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Allez-vous prendre des sanctions à l'encontre de ceux qui auraient dû vous faire remonter les informations qui sont désormais connues et ne l'ont pas fait, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas rendu compte ? Je sais, car j'y ai travaillé, qu'au ministère de l'intérieur « rendre compte », c'est une culture.
Vous avez confirmé qu'il existe un projet de réforme du GSPR. Ce projet est, croyons-nous, assez avancé car sa mise en oeuvre est prévue pour le début de 2019. Comment peut-il être accueilli par les fonctionnaires concernés qui relèvent du ministère de l'intérieur ?
Il n'y a pas une vérification supplémentaire effectuée par le ministère de l'intérieur en raison du type de poste occupé ?
Monsieur le préfet, il y a un an, vous ne connaissiez pas l'entourage d'Emmanuel Macron. Vous étiez à Strasbourg, chargé de la préfecture de région. Depuis un an, en tant que directeur de cabinet du ministre de l'intérieur, vous êtes au coeur du système qui a été mis en place par le nouveau Président de la République, et j'ai beaucoup de mal à comprendre ce que Gérard Collomb a déjà dit hier, et ce que vous répétez aujourd'hui : finalement, personne ne connaît M. Benalla qui était pourtant le seul à accompagner Emmanuel Macron, le soir de son élection, lorsqu'il a traversé la cour du Louvre. Au plus haut niveau de...
Le directeur de cabinet du Président de la République nous a aujourd'hui fait part d'une information sur laquelle des éclaircissements peuvent être nécessaires. Il me semble que vous pouvez nous les apporter. Depuis le début de nos auditions, nous comprenons qu'il existe un lien légitime d'information entre la présidence de la République et le ministère de l'intérieur. Il nous semble, en tentant de démêler des va-et-vient qui ne sont objectivement pas très clairs si l'on considère les déclarations contradictoires qui se succèdent, que lorsque la présidence de la République a besoin d'informations, de vidéos, d'images, de détails, elle se tourne assez naturellement vers le ministère de l'intérieur. Le directeur de cabinet du Président de la République a indiqu...
...e le fait que M. Macron ne s'exprime pas devant les Français, mais qu'il préfère visiblement les réunions privées, nous allons bien devoir l'entendre puisque aucun article de la Constitution ne l'interdit. L'article 67 interdit la convocation du Président devant un juge ou une autorité administrative, mais pas devant le Parlement. Monsieur le directeur, au cours de son audition, le ministre de l'intérieur a affiché sa ligne de défense : il dit ne rien savoir et plaide le manque de connaissance totale. Pouvez-vous nous expliquer, étant son directeur de cabinet, comment un ministre d'État, réputé proche du président Macron peut vraiment ne pas connaître M. Benalla, dont on considère qu'il est omniprésent auprès du couple Macron, et même intime, et ce depuis avant même l'élection présidentielle, et a...
Si je puis me permettre, je voulais connaître votre appréciation de ses déclarations en tant que directeur de cabinet. Comment un ministre de l'intérieur peut-il expliquer qu'il n'est au courant de rien concernant la personne qui est chargée de la sécurité du Président de la République ?
Il y a un point qui me trotte dans la tête depuis le début de cette affaire, période durant laquelle nous avons vu s'accumuler les révélations autour de plusieurs agents du ministère de l'intérieur et au-delà, qui attestent que les actes de M. Benalla n'étaient pas ceux d'un homme seul, puisqu'il a bénéficié de plusieurs soutiens. Je voudrais avoir votre avis, monsieur le directeur de cabinet : vous semble-t-il possible, plausible que M. Benalla ait effectivement bénéficié d'une aide organisée à l'intérieur et à l'extérieur de votre ministère pour pouvoir profiter de toutes les formes de p...
...e sais bien que des travaux de psychologie ont montré que 66 % d'un échantillon se soumet à l'autorité – il y a une fameuse expérience sur ce sujet, racontée dans un film. Il reste tout de même 34 % des gens. Soit M. Benalla est tombé systématiquement sur les 66 %, et personne n'a rien vu, rien entendu et personne ne sait rien, soit il y a un certain nombre de personnes relevant du ministère de l'intérieur qui savent des choses et qui ne veulent pas transmettre des informations sur les passe-droits accordés à des moments bien précis – sachant, par exemple, que M. Drouet travaille désormais à la présidence de la République. J'imagine que ce dernier doit être satisfait d'avoir fait signer ce permis de port d'arme pour M. Benalla. Tout cela m'interpelle et aurait dû vous interpeller non pas depuis que...
