250 interventions trouvées.
...blique, avec toutes les conséquences que cela suppose, en cas d'alerte terroriste sur le Président ? Comment peut-il bénéficier du port d'armes, d'un brassard, d'un salaire de 10 000 euros, d'un grade de lieutenant-colonel et d'un logement de fonction quai Branly ? Il disposait aussi d'une Renault Talisman équipée, excusez du peu, de gyrophares intégrés dans la calandre : est-ce le ministère de l'intérieur qui a fourni ce véhicule ? Enfin, selon des sources préfectorales, il aurait pu être nommé sous-préfet au tour extérieur. Avez-vous déjà entendu parler de cette possible nomination ?
Si j'ai bien compris, le SDLP est sous l'autorité hiérarchique du ministère de l'intérieur. Vous avez précisé que cette autorité était hiérarchique mais pas fonctionnelle. Pourriez-vous nous éclairer sur la différence entre ces deux types d'autorité ?
...r le ministre d'État, la protection du chef de l'État est assurée par des services officiels que vous gérez et que vous avez sous votre autorité. Cependant, on constate dans cette affaire que d'autres personnes interviennent. Avez-vous demandé à ce jour à vos services des éclaircissements sur ce système parallèle qui semble vous avoir un peu échappé ? Savez-vous aujourd'hui qui, au ministère de l'intérieur, est chargé des relations avec M. Benalla qui intervient beaucoup – au vu et au su de beaucoup de policiers ? Avez-vous enfin pris connaissance du dossier administratif de M. Benalla et avez-vous des éléments concrets à nous communiquer, tant administratifs que psychologiques ? Ce pourrait être intéressant…
Je souhaite revenir sur vos responsabilités, monsieur le ministre. Il ne s'agit pas d'interroger la jurisprudence, les différents ministres de l'intérieur ni le préfet de police, mais vous. Vous êtes responsable politiquement et vous êtes une autorité constituée. Il semblerait que vous ne sachiez pas que, selon l'article 40 du code de procédure pénale, vous êtes obligé d'agir : ce n'est pas une possibilité en opportunité, comme vous le prétendez, en vous défaussant sur la police. M. Benalla a été invité par la préfecture. Il était donc bien de vot...
...a informé de cette vidéo. J'ai donc une question très précise. Quand, le 2 mai, votre directeur de cabinet vous parle de cette affaire, ne vous parle-t-il pas de M. Benalla, de son salaire de 10 000 euros, de son logement de fonction, de sa voiture, du fait qu'il a déposé une demande de port d'arme qui a été refusée ? Comment un directeur de cabinet qui relate un fait aussi grave au ministre de l'intérieur peut-il ne pas lui communiquer les données factuelles relatives à ce chargé de mission ? Je me demande, et je pense que tous les Français se demandent, comment le ministre de l'intérieur, qui a été de surcroît l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron et a suivi sa campagne, dans laquelle M. Benalla jouait un rôle clé, peut nous dire, droit les yeux : « Je ne connaissais pas M. Benalla » ? Vou...
Vous nous avez expliqué très longuement tout à l'heure que nous étions dans une situation de risque terroriste maximale, ce qui n'est pas une surprise pour nous. La question que je souhaite vous poser, c'est si un garde du corps peut intervenir auprès du Président de la République en toutes circonstances et à de multiples reprises sans que le ministère de l'intérieur ne mène sur lui une enquête, sans que son casier judiciaire soit vérifié, sans qu'il dépende du GSPR ou du commandement militaire de l'Élysée ? Vous nous avez indiqué que vous aviez regardé sa fiche CNAPS mais permettez-moi de vous rappeler que la Cour des comptes a révélé que le CNAPS délivrait des cartes professionnelles à des gens dotés de casiers judiciaires fournis et montrant des comporteme...
...nistre d'État, que vous venez de nous indiquer que le Président de la République faisait les choix qu'il croit devoir faire. Par conséquent, c'est bien Emmanuel Macron qui a choisi de confier à M. Benalla des missions particulièrement nombreuses. J'ai deux dernières questions ; M. Vallaud les a déjà posées et je crois que vous n'y avez pas répondu. Existe-t-il un rapport écrit du ministère de l'intérieur sur les faits du 1er mai qui aurait été transmis à l'Élysée ? S'il existe, nous devrons, madame la corapporteure, en obtenir communication, au titre des pouvoirs de notre commission d'investigation sur pièces et sur place. Enfin, s'agissant de l'application de l'article 40 du code de procédure pénale, vous avez indiqué que vous considériez ne pas être l'autorité compétente pour saisir l'autorité...
Vous nous avez dit tout à l'heure que M. Benalla se trouvait dans une des salles de la préfecture de police en votre présence et celle du ministre de l'intérieur au soir du 1er mai. Savez-vous si le ministre de l'intérieur, à cette occasion, a échangé avec M. Benalla ? Un de nos collègues, ce matin, a parlé d'une accolade ; ont-il également pu avoir une conversation ?
M. le ministre d'État nous a dit ce matin que le ministère de l'intérieur avait été sollicité à au moins trois reprises au sujet d'une autorisation de port d'arme pour M. Benalla, autorisation qui avait été refusée par le ministère, mais accordée par la préfecture de police. Pourriez-vous nous indiquer quels sont les éléments qui vous ont conduit à prendre une telle décision ? Répondait-elle à une demande particulière ?
