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Cet amendement vise à rendre obligatoire la présence d'un thermostat d'ambiance programmable ou connecté dans l'ensemble des logements où cette installation est possible d'ici à la fin 2021. J'avais proposé cette mesure en commission et je l'ai retravaillée pour la proposer à nouveau en séance, en fonction de vos retours, monsieur le ministre. L'installation de ce type de thermostat serait une mesure concrète pour l'ensemble des Français. En effet, ces installations permettent de réduire considérablement la consommation d'éne...
En fait, les personnes pouvant réagir à un stimulus les conduisant à modifier leur logement ou à y effectuer des travaux font plutôt partie de la classe moyenne. À la limite, celles qui sont très aisées ne prêteront peut-être pas une très grande attention au montant de leur facture d'électricité. Les ménages précaires, eux, aimeraient améliorer les performances énergétiques de leur logement mais ne le peuvent pas. Nous avions donc répondu à François Brottes, premièrement, que cela pose...
Nous abordons une série d'amendements relatifs à la rénovation énergétique des logements, qui font suite au large débat qui a eu lieu en commission. Nous sommes tous d'accord que l'objectif majeur de la politique énergétique est d'abord la réduction de la consommation d'énergie, ce qui implique de lutter contre celle-ci, notamment dans les logements, qui sont de gros émetteurs de gaz à effet de serre. L'amendement tend à fixer un délai de cinq ans à partir de 2020 pour procéder à ...
… en réponse à cette préoccupation largement exprimée à travers tous les amendements. Quoi qu'il en soit, pour toutes ces raisons, il faut vraiment que nous nous mobilisions pour le logement ancien.
..., qui regroupe 350 entreprises, dresse un constat absolument sans appel et d'une extrême gravité sur la question, notamment, du financement public de la rénovation énergétique – celle-ci étant signalée comme « au point mort » – , qui a baissé d'un quart en 2019. Cet état des lieux est alarmant sur le retard que nous prenons par rapport à l'ambition affichée par le Gouvernement de rénover 500 000 logements par an pour parvenir, en 2025, à rénover les 7 à 8 millions de passoires thermiques du parc privé. Le CLER estime qu'en réalité, 40 000 logements seraient rénovés chaque année au niveau BBC – bâtiment basse consommation, supposant un diagnostic énergétique de niveau B – et 300 000 qui n'atteindraient pas ce niveau. Ces rénovations posent donc problème au regard de l'exigence de qualité. Les deu...
L'amendement no 150 fixe une obligation de rénovation selon un calendrier rapide, qui correspond à l'urgence climatique, celle-ci étant également une urgence sociale. La lutte contre les passoires thermiques étant la priorité absolue, il fixe une échéance avant 2022 pour les logements appartenant à la classe énergétique G et avant 2023 pour les logements classés F.
...marquées par des évolutions fortes d'une année sur l'autre, et de nombreuses mesures incitatives, certaines coûtant parfois beaucoup d'argent. Pourtant, nous ne sommes pas du tout au rendez-vous. Nous comptons aujourd'hui encore plus de personnes en situation de précarité énergétique qu'en 2007. Ce sont environ 6,7 millions de Français qui ne peuvent plus se chauffer correctement parce que leurs logements sont trop mal isolés et que leurs factures d'énergie sont trop élevées. Cette situation a de nombreuses incidences en termes de coûts de santé, de perte de pouvoir de vivre et de perte de pouvoir d'achat, avec des factures d'énergie représentant 10 %, 15 % ou 20 % des revenus des ménages concernés. Il faut donc agir résolument sur cette question : tel est le sens d'une série d'amendements, dont...
Nous avons eu une longue discussion en commission sur le sujet. Le travail qui a été fait me semble aller dans le bon sens. Il ne s'agit pas là d'interdire. Une interdiction, c'est assez brutal. Je comprends parfaitement les arguments contre les passoires thermiques et je reconnais que le fait de vivre dans un logement qui est une véritable passoire relève aussi d'une certaine forme de brutalité. Toutefois, je ne pense pas que l'on puisse résoudre le problème par l'interdiction, surtout dans un délai très court. Le travail qui a été fait est un travail constructif et, en dépit des doutes qui ont été exprimés, je pense qu'il sera très efficace. Mentionner le montant des dépenses en chauffage et en eau chaude da...
...te, j'ai pris bonne note des résultats obtenus et de ce que certains ici considèrent comme des avancées. Je voudrais, monsieur le ministre d'État, vous faire part d'une réflexion avant de défendre plusieurs amendements. Même les députés qui parent le marché et la propriété privée de toutes les vertus, ce qui n'est pas mon cas, ont admis, lors de l'examen de la loi ELAN dans cet hémicycle, que le logement est une économie particulière, une économie de la pénurie – et sans doute pour un certain temps encore – , qui, en tant que telle, inclut une économie noire. Cette économie noire, il faut la combattre, d'autant qu'elle n'est pas marginale : nous ne parlons pas de petits pourcentages. Son importance va croissant. Dans ces conditions, des démarches incitatives sont tout à fait louables, et c'est b...
