Interventions sur "marge"

142 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...Vous donnez le sentiment d'être un journaliste d'investigation sincère. Depuis quatre ans, nous essayons de donner plus de moyens aux établissements pour personnes âgées, et vous venez d'ailleurs de nous dire que l'argent public ne manquait pas. Vous avez affirmé tout à l'heure détenir des preuves tangibles de détournements de fonds publics – c'est ainsi que nous pouvons qualifier la pratique des marges arrières. Pouvez‑vous nous en dire plus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...mais peut-être était-ce les taux à court terme – étaient extraordinairement élevés, autour de 15 ou 16 %, avec des pics extravagants. Mon information statistique est-elle erronée ? Ma troisième question s'adresse à M. Martin. J'ai compris qu'on pouvait s'endetter puisque, si je puis dire, le roi ne meurt jamais, mais qu'il y a quand même un intérêt à limiter l'endettement car celui-ci réduit nos marges d'action budgétaire : il faut payer tout cela ! Ne nous trouvons-nous pas justement, et contrairement à ce que dit M. Blanchard et à ce que vous semblez indiquer, au bon moment pour se désendetter, avec cette situation où les taux de croissance sont supérieurs aux taux d'intérêt ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Dans votre tableau de l'évolution des salaires et de la productivité dans le secteur marchand, vous notez que la progression des salaires est supérieure aux gains de productivité. Selon vous, n'existe-t-il pas un risque de dégradation de la compétitivité des entreprises ou de leurs marges ? Ma deuxième question rejoint celle qui vient d'être posée : notre dette privée représente actuellement 133 % du PIB. Quelles sont les interactions entre dette publique et dette privée ? Des montants de dette privée et publique aussi élevés ne présentent-ils pas un risque pour notre économie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...qui contestent l'orthodoxie, mais aussi pour les défenseurs de l'orthodoxie puisque le taux de 3 % s'appliquait à une époque où la croissance, l'inflation et la dette étaient différents. Si j'en crois vos explications, ce n'est plus 3 % qu'il faut, mais 2,5 % si on ne veut pas augmenter la dette, voire 1,5 % si on veut la baisser. Pourriez-vous confirmer ce point ? Le deuxième point concerne les marges financières pour investir et la question de la dette utile, sachant que l'investissement ou les dépenses utiles ne sont pas forcément les mêmes pour les uns et les autres. Il faudrait déjà se mettre d'accord sur ce qui est utile ou ce qui ne l'est pas. Si l'utilité est de réduire la dette écologique, il faut tenir une comptabilité globale de l'impact de l'ensemble des investissements à la fois s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

L'observatoire des prix et des marges, relayé par le journal Le Parisien, révèle que le panier des produits « premier prix » est évalué à 98 € dans les hypermarchés alors qu'il atteint 116 € chez les hard-discounters. Comment expliquer cette différence ? J'imagine que vous disposez de cette donnée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Comme les prix sont attractifs chez les hard-discounters, on peut imaginer une marge de progression assez importante pour votre type d'enseigne. Comment expliquer par exemple que la part que représentent les discounters en Allemagne s'élève à peu près à 40 % contre un peu plus de 10 % en France ? Cela vous laisse une marge de progression importante. Cela s'explique-t-il d'une autre manière, par le comportement d'achat du consommateur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Pourrait-on aborder tout ce qui tourne autour des déréférencements, des pénalités, notamment logistiques et, puisque nous avons abordé la phase de négociation, des paiements de compensation de marge… ? En clair, toutes les mauvaises habitudes qui se sont plus ou moins institutionnalisées dans le monde de la distribution et des centrales d'achat et de négociation. Comment cela se passe-t-il chez vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

