Interventions sur "masque"

1018 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

Beaucoup a été dit, sera dit ce soir et continuera de l'être demain sur les masques. Commençons par les critiques : beaucoup s'épanchent et se demandent pourquoi la France, puissance mondiale, n'a pas été en mesure de fournir des masques à ses citoyens dès le début de la crise. Les mêmes ont dû être, par le passé, des pourfendeurs de la ministre de la santé au moment de l'épidémie H1N1, Mme Roselyne Bachelot, critiquée pour avoir été « trop prudente ». Ces mêmes personnes ont p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

La crise majeure que nous sommes en train de traverser nous montre que nous ne sommes malheureusement pas à l'abri de crises sanitaires de grande ampleur, qui nécessitent des pouvoirs publics une analyse, une réflexion, une anticipation et une préparation à l'échelle centrale, mais également locale, qui ont cruellement fait défaut. La question du port du masque fait l'actualité depuis le début de la crise sanitaire : nous avons assisté à de multiples tergiversations et changements de doctrine du Gouvernement, qui ont créé une véritable défiance et considérablement accru le fossé avec la population. Le Gouvernement a considéré, dans un premier temps, que le masque n'était pas utile et ne l'a pas recommandé. Parallèlement, les collectivités locales – rég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Le port du masque doit être généralisé, en priorité pour ceux qui sont en première ligne. Nous devons également organiser leur distribution, qui a été très difficile pendant la crise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Trois semaines après une première séance consacrée, dans le cadre d'une semaine de contrôle, à la gestion des stocks de masques, nous voici à nouveau réunis pour en débattre, cette fois à l'initiative du groupe Socialistes et apparentés, qui a souhaité borner le débat à la législature en cours. Or chacun ici doit avoir l'honnêteté de reconnaître qu'on ne peut évaluer la gestion du stock de masques en adoptant une vision si minimaliste. Il nous semble plus sensé d'analyser la gestion du stock stratégique de masques sur le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Les diverses commissions d'enquêtes installées récemment auront pour prérogative de faire la lumière sur la gestion des stocks de masques, non pas depuis 2017 mais depuis 2009.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...inistre, pouvez-vous nous éclairer sur les intentions du Gouvernement concernant une telle doctrine pour les prochaines années ? Comment sera-t-elle organisée ? Quels financements seront alloués ? Surtout, comment envisagez-vous d'améliorer la gestion de ce stock, notamment pour la rendre plus transparente ? Par ailleurs, nous avons appris au cours des derniers jours qu'un nombre significatif de masques, commandés massivement au plus fort de la crise, ne trouvaient plus preneur. Dès lors, des stocks – puisque c'est de cela qu'il est question – s'accumuleraient. Comment seront-ils gérés ? Quelle marges de manoeuvre seront accordées aux collectivités territoriales qui se sont investies dans leur acquisition ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

