes à l'égard des industriels. Dans ce contexte, que pensez-vous de la mise en place progressive et sur la base du volontariat du Nutri-Score comme mode d'information du consommateur ? Cet indicateur peut-il être opérant s'agissant de la teneur en sel ? Un industriel nous a indiqué que certains de ses concurrents, qui mettent en avant une diminution du sel dans leurs charcuteries, les alourdissent en chlorure de potassium. ...
..., mais il n'est pas mauvais non plus d'en consommer un peu. Alors, avec quel outil sensibiliser les consommateurs à leur propre consommation ? Vous avez cité les pays nordiques : ils savent faire du jambon blanc sans nitrites. C'est donc possible ! Demain, ceux qui produiront sans nitrites rafleront peut-être les meilleurs marchés. Les opportunités sont aujourd'hui multiples, comment pousser les industriels à les saisir ?
Certains sels de table et de cuisine peuvent être enrichis en iode. Le PNNS 2015 proposait de faire la promotion de la consommation de sel iodé, tout en souhaitant une limitation de la consommation de sel, ce qui semble peu cohérent. Qu'en est-il selon vous, sachant que le sel iodé résiste très mal à la cuisson et à l'humidité ? Les industriels ajoutent-ils du sel iodé dans leurs produits ? Sommes-nous en manque d'iode ? Nous pouvons en consommer grâce aux poissons qu'il faudrait cependant aussi éviter car ils posent d'autres problèmes. Tous les sels doivent-ils être enrichis en iode ?
... des évolutions sont-elles prévues en ce sens ? Quels sont les effectifs et les moyens financiers de votre ministère dédiés à la sécurité sanitaire des aliments ? La crise Lactalis n'est-elle pas le signe de l'insuffisance de ces derniers ? Enfin, que pensez-vous de la proposition, faite notamment par le règlement européen 2017625 déjà cité, de créer une taxe sanitaire dont s'acquitteraient les industriels afin de financer les contrôles officiels – l'État jouissant dès lors d'une certaine liberté financière car les contrôles coûtent assez cher ?
.... J'en viens à mes questions. Au regard de la crise, ne considérez-vous pas que le rythme de contrôle de vos services – un contrôle en moyenne tous les deux ans – mérite d'être revu à la hausse ? Des mesures sont-elles prévues en ce sens ? Vous semblerait-il pertinent que l'État exerce un contrôle plus important sur l'élaboration du plan de maîtrise des risques et sa bonne mise en oeuvre par l'industriel ? Faut-il que l'État réalise davantage de contrôles analytiques officiels face au manque de fiabilité de certains autocontrôles ? Envisagez-vous d'ouvrir davantage, dans les années à venir, l'analyse des contrôles analytiques officiels à des laboratoires privés, sur le modèle du marché de l'eau ? Pensez-vous que l'indépendance des laboratoires privés chargés de réaliser les analyses pour le co...
Je vais tenter de traduire vos propos, monsieur le ministre, pour tâcher de mieux vous comprendre. Si j'entends bien : localement, tout fonctionne bien ; au niveau national, en revanche, vous êtes conscients de dysfonctionnements entre services – je n'accuse là aucun service en particulier. Je tiens à rappeler que, lors des auditions précédentes, nous nous sommes trouvés face à un industriel qui a multiplié le nombre de rappels de lots contaminés, mais aussi face à des représentants d'hôpitaux qui n'étaient pas au courant qu'ils avaient du lait contaminé dans leurs établissements, face à des représentantes de crèches qui n'ont jamais – je dis bien jamais – été averties qu'elles avaient du lait contaminé dans leurs services, et face aux représentants de la grande distribution qui a ve...
...et les laboratoires privés. Vous vous êtes montré très objectif dans votre description des crédits alloués par certaines nations voisines au système sanitaire pour les établissements du commerce de détail et de la restauration. Vous nous avez annoncé que vous pouviez créer 900 ETP, certains à la suite du Brexit. Le rapporteur peut-il s'en inspirer pour affirmer que nous soutenons la taxe sur les industriels, taxe du reste décidée par les autorités européennes même si elle sera infime – mais nous connaissons des industriels qui n'ont pas de soucis financiers majeurs ? Vous avez rappelé qu'il y avait deux chaînes de commandement et vous souhaitez entre elles une meilleure transversalité et une meilleure coordination, ce qui me semble légitime. Les syndicats que nous avons reçus travaillent très régu...
...e par sa directrice générale, Mme Florence Pradier. Vos syndicats professionnels représentent un ensemble d'activités réparties sur tout le territoire, avec de grands groupes dont les filiales françaises de multinationales mais aussi beaucoup de petites et moyennes entreprises (PME) indépendantes. Au total et en incluant les boissons non alcoolisées, vous représentez le premier secteur d'emplois industriels en France, avec plus de 400 000 salariés. Notre but est de mieux comprendre l'évolution des modes de consommation mais aussi l'évolution des processus techniques de transformation et de conservation d'aliments qui constituent, aujourd'hui, plus de la moitié de l'offre alimentaire dans les rayons. Nous avons reçu des chercheurs qui nous ont présenté des études sur les potentiels effets indésira...