Ne pas admettre cette réalité, dont la prise en considération me semblait avoir progressé avec la loi ELAN, c'est d'abord avoir une vision de bisounours de l'économie du logement, et c'est surtout se priver des moyens efficaces pour traiter le problème des passoires thermiques. Bref, il faut aider, mais aussi punir : si l'on veut y arriver, l'un ne peut aller sans l'autre.
Je salue la qualité de l'intervention du ministre d'État, dans laquelle il était question de la rénovation des logements privés, mais aussi, de façon plus globale, de la feuille de route de la rénovation énergétique, depuis le tertiaire jusqu'aux logements sociaux. Dans l'ensemble des dispositifs, on perçoit bien la complémentarité entre les moyens budgétaires, les dispositions légales ou réglementaires, la convention citoyenne et la programmation pour 2023, que nous avons inscrite dans la loi cet après-midi. J'e...
M. Peu et Mme Batho ont évoqué les marchands de sommeil. Mais soyons bien d'accord : le débat sur les passoires énergétiques, c'est-à-dire sur les logements de classe F et G, ne concerne pas vraiment ces derniers…
… vu le peu de considération qu'ils ont pour le genre humain et pour les lois. Si nous interdisions la location des logements concernés, les marchands de sommeil s'en ficheraient bien !
Reste que le caractère décent d'un logement est bien pris en considération dans le texte puisque la consommation énergétique fait désormais partie des critères permettant de l'apprécier. Je tiens seulement, à travers mon propos, à remettre l'église au milieu du village. Dans la mesure où les marchands de sommeil sont dans l'illégalité la plus totale…
...pecte profondément votre engagement en la matière et je ne vous fais pas la leçon, monsieur Peu, mais comme nos débats sont retransmis et font l'objet d'un compte rendu, il importe que nous nous comprenions bien. Il faut distinguer l'activité illégale des marchands de sommeil – que nous devons combattre et je sais que vous vous y employez – du sujet sur lequel nous travaillons : la rénovation des logements de classes F et G. Je rappelle qu'un logement de ce type de 100 mètres carrés entraîne entre 1 600 et 2 200 euros de dépenses rien que pour se chauffer. C'est pour rendre plus performants ces logements, dont le nombre dépasse les 7,5 millions, que le Gouvernement présentera un amendement à l'article 3 septies.
...tes ou aux locations, des obligations qui s'appliqueront en 2028 – une disposition applicable en 2023, c'est-à-dire plus tard ; la fixation d'une norme de consommation énergétique de 330 kilowattheures par mètre carré et par an d'énergie primaire qui entrera en vigueur en 2028, c'est-à-dire plus tard. Enfin, contrairement à ce que nous souhaitions, il sera toujours possible de vendre et louer des logements classés F et G après 2028. L'application bien trop tardive de ces dispositions montre que ce n'est pas l'urgence climatique et écologique qui vous anime.
En attendant, l'amendement no 291 vise à interdire la mise en location ou le renouvellement des baux de location de logements dont la performance énergétique est classée F ou G. Il prévoit en outre des sanctions en cas d'infraction afin de rendre la mesure quelque peu coercitive, le seul appel au volontariat ne permettant pas d'avancer.
...e à la création – que nous réclamions déjà en 2017 – d'un fonds public innovant susceptible d'avancer jusqu'à 100 % du coût des travaux pour les propriétaires non-occupants aux revenus modestes. Cet argent serait récupéré par l'État au moment de la transmission du bien ou de la succession – par conséquent ce fonds se reconstituerait entre sept à dix ans puisque la durée moyenne de possession d'un logement en France est de sept ans. S'agissant des moyens alloués à la rénovation énergétique, nous serons aux côtés du ministre d'État lors de la discussion budgétaire, qui promet d'être très serrée. En la matière, il a eu des propos rassurants, mais nous en avons entendu d'autres qui le sont moins. La situation sera encore plus problématique en 2020, année où le coût du crédit d'impôt pour 2019 se cumu...
...nes tendues où le marché permet de louer facilement des biens de qualité médiocre. J'irai dans le même sens que Matthieu Orphelin : il convient d'aider davantage les propriétaires qui veulent améliorer le bien qu'ils louent sans en avoir les moyens, mais aussi d'être plus fermes avec ceux qui ne jouent pas le jeu de la transition énergétique et sont peu préoccupés par le caractère décent de leur logement ou les conditions de vie des locataires. C'est pourquoi nous proposons que, dès 2025 – il s'agit donc d'un calendrier proche de celui voulu par le ministre – , la location de logements non rénovés soit interdite dans les zones tendues, et sur tout le territoire en 2028.
Ces amendements ont été rédigés avant que le Gouvernement ne présente sa proposition. Ils ne concernent que les passoires énergétiques proposées en location, une catégorie qui représente une partie importante du total et contribue largement au phénomène de précarité énergétique contre lequel nous voulons tous lutter. Dans le but d'éviter l'interdiction pure et simple de louer ces logements, une mesure qui faisait peur à tout le monde pour des raisons que je peux entendre – même si les réactions m'ont parfois paru exagérées – , nous proposons d'instituer l'obligation suivante : tout bien nouvellement mis en location – bien entendu, il ne s'agit pas de mettre quiconque à la porte – , à partir de 2025 dans les zones tendues et à partir de 2028 dans le reste du territoire, devra se pr...