Je remercie Philippe Martin et le CAE pour ces travaux, notamment pour la deuxième note qui nous a été présentée, parce qu'il y a un véritable travail de recherche qui a été réalisé et des effets quantitatifs qui sont évalués et qui éclairent nos débats pour la première fois sur ces sujets. Si la baisse des charges n'a pas eu d'effet sur l'emploi, est-ce qu'elle a eu des effets sur les marges ou sur les rémunérations ? D'autre part, quand est-ce que l'on disposera d'une évaluation sur une durée suffisamment longue pour confirmer le constat et, par conséquent, les recommandations que vous faites ? Enfin, concernant la préconisation de revenir sur le pacte de responsabilité de 2016 et les allégements entre 2,5 et 3,5 SMIC, est-ce que l'on sait à peu près combien cela rapporterait au ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...s organisations patronales. La fédération distingue notamment les secteurs les plus exposés à la compétition internationale de ceux qui ne le sont que de façon marginale. Pour elle, les barèmes d'imposition en fonction du chiffre d'affaires conduisent les entreprises à fournir des efforts excessifs au regard de leurs capacités contributives réelles. Le chiffre d'affaires n'a aucun rapport avec la marge. Quel est votre regard sur ces réflexions de la Fédération des dirigeants commerciaux de France ? Ne pensez-vous pas qu'effectivement, en matière de compétitivité fiscale, l'effort fiscal doit être mieux ciblé sur les entreprises ayant vocation à exporter ? Cette logique me semblerait aussi plus favorable à un équilibre entre les politiques de l'offre et celles de la demande.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...e vos termes – et compétitivité. Rien n'indique que la baisse du coût du travail puisse se traduire systématiquement par de l'embauche et une amélioration de la compétitivité des entreprises. Cela dépend parfois du contexte et cela dépend aussi des dispositifs prévus. Le Conseil d'analyse économique reconnaît que même les allégements de cotisations peuvent être simplement répercutés en hausse des marges des entreprises éligibles, afin de pouvoir réserver des dividendes aux actionnaires. C'est d'ailleurs le cas des grands groupes qui distribuent une part toujours plus importante de la valeur ajoutée aux actionnaires, au détriment de l'investissement et de la recherche. Je rappelle quelques chiffres : il y a trente ans, les dividendes représentaient moins de 5 % de la richesse créée dans l'indust...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Sans citer de chiffres – nous gardons la confidentialité qui doit être la vôtre – nous allons parler de proportion. Une proportion infime est dans le fonctionnement de CWT. Une forte proportion se situe sur un pourcentage du chiffre d'affaires généré par l'industriel. Est-ce que vous pouvez considérer cela comme une marge prise sur la croissance de l'entreprise. ? Ou est-ce que vous considérez cela comme un véritable service physique ? Type data sharing ou autre. J'ai l'impression qu'il y a une certaine disproportion entre le service et la marge sur croissance, que l'on pourrait appeler marge arrière. Et je rappelle que dans le droit français, la marge arrière est interdite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...ale – aussi grosse que vous – pour aller s'implanter dans un autre pays. Sachant qu'en plus – vous venez de nous le dire en audition à huis clos – il n'y a qu'un infime pourcentage qui peut être considéré comme du service en dur. Donc, je me pose la question : à quoi servent les plusieurs dizaines de pourcents qui sont pris pour un taux de croissance ? Est-ce qu'on peut considérer cela comme une marge arrière ? Puisque derrière, il n'y a pas de service, car il n'y a pas de service en dur. Vous venez de nous le dire à huis clos. À quoi sert cette masse financière ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...rvice. Et que 4950 sont reversés à l'intégralité des maisons-mères qui composent CWT. Je ne remets pas en question la qualité du travail que vous fournissez. Je me pose la question du montant qui est facturé, parce qu'à un moment donné, quelqu'un paie, et celui qui paie au final c'est le consommateur. Expliquez-moi à quoi servent ces 4950 du montant. Ou est-ce qu'on peut considérer que c'est une marge prise sur la croissance ? Et à ce moment-là, il faut nous dire clairement : nous aidons les entreprises à croître, et comme elles ont de la croissance, nous leur demandons en tant que service de nous aider à développer CWT – et donc Carrefour et les maisons-mères – à l'international, et c'est pour cela que nous leur demandons un montant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...us nous dites que c'est un pourcentage de chiffre d'affaires. Il y a des services. C'est exactement le même fichier que l'on va donner à l'un ou à l'autre, sauf qu'il y en a un qui fait 200 millions d'euros, l'autre qui fait 50 millions d'euros. Donc, on fait ça au pourcentage du chiffre d'affaires. Vous comprenez à un moment donné qu'on est en droit de se poser la question : est-ce que c'est une marge arrière ? Ce qui s'est pratiqué pendant des années, et qui a été pénalement lourdement sanctionné chez certains. C'est ce qu'on appelle la marge arrière. Et là vous nous dites : on prend « x » millions d'euros à Genève, alors que le service de ces « x » millions d'euros ne représente au final que 150 du coût. On est en droit de se demander si ce n'est pas une marge arrière qui est versée dans u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

