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C'est un plaisir de vous retrouver, amiral, après les belles fêtes du 6 juin sur les plages de Colleville-Montgomery en l'honneur des commandos Kieffer. Vous avez évoqué dans votre présentation un drone remarqué et vous militez pour l'accroissement conséquent du nombre de drones marins dont les missions sont multiples : lutte anti sous-marine, secours en mer, lutte contre les trafics de stupéfiants. Où en sont vos demandes ? La France dispose-t-elle du savoir-faire et des facultés d'innovation nécessaires au d...
J'aimerais, amiral, que vous reveniez sur l'incident survenu avec la marine chinoise dans le détroit de Taïwan au mois d'avril. Pouvez-vous nous donner des précisions sur sa nature ? D'autres forces navales, notamment les marines américaine et britannique, essaient de faire respecter le droit international de manière stricte. La limite des 12 miles marins ne peut se justifier que par rapport à des îles r...
Je vous remercie de m'accueillir dans la commission de la défense nationale et des forces armées. Je vous remercie, amiral, pour votre présence et votre disponibilité pour répondre à nos questions. La diplomatie française a réitéré la volonté de la France de continuer à naviguer en mer de Chine méridionale, une zone de tension avec Pékin qui se dispute de nombreuses îles avec les pays voisins. Pouvez-vous reve...
Amiral, un grand merci pour la richesse et la précision de vos réponses.
Pour notre seconde audition sur l'impact de l'éolien en mer, nous recevons le collectif pour un littoral sans éolienne (PULSE), représenté par MM. Olivier Becquet, artisan pêcheur en Manche, Julien Thehorel, artisan pêcheur en Bretagne, Sylvain Gallais, artisan pêcheur dans l'Atlantique, Philippe Gendreau, entrepreneur en conserverie, et maître Morvan Le Berre, avocat. La question du conflit entre les différents usages de l'espace maritime est un aspect ...
...tué cette commission d'enquête parce que nous avions le sentiment que certains citoyens n'étaient pas écoutés et que les projets se faisaient sans eux. Nous avons, dans un premier temps, évalué le coût budgétaire et l'équilibre économique, et nous travaillons à présent sur l'acceptabilité sociale. Vous avez développé un argumentaire très convaincant. Premièrement, vous nous dites que l'éolien en mer est la caricature de l'éolien terrestre. Contrairement au paysan qui peut continuer à travailler, le pêcheur ne le peut plus. Cela a donc un impact sur les conserveries à terre qui sont tributaires à 100 % de la zone de pêche. Si celle-ci est réduite, votre part deviendrait congrue. Deuxièmement, vous avez insisté sur l'impact environnemental. Les parcs éoliens représentent un risque pour la bio...
. La Fédération éolienne, lorsque nous l'avons reçue, nous a présenté un sondage qui montre que 80 % des riverains sont favorables à l'éolien. Ne seriez-vous pas tout simplement les 20 % restants ? L'éolien en mer ne serait-il pas très populaire ? Quelle est votre perception du soutien des populations ?
Il y a un mois, nous recevions ici Jean-Louis Bal le président du Syndicat des énergies renouvelables, qui nous déclarait que le projet du Tréport est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Je crois que c'est bien l'illustration de l'aberration de ce projet. Je l'ai vécu de l'intérieur puisque j'étais à l'époque élu local au département et dans ma commune de Mers-les-Bains située face au parc. Ce projet se situe dans le périmètre du parc naturel marin situé entre les estuaires de la plaine de Picardie et de la côte d'Opale. Il s'agit d'une zone extrêmement riche en termes de biodiversité et un plan de gestion ambitieux – auquel Olivier Becquet a participé – a été mis en place pour la sauvegarder. Puis, on a nous a retiré le droit de veto pour le confier ...
... services de l'État : il y a une dizaine d'années, on nous a vendu le parc en évoquant le fait que nous aurions un droit de veto quant aux installations qui figureraient dans le périmètre du parc et qui seraient incompatibles avec le plan de gestion que nous avions eu tant de mal à mettre en place. Puis, au moment où l'ordre du jour appelait à nous prononcer sur le projet du parc des éoliennes en mer, l'Agence française de la biodiversité a repris le droit de veto. Donc au lieu d'émettre un avis conforme, nous avons émis un avis simple et l'AFB a émis un avis conforme favorable au parc. Vous imaginez bien la colère qui s'en est suivie ! Cela a conduit à la démission collective. Nous avons ensuite remis en place une gouvernance pour reprendre la main, mais nous avons perdu plusieurs acteurs. ...
