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...er en contrepartie selon quelles modalités d'application, par un décret pris après consultation de la CNIL. Ce décret devra, entre autres, fixer la liste des données à caractère personnel collectées et préciser la durée de conservation de ces données et les modalités d'habilitation des destinataires. L'enjeu, c'est bien de permettre un meilleur suivi de ces enfants qui échappent à l'obligation d'instruction et d'identifier de manière systématique les familles concernées. En un mot, il s'agit de croiser les données issues des caisses d'allocations familiales et de l'éducation nationale pour identifier ces enfants.
Il faut que vous creusiez encore ce sujet, qui n'est pas en l'occurrence celui de l'instruction en famille, mais qui concerne les directions de l'éducation nationale, les préfectures et tous les acteurs qui font depuis très longtemps ce travail, au moyen notamment de croisements de fichiers. Je vous invite donc à mieux vous renseigner.
...an, ainsi qu'un contrôle communal tous les deux ans. Vous proposez, à l'inverse, un contrôle pédagogique tous les deux ans et un contrôle social tous les ans par la mairie. J'ai une grande estime pour les maires, et c'est d'ailleurs un mandat que j'aimerais exercer un jour mais, si les enquêtes de mairie pouvaient déjà avoir lieu une fois tous les deux ans, ça nous aiderait beaucoup à contrôler l'instruction en famille. C'est donc un avis défavorable.
Cet amendement vise à assurer un suivi plus global des enfants bénéficiant de l'instruction en famille, en exigeant pour ces enfants un certificat médical annuel. Ils font certes déjà l'objet d'un contrôle des services sociaux, mais la communication entre ces derniers et les services de l'éducation nationale n'est pas toujours satisfaisante. Bénéficier du regard d'un médecin permettrait de s'assurer du bon état psychologique et sanitaire de ces enfants.
Cet amendement vise à ce qu'on puisse vérifier, avant de délivrer l'autorisation d'instruction en famille que les parents ou celui qui doit enseigner à l'enfant ne sont pas inscrits au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes, le FIJAIT, afin, si tel était le cas, de pouvoir faire preuve d'une vigilance particulière.
Le problème est que ce ne sont pas seulement des personnes condamnées qui sont fichées, mais aussi de simples mis en en examen. Par ailleurs cela reviendrait à soumettre les parents qui font l'instruction en famille au même contrôle que celui exercé sur les agents, publics ou privés, chargés de fonctions d'enseignement alors que ce n'est pas le but. Le but, c'est de vérifier que la personne en cause a les capacités d'instruire l'enfant correctement, et surtout que l'enfant est protégé. C'est ce qui justifie les mesures que nous mettons en place, notamment l'autorisation préalable et les contrôles ...
Il est vrai que ce fichier contient aussi le nom de présumés innocents, mais le Gouvernement ne pourrait-il pas nous proposer de modifier l'amendement afin qu'il ne vise plus que les personnes condamnées pour apologie ou acte de terrorisme ? Ainsi, nous protégerions vraiment les enfants, en interdisant à ces personnes de faire de l'instruction en famille.
L'amendement est satisfait. Les inspecteurs qui contrôlent l'instruction en famille et les écoles hors contrat, dont nous avons déjà beaucoup encadré le fonctionnement – c'est le moins qu'on puisse dire – , sont déjà formés, et je pense qu'ils le sont aussi pour ce qui concerne les risques et les signaux faibles de radicalisation.
et semblez oublier le contrôle exercé par le maire, qui est primordial en matière d'instruction en famille. Par ailleurs, vous voulez détailler les contrôles pédagogiques, mais la partie réglementaire du code de l'éducation, que je vous invite à consulter, est très étoffée en la matière. Enfin, l'obligation de réaliser les contrôles au domicile de l'enfant est une question à traiter avec plus de souplesse, car il peut parfois être intéressant d'y procéder dans un autre lieu. Les inspecteurs...
...e que nous faisons ici ! Pourquoi ces heures de débat et pourquoi inquiéter les familles si nous ne parlons pas de cette question, qui est peut-être la plus importante ? Je comprends mieux désormais pourquoi vous ne vouliez pas de notre amendement tendant à doubler les contrôles, puisque vous ne voulez même pas que nous légiférions sur les contrôles eux-mêmes. Le contrôle et la surveillance de l'instruction en famille sont vraiment un sujet très important : puisque l'instruction est surveillée dans les écoles, elle doit aussi être contrôlée lorsqu'elle est assurée en famille.
