Interventions sur "institution"

156 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

... », mais elle vous va comme un gant ! Il ne faudrait pas qu'un certain nombre d'entre nous se transforment en Fouquier-Tinville d'opérette ! Demain commencera le travail de la commission d'enquête. Je suis choqué que nous l'abordions avec des gens qui ont déjà préjugé de tout, conçu l'ensemble, qui pensent détenir la vérité sur tout. Quelle curieuse manière de mener une enquête ! Le respect des institutions commence par la capacité de prendre du recul…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Au moins avions-nous eu l'honneur d'essayer de défendre les institutions, ce que vous n'essayez pas même de faire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Pas de mon parti, mais peu importe : la justice est saisie et fera son oeuvre – c'est normal – , et nous souhaitons qu'elle le fasse avec la plus grande célérité, afin que nous ayons toute la vérité sur cette histoire, car nous y tenons aussi. La commission d'enquête a été saisie et auditionnera le ministre de l'intérieur demain à 10 heures. Toutes les institutions se sont mises en marche pour que la vérité sur cette affaire avance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

et comment n'en serait-il pas ainsi, puisque vous y participerez aussi à partir de lundi ? – , pourquoi ces incessants rappels au règlement qui bloquent l'institution ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

Était-ce du déni ? Je crois surtout que vous cédez à un mouvement que, sur les bancs de tous les groupes qui existaient dans l'ancienne législature – y compris, madame, sur les bancs des non-inscrits – , vous avez souvent dénoncé : la surexploitation médiatique. Vous avez un os à ronger, vous voulez l'exploiter jusqu'au bout et vous êtes prêts, pour cela, à bloquer l'institution parlementaire : et voilà ce qui se passe. Comme plus grand monde ne s'intéresse à ce qui se passe dans cet hémicycle, puisque tout y est bloqué, vous vous livrez à la surenchère : « la plus grave crise de la Ve République », la « barbouzerie », les « polices parallèles ». C'est un excès dément, avec des jugements par contumace avant même que les choses ne se fassent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...hérents d'un parti politique mais bien en tant que représentants de la nation. Nous devons assumer toutes nos responsabilités ! Il faut cesser cette complicité dans laquelle vous vous enfermez en cherchant à étouffer cette affaire. Les questions doivent être posées et elles le seront dans diverses enquêtes mais la responsabilité politique doit également s'exercer. Comment peut-on discuter de nos institutions, des relations entre l'exécutif et le législatif quand le Premier ministre suit les étapes du Tour de France, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Le lien est évident ! Ne faisons pas comme s'il y avait une affaire personnelle d'un côté et, de l'autre, un débat constitutionnel : les deux sont liés ! L'affaire en elle-même renvoie à l'exercice du pouvoir, à une certaine conception de la responsabilité et à nos institutions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Pour conclure, en tant que député de la Seine-Saint-Denis et élu local depuis longtemps en Seine-Saint-Denis, je me suis toujours efforcé de créer les conditions du respect de l'institution policière – je peux vous dire que cela n'a pas toujours été facile ! Le rapprochement police-population, le respect mutuel, le respect de l'institution policière, la question de la sécurité publique dans nos quartiers sont au coeur des préoccupations. J'entends les syndicats de policiers, les syndicats de commissaires, les cadres de la police nationale, tous très en colère parce que l'institutio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Ce problème est bien en relation avec nos institutions et avec la façon d'exercer le pouvoir : celui qui ne voit pas le lien entre cela et la loi dont nous sommes censés débattre est franchement aveugle ou de mauvaise foi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

...esse dans notre république. L'autre texte qui devrait être retiré de notre ordre du jour à la lumière de cette affaire est bien évidemment cette fameuse réforme constitutionnelle, qui a pour but d'amplifier les pouvoirs du Président de la République et de réduire ceux du Parlement. En effet quand ce type de dérives touche le plus haut sommet de l'État, c'est le Parlement qui est par excellence l'institution garante des libertés publiques. C'est lui qui peut mener jusqu'au bout les investigations nécessaires à la protection de nos institutions. Je demande donc solennellement le retrait de cette réforme constitutionnelle désormais nulle et non avenue. Je participerai demain à la commission mixte paritaire chargée d'examiner le texte relatif aux violences faites aux femmes. Que dire d'un Président de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