La gestion des stocks de masques a fait couler beaucoup d'encre et fait résonner bien des voix – et ce n'est certainement pas terminé. Aborder cette question pour la période allant de 2017 à 2020 ne dispense pas de se pencher sur la situation initiale des stocks, s'agissant notamment des équipements indispensables à la protection des personnels de santé les plus exposés que sont les masques FFP2. Les premières évolutions de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Pendant la crise du covid-19, notre pays a fait face à une pénurie de masques, cela a été rappelé. Après les controverses qui ont eu lieu, il me semble important de connaître la vérité sur la gestion des stocks ; les éléments que vous pourrez nous apporter nous permettront d'engager une discussion sur les enseignements à tirer, afin de ne pas retomber dans les graves errements que nous avons connus. Cette pénurie a eu des conséquences directes sur la santé des Français, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Pendant de nombreuses années, les gouvernements successifs ont maintenu des stocks très importants de masques. Puis la doctrine de gestion des stocks a été modifiée. Ainsi, au début du précédent quinquennat, il a été décidé que celle-ci était transférée aux hôpitaux et aux entreprises. Les hôpitaux étaient-ils informés des stocks au niveau national afin d'adapter leurs commandes ? Avaient-ils les moyens financiers de leurs ambitions ? De nombreux professionnels ont été surpris d'apprendre que le stock ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Il est donc surprenant d'entendre l'ancienne ministre de la santé déclarer : « On ne peut pas dire que les stocks n'ont pas été maintenus lorsque j'ai été ministre. » « On peut tout fuir, sauf sa conscience », disait Stefan Zweig. Votre ministère avait-il connaissance des lieux de stockage des masques ? Vous avez reconnu qu'un nombre important de masques avaient été détruits depuis 2017, parce qu'ils étaient moisis ou périmés. Comment un masque chirurgical peut-il moisir s'il n'est pas stocké dans de mauvaises conditions ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Ma question sera simple : qui décide ? Qui décide de la gestion du stock de masques en France ? Qui s'assure que celui-ci est suffisant pour prévenir une catastrophe sanitaire de grande ampleur ? Depuis 2013 et le rapport du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, la doctrine semble simple. L'État gère les masques chirurgicaux ou anti-projections, nécessaires pour protéger l'ensemble des citoyens en cas de risque sanitaire, tandis qu'il revient à chaque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Plus jamais ça, plus jamais de pénurie de masques pour nos soignants et nos concitoyens quand une épidémie frappe notre pays. Plus jamais ça, plus jamais de soignants qui doivent utiliser des masques périmés, partiellement inefficaces pour se protéger eux-mêmes et leurs patients d'une contamination croisée. Plus jamais ça, plus jamais de pénurie organisée par la décision d'abandonner les stocks centraux sous la responsabilité de l'État en pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...fiques s'accordent sur le fait que la déforestation et le réchauffement climatique sont une des causes du coronavirus. En effet, les animaux, privés de leur habitat naturel, se rapprochent des zones habitées et entrent plus en contact avec les êtres humains, ce qui accroît le risque de contaminations et de nouvelles pandémies. Face à celui-ci, que comptez-vous faire pour reconstituer un stock de masques ? Quelle sera votre attitude à l'égard des entreprises qui ont fabriqué des masques ? Achèterez-vous leur production pour sauver des emplois et des entreprises ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Faute d'avoir été anticipée, la constitution des stocks a été menée dans l'urgence. Les entreprises françaises auxquelles on avait enjoint de se lancer dans la production de masques au plus fort de la crise peinent déjà à trouver des acheteurs. Elles ont été plus de 400 à breveter des masques et à investir pour répondre à la demande de nos concitoyens. Or des stocks entiers de masques grand public en tissu, fabriqués dans les usines françaises, ne sont pas vendus car la demande ne suit pas. Pourquoi ? Parce que les Français auraient plus confiance ou préfèrent utiliser les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Ma question ressemble en tout point à celle posée par Albane Gaillot. Porter un masque est devenu un geste de plus en plus fréquent, et c'est heureux. Cela fait partie des gestes barrières devenus familiers à une grande partie de la population. Cependant, le port du masque en tissu n'est pas encore majoritaire, alors que ce dispositif, ramené à une utilisation journalière, est moins coûteux – en moyenne 30 centimes d'euros – , plus écologique, car le tissu peut être recyclé, et ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ant pas posée seulement à l'échelle et en référence à la crise sanitaire. À Rouen, en septembre 2019, lors de la catastrophe Lubrizol, dès les premières minutes de l'incendie, à deux heures quarante-huit du matin, l'incertitude règne quant à la toxicité des produits embrasés. Je cite le directeur départemental de la santé publique, à la suite de la commission d'enquête sénatoriale : « Vingt-cinq masques de type NRBC se trouvaient à disposition localement à l'hôtel de police et ont pu, pour certains, être distribués aux fonctionnaires en relève avant huit heures. Vers huit heures trente, il a été demandé aux pompiers de mettre à disposition des masques papier FFP2 pour les policiers qui sont parvenus, pour 100 d'entre eux, après onze heures, puis un deuxième lot de 500 pour le week-end et les jo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

Dès le 15 mars, j'ai troqué mon costume de député pour celui de matelasseur-couturier. En temps de guerre, il m'a semblé indispensable d'être au front, sur le terrain. Dans ma circonscription, les établissements Malterre, seuls producteurs de tissu rescapés de l'industrie textile locale, se sont engagés à produire des masques dont nous avons fait valider les performances de filtration et de perméabilité par la DGA – direction générale de l'armement. Je revois encore ses dirigeants me dire : « Nous avons des machines, du tissu, un savoir-faire et il nous semble naturel d'en faire profiter notre pays et d'aider prioritairement le secteur médico-social de la région. » Ce sont des dizaines de bénévoles qui se sont mobil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Pour débattre loyalement de la gestion des masques, j'estime qu'il est important de se remémorer quelques épisodes. En 2008, l'État achète trop de masques ; on crie au scandale. Si l'on garde des masques pour rien, cela coûte trop cher et l'on crie encore au scandale. En 2011, le Gouvernement répartit le stock et décide que les employeurs privés et publics, comme les hôpitaux et les services d'urgences, seront eux-mêmes responsables de l'équipe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

… labellisés AFNOR et « made in France ». Nos concitoyens avaient très peur de ne pas avoir de masque le 11 mai. Aujourd'hui, beaucoup oublient que le masque est une barrière indispensable dans les lieux publics lorsque la distanciation physique n'est pas possible. Nous avons fait beaucoup de sacrifices pour enrayer l'épidémie. Alors que déconfinement rime de plus en plus souvent avec relâchement, ne pensez-vous pas, monsieur le ministre, qu'il faut faire une nouvelle campagne de sensibilisation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

Il y a trois mois, on manquait de masques. Depuis 2017 ou avant – nous ne savons plus, en définitive – , on détruit des masques sans en commander de nouveaux pour les remplacer. Aujourd'hui, les entreprises françaises qui fabriquent des masques en tissu se retrouvent dans le rouge et seront peut-être, demain, au bord du dépôt de bilan. Comment comptez-vous aider ces entreprises ? Comment entendez-vous inciter ceux qui ont besoin de masq...