...is aussi vous remercier pour la teneur de votre témoignage, qui éclaire un certain nombre de points sur lesquels les réponses que nous avons reçues ce matin manquaient peut-être parfois de précision. C'est notamment le cas en ce qui concerne la saisine de l'Inspection générale de la police nationale, et je vous poserai exactement la même que question que j'ai posée ce matin à M. le ministre de l'intérieur : le fait qu'un observateur faisant partie du cabinet de la Présidence de la République se soit trouvé intégré dans les forces de sécurité directement en contact avec les manifestants et ai personnellement frappé l'un d'entre eux était connu de vous – vous nous l'avez dit – dès le 2 mai. Au-delà de la faute personnelle de l'intéressé, cette situation révèle à mon sens un grave dysfonctionnement d...
Monsieur le préfet, vous avez indiqué que M. Benalla était un interlocuteur connu avec lequel vos agents travaillaient au quotidien. Dans le même temps, vous dites avoir été stupéfait de le retrouver dans la salle de commandement. Avez-vous fait part de votre surprise au ministère de l'intérieur, dans la mesure où la préfecture de police est directement rattachée au ministère de l'intérieur, le ministre de l'intérieur nous ayant, pour sa part, affirmé ce matin ne pas connaître M. Benalla. Avez-vous par ailleurs été conduit à demander des informations particulières sur le comportement de M. Benalla et à les faire, le cas échéant, remonter au ministère de l'intérieur ?
Je me suis sûrement mal exprimé. Lorsque vous avez dit « nous le connaissions », vous faisiez référence au fait que vous avez découvert sa présence alors que vous étiez avec le ministre de l'intérieur. Ce « nous » renvoie-t-il à vous seul ou au ministre de l'intérieur et à vous-même ?
Monsieur le préfet, je souhaite revenir sur des points précis des événements de la place de la Contrescarpe. On a parlé du brassard, mais le ministre de l'intérieur nous a précisé que M. Benalla était aussi équipé d'une radio. Qui a autorisé M. Benalla à être équipé de radio et de brassard de la police ? Sur les vidéos qui ont circulé, on le voit discuter avec les forces de l'ordre et avec son référent, le fameux major. Quel a été le rôle de M. Benalla, ce jour-là, vis-à-vis des forces de l'ordre, place de la Contrescarpe ? Pourquoi vos agents ne sont-ils pa...
...ur l'affaire du permis de port d'arme attribué à M. Benalla. Je m'interroge parce que, voyez-vous, monsieur le préfet, j'ai moi-même un permis de port d'arme, pour des raisons évidentes. Il m'a fallu quatre mois pour l'obtenir, parce que plusieurs enquêtes ont été menées, en particulier auprès de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) et de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Malgré mon passé, ces enquêtes ont été faites de manière approfondie, ce qui est nature à rassurer mes collègues ici présents. Ce permis de port d'arme a été refusé à deux reprises, par deux ministres, à M. Benalla. On peut penser que, la première fois, c'était pendant la campagne électorale. La seconde fois, cela a été refusé par l'actuel ministre de l'intérieur, M. Gérard Collomb lui-...
...des éclaircissements. Je sais que la question est un peu compliquée pour vous, mais je vais la poser quand même. M. Benalla, est entré, si je peux utiliser cette expression, en Macronie, en étant embauché pendant la campagne électorale d'Emmanuel Macron comme responsable de sa sécurité par le directeur de campagne de l'époque, M. Jean-Marie Girier, aujourd'hui le chef de cabinet du ministre de l'intérieur. Pensez-vous qu'il y ait là un des éléments d'un copinage malsain ?
...llent parfois d'autres, lorsque sont révélés des faits, des identités que nous n'avions pas nécessairement à l'esprit ab initio. Trois séries d'auditions à ce stade nous paraissent nécessaires à raison des fonctions exercées par les personnes, dont je vais citer les noms, le 1er mai 2018. La première série d'auditions concerne des personnes qui travaillaient ou qui travaillent au ministère de l'intérieur. La seconde série concerne des personnes qui travaillent ou travaillaient dans les services de la présidence de la République française. La troisième série concerne des personnes qui travaillaient ou qui travaillent au sein du parti La République en Marche. S'agissant de la présidence de la République, il nous paraît nécessaire d'entendre M. Alexandre Benalla, qui était, le 1er mai dernier, char...
Merci, monsieur le co-rapporteur. Je pense que nous sommes au moins d'accord sur un point : l'audition du ministre de l'intérieur. Elle aura lieu lundi matin et sera bien évidemment publique et retransmise. Lundi matin à 10 heures : je pense que cela satisfera l'ensemble des membres de cette commission.
...commission d'enquête qui tiendrait ses travaux dans le secret ou à laquelle on refuserait des auditions majeures. Il faut dire les choses aux Français pour leur garantir, majorité et opposition, que le travail sera fait proprement et honnêtement, ici. À ce stade, il nous semble que pour débloquer notre institution, il est d'abord nécessaire qu'avant les questions au Gouvernement le ministre de l'intérieur soit entendu par cette commission.
J'ai annoncé que l'audition du ministre de l'intérieur se tiendrait lundi matin – a priori, avant les questions au Gouvernement… Cette demande est donc satisfaite.
...s propose, en tant que présidente et co-rapporteure, avant de donner la parole à M. Guillaume Larrivé, en tant que co-rapporteur, puis à nouveau à un orateur de chacun des groupes présents au sein de cette commission, après quoi nous pourrons nous prononcer. Je pars de la liste que M. Guillaume Larrivé m'a transmise de matin. Il souhaite entendre M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'intérieur – c'est également notre cas, et nous l'avions d'ores et déjà annoncé. Je vous propose de commencer nos travaux par cette audition, dès lundi matin, à dix heures. Il s'agit d'une proposition ; nous en délibérerons. Je souhaite également que nous entendions le préfet de police, M. Michel Delpuech, que je propose de recevoir dès ce lundi également, à quatorze heures. M. Larrivé propose ensuite l'au...