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...'y répondre. Ils souhaitent pouvoir accéder rapidement à des soins, après un accident de la vie quotidienne qui n'engage pas le pronostic vital ; adaptons notre système à cette demande. Il ne s'agit pas d'ajouter une nouvelle feuille au millefeuille. Il s'agit de proposer un outil. C'est précisément l'intérêt de cette proposition de loi : on ne crée rien, on n'impose rien non plus. On donne à la médecine de ville un outil pour répondre à une demande des patients. On n'empile rien, on ne rigidifie pas ; avec ce label bien identifié, on offre une possibilité et de la souplesse. Dans la mesure où les CPTS organisent la médecine de ville, elles peuvent se saisir de l'outil PASI pour organiser des soins immédiats, que l'on reproche souvent aux médecins libéraux de ne plus pratiquer. Il y a quarante ...
Il est difficile de dire tout le bien qu'on pense de la création de ces PASI quand on appartient à l'opposition ! Avec ses CMSI, M. Bazin fait du PASI sans le savoir, et il a du mal à le reconnaître. Au centre hospitalier universitaire de Dijon, depuis quelques années, un point d'accueil médical a été installé à côté des urgences. Les médecins libéraux s'y relaient pour assurer une présence médicale jusqu'à minuit, à la satisfaction du public et des professionnels de santé. Dans les zones sous-médicalisées, les PASI apporteront aux praticiens la sécurité d'un plateau technique minimum pour s'assurer de l'état de santé du patient et l'orienter convenablement. C'est un progrès considérable par rapport à la situation du médecin générali...
Cet amendement va dans le bon sens pour assurer la complémentarité des PASI avec l'offre de soins du territoire, et donc avec les professionnels de la médecine ambulatoire. Nous en avons déjà débattu lors de l'examen de la proposition de loi dite « Ségur », pour mettre en œuvre plus rapidement les protocoles de coopération. Là encore, c'est une façon de dégager du temps médical et d'améliorer la prise en charge, tout en s'appuyant sur les professionnels de santé. Voilà un très bon amendement.
Il s'agit de s'assurer que les centres fonctionnent bien avec des médecins généralistes exerçant déjà sur le territoire. L'idée est de ne pas détériorer l'organisation des soins sur un territoire et d'éviter le détournement des PASI vers des structures pouvant évoquer des simili-services d'urgences.
Effectivement, ces centres devront fonctionner avec des médecins généralistes et des personnels paramédicaux, mais pas avec des urgentistes. Le PASI est bien un outil mis à la disposition de la médecine ambulatoire. Avis favorable.
Je sens que vous allez voter cette proposition de loi ! C'est bien pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté que j'ai choisi d'employer les termes « soins immédiats » et non « services d'urgences ». Quand il y a urgence, le pronostic vital ou fonctionnel de la personne est engagé. En outre, ces PASI fonctionnent, non pas avec des urgentistes, mais avec la médecine de ville.
C'est la reprise du second amendement de la sénatrice Doineau, selon lequel le cahier des charges des PASI devra également préciser les modalités d'information du médecin traitant si celui-ci est extérieur à la structure.
Je suis parfois un peu lent : quel territoire était visé dans l'amendement précédent ? Les territoires des CPTS ou des PTS sont parfois situés à la limite administrative d'une métropole, de sorte qu'à 3 kilomètres d'un CMSI, se trouvent des médecins qui sont hors CPTS et PTS, mais qui pourtant exercent bien en établissement de santé ou dans le secteur ambulatoire. D'où mon inquiétude quant à une rigidification et une complexification du dispositif. En matière de santé, on a parfois besoin de s'affranchir de limites administratives.
...us de 75 ans prendront rendez-vous. Pouvez-vous donc nous dire comment sera déployé, en pratique, le dispositif des centres de vaccination ? S'agissant de la nature des vaccins – à acide ribonucléique (ARN) messager ou plus conventionnels, tel celui d'AstraZeneca, en cours de validation –, quels sont les éléments qui guideront le choix vaccinal ? Quelle place est réservée dans le dispositif aux médecins de famille, infirmières libérales et pharmaciens ? Ces deux dernières catégories pourront-elles administrer la seconde dose vaccinale sans l'intermédiaire d'un médecin ? À l'heure où les soignants sont tous fortement engagés dans la permanence des soins, quelle place la réserve sanitaire occupera-t-elle dans le dispositif ? À titre personnel, en ma qualité de médecin, je m'y engagerai, comme lo...
Le 7 janvier, vous avez décidé d'accélérer la campagne vaccinale et, sur le terrain, les professionnels libéraux entendent s'y associer pleinement. Les médecins généralistes, les infirmiers, les pharmaciens le seront-ils également pour vacciner à, à leur cabinet ou, éventuellement, au domicile des personnes qui ne peuvent pas se déplacer ? Aujourd'hui, sur France info, Mme la professeure Le Guludec, présidente de la HAS a déclaré que la vaccination par son médecin traitant sera possible. Pourriez-vous nous apporter des précisions ?