...ions : Place de la Contrescarpe, le 1er mai 2018, des personnes extérieures aux forces de l'ordre ont-elles pu se joindre à elles et se livrer à des actes violents en dehors de tout cadre légal ? Comment cela a-t-il été possible ? Comment les choses ont-elles ensuite été gérées ? Au préalable, je tiens à vous rappeler le cadre général de notre travail. Après avoir prêté serment, le ministre de l'intérieur tiendra un propos liminaire d'une quinzaine de minutes, puis moi-même et le corapporteur lui poserons quelques questions. Il y répondra. Je laisserai ensuite un représentant de chaque groupe dans l'ordre d'importance poser une première série de questions auxquelles le ministre répondra. Nous passerons ensuite à une deuxième série de questions par groupe. Vous êtes bien évidemment libres de poser ...
Monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, avant de poser une première série de questions, je souhaiterais en tant que corapporteur apporter des précisions sur la méthode. Cette première audition du ministre de l'intérieur montre l'intérêt d'entendre sous serment des personnes directement concernées par le champ de notre commission d'enquête. J'ai fait une série de demandes d'auditions. Je n'accepterai pas, je le dis, qu'elles ne puissent pas être menées à leur terme. Il doit y être donné suite, car nous devons toute la vérité. Il y va de l'effectivité de notre commission d'enquête. Il y va aussi de la dignité de l...
Selon les éléments dont nous avons eu connaissance par la presse, il semble que M. Benalla était adjoint au chef de cabinet du Président de la République et qu'il avait le grade de lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale dans un cadre de réserve – je rappellerai ici que la gendarmerie nationale est placée sous l'autorité hiérarchique du ministre de l'intérieur. Savez-vous, monsieur le ministre, si M. Benalla était autorisé à porter une arme ?
Je rappelle, pour la bonne information de tous, que l'arrêté du ministre de l'intérieur du 12 août 2013 relatif aux missions et à l'organisation du service de la protection (SDLP) prévoit que ce service, placé sous l'autorité du ministre, comprend notamment le groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR) : le ministre de l'intérieur en est donc bien l'autorité hiérarchique.
Avez-vous diligenté une enquête interne pour savoir comment M. Benalla s'était rendu dans cette salle de commandement ? Je ne crois pas que l'on entre comme dans un moulin au ministère de l'intérieur. Je voudrais savoir exactement si vous avez éclairci les faits depuis qu'ils sont portés à votre connaissance.
On parle quand même du ministère de l'intérieur… Enfin, confirmez-vous ou non que l'IGPN se serait autosaisie dès le 2 mai et que son rapport vous a été transmis et remis ?
Monsieur le ministre d'État, ministre de l'intérieur, connaissez-vous la société de sécurité Byblos ? Sauriez-vous par hasard – sait-on jamais – si M. Benalla a été en lien avec cette société ?
...s la chanson ! Grâce à qui ? Il est dans la salle de commandement ; et vous ne le savez pas, vous ne le connaissez pas – alors qu'on le voit sur de nombreuses photos aux côtés du Président de la République. Je vous fais une confiance absolue : si vous ne le connaissez pas, vous ne le connaissez pas… Vous dites qu'il était observateur. Un observateur n'est pas un cogneur, monsieur le ministre de l'intérieur ! Là, M. Benalla n'était pas observateur, il était cogneur. Puis on le voit avec ce poste de radio : pourquoi l'avait-il ? Toutes ces questions m'amènent à une seule, qui résume toutes les précédentes : vous dites qu'à votre connaissance, il n'y a pas de circuit parallèle – mais votre connaissance a disparu. Vous avez perdu connaissance !
Ma question est très simple et je comprends tout à fait l'embarras du ministre de l'intérieur : comment se fait-il, monsieur le ministre d'État, que vous n'ayez pas su tout cela ?
...mière série de questions, je vous propose de refaire un tour de salle par groupe, à raison de trois questions par groupe. Libre à vous de vous organiser soit en faisant poser ces questions par trois collègues du même groupe, soit à raison d'un orateur par groupe. Compte tenu du nombre d'orateurs, je ne voudrais frustrer personne et je sais combien vous étiez pressés d'auditionner le ministre de l'intérieur. Je vous invite à poser des questions assez brèves pour que tout le monde puisse reprendre la parole.
À votre connaissance, M. Benalla est-il venu participer au cours des derniers mois à des réunions au ministère de l'intérieur ? Si vous n'en avez pas eu connaissance, pouvez-vous le vérifier ? Si vous en avez eu connaissance, pouvez-vous nous communiquer la liste des réunions auxquelles il a pu participer en tant que représentant de l'Élysée, en raison de ses fonctions de chef adjoint de cabinet à l'Élysée ?