Interventions sur "médicament"

985 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur :

...ai clinique dans leur phase de développement pathologique ultime. Pour ce qui est de la pédiatrie, chacun doit bien comprendre les enjeux essentiels qui s'y rattachent. Nous avons actuellement 8 000 pathologies génétiques à combattre, dont la majorité sont pédiatriques, et je peux vous assurer que les enfants concernés, tout comme leurs parents, attendent avec impatience les essais cliniques des médicaments issus de la recherche pharmaceutique, actuellement en pleine explosion. Tout ce qui peut aider à ce que ces essais se fassent en France me semble souhaitable. Par ailleurs, résumer la filière santé à l'industrie pharmaceutique et à ses quelques grands groupes, parmi lesquels Sanofi et Pierre Fabre, c'est ne rien comprendre à cette filière. Aujourd'hui, elle est majoritairement constituée de cen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

... sur deux renonce aux soins pour des raisons financières. Tant d'opulence au mépris de la santé et de la dignité humaine n'est pas supportable. Vous le savez, La France insoumise défend une sécurité sociale intégrale et universelle, mais notre programme, « L'Avenir en commun », contient aussi une proposition relative à la constitution d'un pôle public de recherche biomédicale et de production du médicament. Un tel pôle aurait des effets positifs en matière de santé publique, ainsi que pour les finances sociales, puisqu'il pourrait limiter la dépendance aux acteurs privés, soumis à la course aux profits à tout prix, et assurer une recherche planifiée sur le long terme, afin de répondre aux défis sanitaires du xxie siècle. La modernité se trouve dans la constitution de ce pôle public responsable de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille, rapporteur :

Cet amendement n'a qu'un lien très indirect avec le sujet que nous abordons aujourd'hui, à savoir le tirage au sort des comités de protection des personnes. Je rappelle que le champ est plus large que celui des médicaments et couvre l'ensemble des produits de santé et des recherches non interventionnelles. L'objet de la proposition de loi n'est donc pas d'aborder l'organisation du secteur pharmaceutique ni la production du médicament. Comme vous, je condamne l'interrogation concluant le rapport de Goldman Sachs. Cependant, nous le savons, les médicaments vont devenir de plus en plus chers, leur mise au point néce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

La position du groupe La République en Marche rejoint celle du rapporteur : effectivement, cet amendement est sans rapport avec le texte dont nous débattons, et n'a donc pas lieu d'être. Si nous devons faire preuve de vigilance à l'égard de l'industrie du médicament, je veux tout de même rappeler que l'alliance du secteur public et des acteurs privés est aujourd'hui indispensable pour donner à la recherche française l'agilité et l'efficacité dont elle doit faire preuve dans le contexte international. Ne vous en déplaise, monsieur Quatennens, la recherche clinique en France n'est pas seulement effectuée par les industries pharmaceutiques, mais aussi et surtou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...pe creusent le déficit de la compagnie ferroviaire, un déficit que certains utilisent ensuite comme argument pour dire que la SNCF n'est pas efficace, et qu'elle fonctionnerait mieux si on la rendait totalement privée. Je ne suis donc pas d'accord avec vous pour considérer que le partenariat public-privé soit le modèle le plus efficace et, pour ce qui est du secteur stratégique de la santé et du médicament, j'estime que la constitution d'un pôle public nous permettrait de disposer d'une indépendance qui nous coûterait moins cher que la situation actuelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur :

Je veux simplement rappeler que le développement d'un médicament, de la recherche jusqu'au moment où l'un des produits qui en est issu peut se retrouver sur l'étagère d'une pharmacie, représente un coût minimum de 800 millions de dollars. Je ne suis pas persuadé que la puissance publique ait les moyens de mettre sur la table tout l'argent nécessaire à la recherche dans le domaine pharmaceutique : si elle le faisait, notre pays courrait à la faillite…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille, rapporteur :

Monsieur Quatennens, vous évoquez la création d'un pôle public du médicament à vocation internationale. Or, la recherche se fait déjà dans le cadre d'une coopération européenne et même mondiale, et je ne vois pas en quoi la création d'un pôle public français constituerait une amélioration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille, rapporteur :