Avec tout le respect que je vous dois, chère collègue, nous avons déjà eu hier une longue discussion sur l'autorisation préalable au démarrage de l'instruction en famille, dont l'article 21 fait l'objet.
Nous parlons ici d'un sujet différent : les contrôles en cours d'instruction, dont le rythme minimum est effectivement inscrit dans la loi. Si nous souhaitons améliorer ces contrôles, nous ne voulons pas changer la loi sur ce point, les enfants sont actuellement contrôlés à un rythme satisfaisant. En effet, pour vérifier leur progression, il faut que les contrôles pédagogiques soient un peu espacés.
Tous, sur ces bancs, vous avez reçu, entendu, écouté des familles au sujet de l'instruction en famille, dans le cadre de l'examen du projet de loi. J'en ai reçu également et, à un moment donné, j'ai demandé qui, précisément, assurait l'instruction en famille. Il se trouve que dans 80 % des cas, ce sont les mères.
...l'expérience – VAE – pour prétendre au concours d'entrée dans l'éducation nationale. La VAE est un parcours exigeant, qui entraîne neuf à douze mois de formation. En outre, cela apportera du sang neuf à l'éducation nationale. Nous avons déjà pu observer dans le domaine agricole que c'était souvent les personnes initialement hors du cadre qui apportaient des idées : je pense que l'expérience de l'instruction en famille permettrait aussi d'apporter des éléments positifs à l'éducation nationale.
Une des principales nouveautés introduites par l'article 21 est l'instauration de l'autorisation préalable. Cela signifie que la capacité des parents à assurer l'instruction en famille sera vérifiée, ce qui n'avait jamais été prévu depuis la loi Ferry de 1882, qui a instauré l'instruction en famille. C'est donc une reconnaissance des capacités des parents choisissant l'instruction en famille, de leurs compétences pédagogiques mais aussi de leur disponibilité pour s'occuper de leur enfant. Comme vous l'avez souligné, ces tâches sont souvent assurées par des femmes, mê...
..., ne sont accessibles que par l'intermédiaire d'une inscription de l'enseignant, membre de l'éducation nationale, à travers son environnement numérique de travail – ENT. Ce fonctionnement prive donc de l'accès à ces ressources pédagogiques – comme la plateforme Éduthèque – les enfants, que l'article 21 autorise, dans certains cas bien identifiés, dont nous avons déjà longuement parlé, à suivre l'instruction à domicile. Nous considérons que nous ne pouvons pas priver ces enfants de l'accès aux ressources mises à disposition des élèves scolarisés, surtout lorsqu'elles sont financées par l'État. Notre amendement propose donc que l'autorité de l'État compétente en matière d'éducation informe les personnes responsables d'un enfant instruit en famille des modalités selon lesquelles elles peuvent accéder ...
Cet amendement tend à compléter l'article L. 552-4 du code de la sécurité sociale, pour préciser que le versement des prestations familiales pour un enfant soumis à l'obligation scolaire est subordonné à la production effective d'un certificat d'inscription dans un établissement d'enseignement public ou à l'autorisation délivrée par l'État pour assurer l'instruction en famille. Cette disposition, qui existe déjà, n'est en pratique que peu appliquée. Cette rédaction permet donc d'insister sur cette mesure, qui permet aussi de contrôler que tout enfant est instruit, que ce soit à l'école ou en famille.
Nous demandons au Gouvernement la remise d'un rapport sur les réalités de l'instruction en famille et sur les effets des mesures prévues par ce texte.
Nous avons discuté hier des organismes d'enseignement à distance et considérons que les enfants qui y sont inscrits le sont dans le cadre de l'instruction en famille. C'est donc dans ce cadre qu'ils recevront une autorisation et qu'ils seront déclarés et connus des services de l'éducation nationale. Avis défavorable.
Selon l'article L. 212-8 du code de l'éducation, la volonté de l'enfant est prépondérante dans le choix de son lieu d'instruction. Si un enfant ne souhaite pas changer d'établissement avant le fin du terme de la formation pré-élémentaire ou primaire, ou bien avant la fin d'un cycle d'enseignement, ni les autorités politiques ni les parents ne peuvent aujourd'hui le lui imposer sans son consentement. Ce principe trouve sa source dans la notion d'intérêt supérieur de l'enfant, mentionnée à l'article 3-1 de la Convention inter...