La majorité prétend qu'elle veut travailler et reprendre l'examen de la réforme constitutionnelle quand l'opposition chercherait à bloquer le fonctionnement des institutions : vous n'avez rien compris ! Vous croyez que cela nous amuse de passer notre dimanche ici à multiplier les rappels au règlement, à perdre notre temps ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

… mais, à la différence de vous, nous voulons travailler dans la sérénité parce que ce n'est pas n'importe quel texte que nous sommes en train de réformer : nous sommes en train de réformer la Constitution, la loi suprême, celle qui régit nos institutions ! Et pour cela nous avons besoin de sérénité. Or, en dépit de l'ampleur que prend cette affaire, qui n'est ni un fait divers ni une affaire individuelle, ne vous en déplaise madame la ministre, vous voudriez nous faire passer pour des enquiquineurs, des irresponsables. Mais ouvrez les yeux ! Les Français se moquent de ce qui se passe ici aujourd'hui ! Ils n'en n'ont rien à faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Je pense qu'il n'est pas la peine d'aller plus loin pour constater l'entreprise de paralysie totale de l'institution parlementaire menée depuis une semaine. Si, à certains égards, on pouvait comprendre cet opportunisme politique dans l'émotion suscitée par la diffusion de ces images, la situation n'est pas la même depuis hier, où nous assistons à des attitudes souvent indignes, et en tout cas irresponsables de blocage de l'institution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Nous voyons qu'au fil des discussions nos collègues de l'opposition prennent la parole sans même feindre de faire un rappel un règlement. Il s'agit désormais d'un débat sur un sujet d'actualité et nos collègues ont transformé cet hémicycle en un plateau de télévision d'une manière que je trouve totalement irresponsable et dégradante pour notre institution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

L'un d'entre eux a été déposé par Laurent Furst, un autre par Vincent Thiébaut et un dernier par le Gouvernement. Ils sont attendus depuis des années, voire depuis des dizaines d'années par nos concitoyens alsaciens et mosellans. En paralysant notre institution, vous empêchez leur discussion malgré leur extrême importance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ue le texte que nous examinons ne sera pas entaché de soupçons ? En modifiant la Constitution, nous ne légiférons pas pour nous-mêmes – à moins que ce ne soit votre cas ? – mais pour les générations à venir. Il faut élaborer un texte dont la stabilité perdure dans le temps. Comment pouvez-vous penser, alors que notre légitimité est contestée, que ce texte ne puisse être entaché de doutes et notre institution frappée de discrédit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...us dites que nous fonctionnons en vase clos, et moi je vous dis ce qu'on peut lire dans la presse internationale. « Emmanuel Macron faces scandal over security officer video » : c'est un titre du Guardian. Et je pourrais continuer avec les gros titres italiens ou allemands. La presse internationale ne traite pas cette affaire comme une affaire individuelle, mais comme un dysfonctionnement de nos institutions. Toute la presse internationale s'en fait l'écho. Et ce ne sont pas des petits articles des dernières pages, mais des titres en une ! Mes chers collègues, nous ne pouvons pas faire comme si de rien n'était. Les députés ne sont pas les seuls à se poser des questions : le monde entier s'en pose, la presse étrangère s'en pose. Et vous, vous voulez fermer les yeux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

J'appelle chacun à prendre ses responsabilités, parce que, dans les jours qui viennent, il faudra que vous démontriez que vous ne souhaitez pas le chaos – car c'est cela qui est en jeu. Nous, nous ne changerons pas de ligne : nous, nous voulons que la vérité se manifeste tranquillement, sereinement. Parallèlement, nous refusons que la paralysie institutionnelle soit votre mode d'action. Nous voulons que les institutions fonctionnent. Dans tous les cas, c'est à cette double exigence que nous nous tiendrons : l'exigence de vérité et l'exigence d'un fonctionnement démocratique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Mes chers collègues, tout cela est totalement irresponsable. Comprenez bien qu'en vertu de nos institutions, nous sommes en droit d'exiger que le Gouvernement soit présent, et qu'il réponde devant la représentation nationale. On ne peut pas avoir un Gouvernement qui fuit, qui se cache, qui se bunkérise. Que fait le président de la République, aujourd'hui ? Il est totalement bunkérisé, sans doute enfermé avec deux ou trois conseillers, à penser je ne sais quoi. Aucune communication, depuis trois jours...