La coopération existe déjà, et ce n'est qu'en raison de certaines lourdeurs administratives qu'elle peine à se développer. Nous considérons pour notre part que la France doit maintenir son excellence dans le domaine de la recherche médicale, et rester en mesure de produire et d'exporter des médicaments. C'est pourquoi je suis défavorable à votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

...de personnes souffrent d'au moins l'une des vingt-neuf affections de longue durée (ALD) énumérées dans le décret du 19 janvier 2011. Le nombre s'élève à 20 millions si l'on intègre les personnes obèses et les personnes en hypertension artérielle. De ce fait, 10 millions de nos concitoyens sont éligibles au dispositif « sport sur ordonnance » qui est innovant car il consacre une thérapeutique non médicamenteuse en termes de prévention de la survenue de pathologies et de ses récidives. Tous les acteurs, et en particulier la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), attendent que la HAS formule des recommandations ciblées, pathologie par pathologie, ainsi que des référentiels d'évaluation. Faute de recommandations, les délégués de la CNAM peuvent difficilement sensibili...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

... J'aimerais vous poser une question technique et deux questions plus générales. La question technique porte sur la mise en place de la VTR qui, au vu du site de la HAS, ne semble pas figurer dans le programme de travail de l'institution en 2018. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce dossier qui, depuis le 15 novembre 2017, semble ne plus évoluer. Notre pays est soumis à une très forte pénurie de médicaments dont certains sont vitaux : 530 médicaments ont été en rupture d'approvisionnement en 2017, ce qui représente une croissance de 30 % par rapport à l'année 2016. En dehors des risques professionnels, il n'est plus possible de se faire vacciner contre l'hépatite B dans notre pays, faute d'approvisionnement suffisant en vaccins. Des établissements de santé sont obligés de refaire des dosages d'anti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

La HAS est chargée d'évaluer, d'un point de vue médical et économique, les produits, actes, prestations et technologies de santé en vue de leur remboursement. Dans ce cadre, je souhaiterais vous interroger sur les difficultés d'accès aux médicaments innovants en France. Vous avez touché ce sujet du doigt en évoquant les missions transversales de la HAS, mais je pense tout particulièrement aux malades du myélome qui, à ce jour, ne peuvent disposer de traitements innovants. Les travaux de recherche clinique engagés durant la dernière décennie ont fait naître un véritable espoir de rémission pour ces malades. En 2015, l'Agence européenne des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi :

... la prise en compte de l'amélioration de la qualité de vie des patients comme critère central. Il me semble que le cas du Lévothyrox illustre particulièrement bien mes propos. Ce sujet, qui fait débat depuis maintenant plusieurs mois, met en lumière le rôle indispensable des associations de patients qui nous ont alertés et continuent à le faire sur les effets secondaires de la nouvelle version du médicament. Il semblerait que les quelque 17 000 patients concernés pourront se tourner, dans le courant du mois d'avril, vers un nouveau produit, le TCAPS. Pour l'heure, il faut préciser que si l'on a peu de recul sur ce nouveau médicament, les associations de patients semblent soulagées par l'arrivée de ce nouveau produit. Quel est votre avis concernant cet exemple précis ? Plus largement, ne pensez-vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Je suis ravi de vous voir arriver à la Haute autorité de santé : nous avons eu l'occasion de travailler ensemble lorsque vous étiez à la DGOS, et je connais votre énergie et votre volonté de faire avancer les dossiers. Vous avez indiqué que la HAS allait engager rapidement des travaux sur la réforme des modes de financement des médicaments innovants. En tant que rapporteur général du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), j'attire votre attention sur le fait qu'il ne s'agit pas seulement d'engager des travaux, car je crois que nous n'en sommes plus à ce stade. Ce sujet est sur la table depuis 2012, et il devient vraiment pressant. Dans le cadre du dernier PLFSS, nous avons eu un dialogue avec la ministre de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