...toriales, qui voudraient être les partenaires naturels de la campagne vaccinale. Pourquoi ne pas mieux les associer ? Ils sont réactifs ; ils ont l'expérience de la distribution des masques et de l'organisation des tests. Ils disposent de lieux prêts pour la vaccination et des noms des habitants de leurs collectivités. Ne serait-ce pas plus efficace ? Quand les professionnels de santé libéraux – médecins, pharmaciens, infirmiers, dentistes – pourront-ils administrer le vaccin ? En effet, la confiance s'incarne dans la proximité, je partage les propos déjà exprimés à ce sujet. Il ne faut pas négliger la valeur de l'exemple. Quand pourrons-nous – parlementaires, ministres, éventuellement personnalités du monde économique, culturel – donner l'exemple et nous faire vacciner ? Pour le moment, c'est ...
... prêt à l'appliquer dès l'arrivée des vaccins sur le sol français. Nous sommes à la mi-janvier et je déplore que la vaccination n'ait toujours pas commencé dans les territoires les plus reculés de la Haute-Garonne. Elle n'a démarré qu'aujourd'hui à Saint-Gaudens et ne débutera que dans quelques jours à Luchon. Vous souhaitez ouvrir la vaccination à un public plus large et mobiliser le concours du médecin généraliste dans la distribution du vaccin. Vous n'êtes pas sans savoir que nombre de territoires reculés souffrent d'une désertification médicale qui compromet sérieusement la vaccination telle que vous l'envisagez. Quelle solution comptez-vous leur apporter, alors qu'ils souffrent d'une pénurie de médecins ? Comment envisagez-vous de corriger les inéluctables inégalités dans la distribution du ...
...e marché. À propos de ces vaccins, pouvez-vous faire un point sur le calendrier que vous envisagez ? Quid du vaccin français, en termes de procédure, de technologie et de test ? Enfin, les phases de la campagne définies par la HAS intégraient une préoccupation particulière pour les personnes exclues, donc vulnérables. Envisagez-vous des dispositifs spécifiques pour cette population ? Les médecins généralistes feront le maximum, mais ne pourront pas tout faire de leur propre initiative. Je souhaiterais aussi intégrer une dimension économique dans notre discussion.
...e d'avantages et d'inconvénients, notamment en termes de transparence. Pourriez-vous commenter le rôle de l'Europe dans la phase actuelle ? Nous avons évoqué la communication. Le sujet de la présentation des données est revenu au cours des derniers mois, avec l'idée selon laquelle Santé publique France ne disposait pas des bons outils en termes de communication. Les communautés de chercheurs, de médecins et de start-ups se sont parfois invitées pour fournir des outils. En ce qui concerne la stratégie vaccinale, cette question de la communication peut-elle avoir une importance ? Conduisez-vous des réflexions particulières à ce sujet ? En ce qui concerne les rapports institutionnels, vous nous avez parlé du rôle du comité d'Alain Fischer et avez cité le Care. Il s'est créé une comitologie ...
. ‑ Les syndicats de médecins que nous avons auditionnés se sont prononcés pour que les vaccinations soient conduites au sein des cabinets médicaux, et sont opposés, sauf exception, à des centres de vaccination spéciaux. Avez‑vous le sentiment que les médecins et les dispositifs actuels sont suffisants pour répondre au besoin, ou continuez-vous à travailler à d'éventuels ajouts de lieux ou d'intervenants ? Au sujet des dose...
. ‑ Merci beaucoup, Professeur, pour ces réponses. Une question m'a été transmise : une vaccination serait‑elle possible sur le lieu de travail par le médecin du travail afin de désengorger les cabinets médicaux ?
. – Je suis le seul rapporteur non médecin et je remercie mes collègues qui m'éclairent avec compétence. Je vous remercie également, Madame Bouvet, d'avoir répondu par avance à l'une de mes questions. Elle concernait l'acceptabilité sociale de la vaccination, qui pourrait notamment passer par la vaccination du personnel médical. J'appuie par ailleurs la question de mon collègue Jean-François Eliaou : qui va assurer cette vaccination, y c...
...i une concertation était mise en place, si une réflexion avait déjà lieu sur la logistique. Le préfet m'a répondu qu'il attendait l'annonce du plan gouvernemental. J'ai le sentiment qu'il n'y a pas eu beaucoup d'anticipation ni de coordination au niveau infrarégional. C'est un maillon faible et je suis atterré d'entendre que vous ne disposez pas du nombre d'EHPAD ni de précisions sur le nombre de médecins coordonnateurs – en fait, cela ne m'étonne qu'à moitié. Avez-vous été sollicités directement par l'ARS ? Avez-vous déjà discuté avec eux ? L'ARS vous a-t-elle déjà donné des éléments d'information – des éléments peut-être moins fins que le nombre d'EHPAD, mais permettant déjà de réfléchir à ce qui pourrait être mis en place demain ?
. – Je vais compléter la question : quels sont les relais que vous utilisez pour la bonne information des personnels de santé, des médecins, de toutes les personnes qui seront amenées à conseiller ou à administrer le vaccin ?
. – La direction générale de la santé (DGS) sera-t-elle dans la boucle ? La plupart des médecins sont abonnés à un bulletin très régulier de la DGS, qu'ils reçoivent par mail. Ces bulletins ont permis de suivre l'évolution de l'épidémie et les alertes de la DGS. Sera-t-elle l'un des vecteurs de l'information délivrée aux médecins, notamment les médecins généralistes ?