C'est extrêmement important ce que vous venez de dire. Tout à l'heure, on parlait de service. Il y a une prestation. Il y a une facture. Là, vous me dites qu'il y a eu une prestation. Donc, il y a eu une facture. Mais parce que la prestation a bien fonctionné, vous prenez une marge supplémentaire. Vous voyez, quand je vous amène depuis tout à l'heure à m'expliquer ce que c'est que cette disproportion, je pense qu'on est en plein dedans. Moi, j'appelle cela une marge arrière. Et je tiens à rappeler qu'aujourd'hui la marge arrière en France – même si c'est du gré à gré, même si c'est contractuel – est interdite. Maintenant, peut-être que je comprends mieux pourquoi l'entrepr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...s par des Directeurs généraux France. Ces multinationales – dont vous et vos dirigeants dites qu'elles font des profits importants – à force de négocier avec elles en France et d'exercer une pression sur elles, quand elles vont avoir des choix d'investissement à faire, elles vont réduire les investissements en France et développer des investissements à l'étranger pour répondre à vos desiderata de marge supplémentaire et pour satisfaire les distributeurs qui se sont regroupés en centrale d'achat avec d'autres opérateurs français ou européens. Et tout cela au détriment de l'emploi industriel en France et dans nos territoires. Mais qui êtes-vous pour juger de la pertinence d'un groupe international, pour le fragiliser en France et l'encourager à développer ses activités à l'étranger ? Cela ne vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Ne voyez-vous pas une contradiction quant au fait que vos négociateurs, vos acheteurs, demandent des compensations pour perte de marge ? Et dans le même temps, vous nous expliquez ici que vous êtes très soucieux du ruissellement et des retombées en termes de revenus pour les agriculteurs. Si vous commencez une négociation – c'est ce qui nous a été expliqué par un certain nombre de fournisseurs – cela commence systématiquement en déflation. On leur demande une compensation pour perte de marge. Ces éléments-là sont très citoyens, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Ceux qui nous ont expliqué que cela se passait bien se comptent sur les cinq doigts de la main. Il faut dire les choses comme elles sont. Cela veut dire qu'il y a encore des marges de progression aussi dans la qualité, sur les pratiques déloyales, abusives. On a des listes qui paraîtront dans le rapport final de M. le Rapporteur. Est-il fréquent qu'il y ait des problèmes qui tournent autour de la question des livraisons, des retards de livraison, des ruptures de stock, des problèmes d'approvisionnement de vos magasins ? Et je voudrais aborder les questions des pénalités ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Bessot Ballot, Députée :

Nous sommes quelques-uns à venir de la société civile et il se trouve que dans nos emplois précédents, quelques-uns ont eu à travailler avec la GMS. C'est mon cas. Je n'en veux pas aux Intermarché indépendants de secteur, de territoire, qui sont à leur compte, qui font un travail pas possible, qui eux aussi réduisent leurs marges sans arrêt. Eux aussi sont pris dans un piège, dans un circuit infernal qui est assez lourd. Par contre, au niveau des centrales d'achat quand je vois que c'est par exemple déconseillé aux femmes enceintes d'aller dans un box de négociation, c'est très lourd. Quand vous dites que vous essayez au minimum d'imputer des frais de retard à un fournisseur… vous ne devez pas faire « au minimum », si c...