Ma question vient en complément de l'intervention précédente : puisque vous nous avez dit votre volonté de travailler sur l'égal accès à l'innovation, je voudrais vous questionner sur les ASMR. Les associations de malades et la communauté scientifique s'interrogent beaucoup sur ce sujet. La France est aujourd'hui au cinquième rang en Europe pour l'accès aux médicaments innovants, alors qu'elle était encore récemment en deuxième position, derrière l'Allemagne : nous sommes désormais devancés par d'autre pays, notamment le Portugal et l'Espagne. Pensez-vous que la HAS doit davantage réfléchir à l'accès à l'innovation ? Quels leviers avez-vous identifiés pour votre part ? Le paradoxe est que les médecins chercheurs français sont sollicités par des pays émergents ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...ressentie. Ma première question porte sur les innovations en matière de santé, en particulier le développement des biotechnologies, qui peine à avoir lieu en France. Parmi les difficultés, les entreprises concernées pointent l'environnement administratif, notamment le rôle d'institutions telles que la HAS, responsable de l'évaluation médico-économique, ou encore l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui ne tiennent pas les délais prévus, faute de moyens, ce qui freine le rythme de commercialisation des produits. Comment pourrait-on réduire les délais et ainsi favoriser le développement des biotechnologies ? Je voudrais aussi vous interroger sur la borréliose de Lyme. Transmise par une morsure de tique, cette maladie entraîne des complications graves si elle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

...t un peu ce qui a été dit sur la télémédecine tout à l'heure : ne pensez-vous pas qu'il y a un chantier énorme devant nous ? Une désorganisation épouvantable est en train de s'instaurer : le recours à la télémédecine est très disparate et il me semble qu'il faudrait mettre un peu de l'ordre. J'en viens aux autorisations de mise sur le marché (AMM). Il a été question tout à l'heure de pénuries de médicaments et de l'accès des patients français à certains traitements dont on peut disposer dans d'autres pays de l'Union européenne. Ne croyez-vous pas qu'il est grand temps de réformer l'organisation des AMM, en ayant en tête, notamment, la comparaison avec le système allemand ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Madame Julienne, quelles sont vos intentions en matière d'évaluation du service rendu des médicaments ? Allez-vous encourager le déremboursement ou, au contraire, favoriser le remboursement ? Je prendrai l'exemple des phlébotoniques, très efficaces et souvent prescrits dans nos îles, où le climat est chaud. Allez-vous adapter le SMR en fonction du contexte local ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon, présidente :

Je vous remercie pour cette présentation à la fois personnelle et programmatique. Il est aujourd'hui question, à la suite du rapport Polton, d'améliorer l'évaluation des nouveaux médicaments en prenant en compte leur intérêt thérapeutique relatif. Partagez-vous cette recommandation, à l'heure où s'affirme la notion de pertinence des soins, et comment entendez-vous mettre en oeuvre cette nouvelle approche ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...rmi les missions de la Haute autorité de santé figurent les notions de renforcement de la qualité et de pérennité des soins. Celle-ci recouvre des sujets très importants, ce qui confère à votre fonction une importance particulière. La notion de pérennité m'évoque, en effet, la protection sociale, qui permet d'assurer l'accès aux soins à l'ensemble des Français, la recherche médicale, les nouveaux médicaments et dispositifs médicaux, et tant d'autres sujets qui relèveront demain de votre compétence. Je souhaiterais donc connaître votre approche d'un sujet qui est au coeur de l'actualité de notre commission ; je veux parler du problème de la démographie médicale et des déserts médicaux. Ma deuxième question portait sur la concertation avec les patients et leurs associations, mais vous y avez répondu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

J'associe à ma question mon collègue Marc Delatte. Le quotidien Le Monde a récemment évoqué la pandémie de diabète touchant 425 millions de personnes sur l'ensemble de la planète ; ce qui a pour corollaire la très forte hausse de la vente de médicaments antidiabétiques. Comme l'a indiqué Mme la ministre des solidarités et de la santé, la priorité dans les enjeux de notre politique de santé est la prévention, singulièrement par l'éducation. Il faut donc privilégier la prévention secondaire certes, mais surtout la prévention primaire, car nous pouvons inverser cette tendance si nous déployons une stratégie adaptée et efficace. La lutte contre l...