Interventions sur "municipaux"

258 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Confirmez-vous que l'installation des conseils municipaux d'ores et déjà élus pourrait avoir lieu à partir du 25 mai ? Je remarque que les élus locaux et des parents continuent à s'interroger sur le protocole sanitaire, les limites des responsabilités et l'apparition de la maladie dite de « Kawazaki ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Quel est le calendrier des modifications qui doivent être apportées à la loi sur l'état d'urgence sanitaire, dans l'attente de la publication, le 23 mai, du rapport du conseil scientifique ? Comment envisagez-vous de régler le fonctionnement transitoire des EPCI entre l'installation des conseils municipaux renouvelés dès le premier tour et la tenue du second tour ? Un maire qui n'aurait pas été élu au premier tour pourrait-il conserver de façon temporaire la présidence d'un EPCI ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Pour les EPCI, qui alimentent la commande publique locale, 2020 risque d'être une année blanche en matière d'investissements. Que va-t-il se passer dans les cas où leur président n'est plus élu dans sa commune ? Pourra-t-il conserver son poste jusqu'à l'achèvement du processus électoral, une fois les premiers conseils municipaux installés ? Plus généralement, quel scénario électoral privilégiez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Aux termes de loi « engagement et proximité », les exécutifs des communes de moins de 1 000 habitants peuvent siéger avec des conseils municipaux auxquels il manque deux élus. Au regard de cette disposition, comment considérer les conseils municipaux qui n'ont été que partiellement élus lors du premier tour des élections municipales de mars ? Dans les 5 000 communes dont le conseil municipal reste à élire ou à compléter, quelle est la part des communes de moins de 1 000 habitants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

...échéance du 10 mai constituera donc une étape clé dans la prise de décision. Toutes les mesures que nous prendrons devront s'appuyer sur le rapport des autorités sanitaires et tenir compte de la situation sanitaire du pays au moment où nous nous prononcerons. Aujourd'hui, il nous faut prendre des décisions importantes dans trois domaines : s'agissant, tout d'abord, de l'installation des conseils municipaux ; s'agissant, ensuite, du renouvellement des EPCI, les établissements publics de coopération intercommunale ; s'agissant, enfin, de la situation des 5 000 villes dans lesquelles aucun candidat n'a été élu au premier tour. Sur ces différents sujets, le texte propose en réalité des mesures cohérentes. En ce qui concerne l'installation des conseils municipaux et le renouvellement des EPCI, le Sénat ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...on intelligente et consensuelle en nous offrant des assurances plus grandes sur la tenue du second tour, sans la rendre toutefois certaine puisque tout dépendra de l'évolution de la situation sanitaire du pays. Évitons les larmes, les cris et les difficultés à nos compatriotes et aux candidats toujours en lice pour lesquels la date du 31 mars, à laquelle devrait prendre fin le mandat des conseils municipaux sortants, paraît encore bien lointaine, et cherchons ensemble la meilleure solution possible. Nous y sommes, quant à nous, tout disposés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...ntré, à l'inverse, l'importance d'examiner la situation d'une seconde catégorie de communes – elles sont un peu plus de 5 000 – qui, quelle qu'ait été la configuration politique, n'ont pas acquis, par le vote des électeurs, un conseil municipal en situation de gérer la ville. Il était sage, bien entendu, compte tenu des recommandations des scientifiques, de reporter le second tour et les conseils municipaux d'installation, et de prolonger le mandat des conseils municipaux. Si j'avais dû, en 2001, lorsque j'ai été élu maire d'une commune qui n'était pas dirigée par mes amis, gérer, au moment de ma prise de fonction, une crise comme celle que nous connaissons, je n'en aurais pas été capable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Le maintien du premier tour des élections municipales alors que la situation sanitaire du pays s'aggravait et que vous saviez que le second tour ne pourrait avoir lieu interroge. Cette décision, fondée sur un avis du conseil scientifique, a des conséquences importantes. Tout d'abord, dans les villes où des listes ont été élues dès le premier tour, les conseils municipaux d'installation ne pourront se tenir avant plusieurs semaines. En outre, certains candidats du premier tour n'ont pas recueilli au moins 5 % des suffrages exprimés en raison du discours anxiogène du Premier ministre la veille du scrutin et de l'abstention massive qu'il a entraînée, de nombreux Français ayant préféré rester chez eux. Cette situation exceptionnelle justifierait d'ailleurs que l'on ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

J'aimerais vous faire part de trois observations, monsieur le ministre. La première est que la prolongation des mandats des conseils municipaux et intercommunaux, sous réserve qu'ils se contentent d'expédier les affaires courantes et d'appliquer les décisions antérieures, paraît raisonnable. Néanmoins, la liste du maire sortant a été battue dans de nombreuses communes et, dans certains cas, aucun des nouveaux élus n'appartient au conseil municipal sortant. Il ne sera donc pas facile de leur faire admettre que c'est ceux qu'ils ont battus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

… les circulaires adressées aux maires par les préfets n'avaient aucune base légale. Rien n'interdisait à ces élus de se réunir. L'amendement no 263 du Gouvernement indique que les délibérations de ces conseils municipaux « sont sans effet », ce dont on ne peut se satisfaire. On pourrait, en revanche, différer la prise de fonction des conseils municipaux à une date fixée ultérieurement, au terme du mandat des équipes sortantes. Une telle mesure pourrait être défendue, contrairement à l'annulation pure et simple des délibérations des conseils municipaux d'installation. Monsieur le ministre, je vous parie une boute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...maines, nous sortirons de la crise. Nous pourrons alors reprendre une vie normale et doter nos institutions d'outils de gouvernance permettant de surmonter la crise économique qui suivra nécessairement la crise sanitaire. Le volet électoral repose sur une autre hypothèse, qui s'apparente plus à une volonté : celle d'un maintien des effets du premier tour, qu'il s'agisse de l'élection de conseils municipaux complets ou de la définition des règles du jeu du second tour. Malheureusement, depuis quelques jours se répand l'idée selon laquelle la sortie de crise d'ici quelques semaines serait loin d'être acquise, ce qui justifierait la recherche d'une solution pour annuler complètement le premier tour. Nous nous y refusons. Nous continuons de croire que nous allons nous en sortir grâce à notre action. I...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