...dans l'île d'Oléron et Royan, et puis il y a aussi, dans mon département, La Rochelle. Ce serait intéressant de garder le contact avec l'un d'entre vous. Nous devons remettre ce rapport le 17 juillet prochain et l'on pourrait signaler les problèmes que vous avez évoqués et qui représentent une menace pour l'avenir de la pêche durable et responsable. Êtes-vous allés voir d'autres parcs éoliens en mer dans d'autres pays et quelles conclusions en avez-vous tirées ?
Toute activité a un impact sur l'environnement. La question est de savoir si l'on est capable de gérer cet impact et de le contenir à un niveau acceptable. Pourriez-vous nous faire parvenir une liste de propositions formelles qui permettraient à l'éolien en mer d'être une pratique saine, compensée, et que vos revendications soient entendues ? Nous pourrions ensuite les faire expertiser.
Merci beaucoup pour cette audition. J'espère qu'elle aura permis de montrer à ceux qui nous regardent que le Parlement s'intéresse à tous les aspects des énergies renouvelables et donne la parole à tous.
Vous avez rappelé les contraintes lorsque les sous-mariniers sont immergés pendant de nombreux jours loin de leurs familles et, dans une interview récente, vous avez parlé de la fidélisation des sous-mariniers. Je sais qu'il y a beaucoup d'inquiétude dans toutes les armées françaises. Avez-vous pris des dispositions pour fidéliser les sous-mariniers en termes de statut, de grille indiciaire ? Pour vous, faut-il un renouvellement régulier au niveau des sous-mariniers ...
Merci pour cet exposé captivant. Du point de vue des technologies et des capacités, comment nous situons-nous face à des grandes nations maritimes et sous-marines comme la Chine, les USA, l'Inde, la Grande-Bretagne ? C'est un sujet essentiel en relation directe avec la dissuasion nucléaire. Pouvez-vous, en quelque sorte, décrire le « podium » technologique en la matière ?
...les moyens de redondance dont nous disposons ? Concernant les équipages, on s'inquiétait fut un temps à Brest de la présence d'étudiantes chinoises nombreuses en ville. Comment fait-on pour évaluer les relations de nos personnels ? Nos FREMM ont d'excellentes capacités de lutte ASM, mais quelles sont les capacités de nos ennemis à pister de manière permanente le SNLE qui assure la permanence en mer ?
...st de porter seize missiles qui sont un concentré de technologie extraordinaire. Êtes-vous sûr de la capacité de départ de ces missiles ? Fait-on assez d'essais ? Combien en fait-on ? Vous avez parlé à plusieurs reprises des simulateurs. Comment bâtit-on les programmes de simulateurs ? Qui les fabrique ? Qui les conçoit ? Il arrive de plus en plus souvent que des bateaux soient bloqués en haute mer par des filets dérivants. Ce risque existe-t-il pour les hélices de nos sous-marins ?
...snay s'étend sur plus de 500 hectares et constitue l'un des hauts lieux de la stratégie maritime française puisqu'il abrite depuis près de cinquante ans le plus important des CTM. Le choix à l'époque de ce site était lié à la faible densité de population alentours. Sur place, près de la moitié des 200 personnels oeuvrent à sa protection du site, avec une compagnie de fusilliers marins et de gendarmerie maritime, et la sécurisation des communications électromagnétiques est tout aussi cruciale. Mais comme me l'a signalé mon collègue François Jolivet, député de l'Indre, certaines implantations à proximité du CTM peuvent être – sans tomber dans la paranoïa – considérées localement comme troublantes. Par exemple, une université chinoise est installée dans la base militaire jouxtant l'aéroport de C...
Merci, amiral. Je pense que vous avez répondu très précisément à l'ensemble de nos questions.
...é générale énergies renouvelables) M. Jérôme Pécresse, président-directeur général, accompagné de M. Sebastien Duchamp, directeur des relations publiques. La société General Electric Renewable Energy a été créée en 2015 avec un siège en région parisienne. Vous êtes une entreprise mondiale dont l'activité porte sur les techniques permettant d'offrir des solutions d'énergie éolienne en terre et en mer ou d'énergie hydroélectrique. Le stockage, l'énergie solaire et les solutions réseaux font également partie des solutions d'énergie renouvelable qu'elle fournit. L'usine de Saint-Nazaire est dédiée à la fabrication de génératrices et de nacelles d'éoliennes, tandis que l'usine de Cherbourg se consacre à la fabrication de pales. À Nantes est implanté un centre d'ingénierie, de recherche et de dév...
Merci Monsieur le directeur général. Vous avez dit que vous étiez présent dans l'éolien terrestre et maritime, les réseaux et l'hydroélectrique ?