C'est un élément à prendre en considération : il n'est pas nécessaire de disposer de trois mois pour organiser le second tour. S'agissant de l'amendement no 132, il vise à s'assurer que nous sauverons le premier tour « conclusif », si je puis m'exprimer ainsi, là où les conseils municipaux ont été désignés au complet, et à fixer les règles d'installation de ces derniers dès lors que le conseil scientifique le permettra. Dès que la contrainte sanitaire sera levée, l'installation des nouveaux conseils municipaux aura lieu dans le délai usuel suivant l'entrée en fonction des nouveaux élus – le vendredi soir, le samedi ou le dimanche qui suivent, sauf si le délai est trop court, auquel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Cet amendement du groupe Les Républicains vise à assurer la pérennité des délégations consenties aux maires intérimaires, si je puis m'exprimer ainsi. Nous avons prolongé les mandats des conseils municipaux sortants jusqu'à la date d'installation des nouveaux conseils municipaux, car nous avons considéré que, pour gérer la crise en cours, nous avions besoin des maires – au même titre que des préfets – et de leurs moyens. Pour que nous puissions les mobiliser à cette fin, ils doivent être pleinement capables d'agir et disposer des délégations des conseils municipaux. Le présent amendement vise unique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...nfinement. Toutefois, je rappelle qu'ils se sont contentés d'appliquer la loi en vigueur. La situation est très complexe. Si nous devions repousser l'amendement du Gouvernement – telle n'est pas mon intention – , nous ferions coexister deux systèmes : dans l'un, des maires au mandat prorogé ; dans l'autre, des maires élus au premier tour. Bien entendu, tous seraient accompagnés de leurs conseils municipaux respectifs. On voit bien qu'il n'est pas possible de ne rien faire. J'émets donc un avis favorable à l'amendement, à regret – chacun l'aura compris – , car même s'il n'existe aucune solution satisfaisante au problème, il faut bien que nous en trouvions une.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Les conseillers municipaux élus ont été convoqués par le maire sortant, en toute légalité. Ils se sont rendus à cette convocation. Ils ont élu leur maire et leurs adjoints. On ne peut pas accepter que leur délibération soit privée d'effet ! Le texte dont nous discutons en ce moment même n'existait pas lorsqu'ils se sont réunis. Nous ne pouvons pas adopter un projet de loi avec effet rétroactif qui leur donnerait tort !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ibération est sans effet, dès lors qu'elle est parfaitement légale. Si l'amendement devait être adopté définitivement demain et que cette disposition faisait l'objet d'un recours devant le Conseil constitutionnel, soit dans le cadre du contrôle a priori, soit dans le cadre d'une QPC, je n'en donne pas cher. Il est au contraire tout à fait convenable de différer la prise de fonctions des conseils municipaux élus. Qu'en pensez-vous, monsieur le ministre ? Pour ma part, je ne peux pas voter un amendement manifestement inconstitutionnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

... les délibérations visées sont nulles et non avenues, donc dépourvues d'effet, c'est considérer que les élus concernés ont manqué de sérieux et n'ont pas pris leurs responsabilités, alors même que la loi dont nous nous prévalons est en cours d'élaboration. Cela n'a vraiment pas de sens ! La solution proposée par notre collègue Charles de Courson me semble être la meilleure possible. Les conseils municipaux se sont réunis, oui ; ils ont désigné leurs instances, oui ; mais la date de leur entrée en fonction doit être différée pour les raisons sanitaires que nous connaissons. Dans le même état d'esprit, les conseils municipaux élus au premier tour qui ne peuvent pas être installés attendront peut-être les cinq jours francs après la levée de l'état d'urgence sanitaire pour se réunir. Le tout est cohére...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Avec cet amendement, nous passons à l'échelon territorial supérieur que sont les EPCI à fiscalité propre. La rédaction issue du compromis politique précédent, qui permet l'installation des conseils municipaux composant l'EPCI issus du premier tour, organise un régime transitoire au niveau de l'EPCI. Ce régime transitoire n'a plus lieu d'être puisque les conseils municipaux sortants, donc les conseils communautaires sortants, sont maintenus en fonction. C'est pourquoi nous proposons que le régime transitoire imaginé pour les EPCI soit supprimé. J'entends qu'il peut y avoir discussion dans le cas où un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je vous demanderai de retirer cet amendement. Vous avez raison de dire que le mécanisme envisagé pour les EPCI est un peu différent de celui qui vaut pour les communes. Il existe un lien fort, essentiel, entre les élus du bloc communal : tous les élus municipaux sont conseillers communautaires, sans exception. En introduire une risquerait de poser un problème de constitutionnalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Soit. Mais puisque les conseils municipaux seront prorogés, il y a peu de chances que le président de l'EPCI ne soit plus conseiller municipal, ce risque n'existant que dans le cas où la commune dont il provient aurait perdu son siège entre les deux mandatures pour des raisons démographiques. Le système fonctionne bien : je vous propose donc d'en rester là.