Interventions sur "né"

796 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Hennion :

Cet amendement vise à clarifier la notion de « dones non identifiantes ». Il s'agit en effet de dones à caractère personnel, régies par le règlement géral sur la protection des dones – RGPD. Or certaines dones pourraient être indirectement identifiantes. Nous parlons ici de périodes très longues, mais aussi de techniques qui évoluent très vite : nous ne savons pas ce que sera, dans quelques anes, une done directement ou indirectement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

J'entends votre demande, et je sais que c'est une réflexion que vous menez avec notre collègue Paula Forteza, qui travaille beaucoup sur ces sujets. C'est un débat que nous avons eu en commission. Les termes que vous proposez ne me semblent pas correspondre exactement aux mêmes dones. Comme en commission, je suggère le retrait de l'amendement ; à défaut, un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Hennion :

Dans le cas où il faut accéder, pour des raisons médicales, à des informations sur le donneur, comment saurez-vous si certaines dones ne pourraient pas être indirectement identifiantes, et permettre d'identifier celui-ci ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Hennion :

Vous décrivez des dones directement identifiantes, madame la ministre. Il conviendrait peut-être de parler alors d'employer ce terme : des dones « directement identifiantes ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

Ces dispositions sont nouvelles, et il y a peut-être un problème de formulation. Ce qui est prévu, c'est qu'un enfant d'une PMA puisse choisir, à sa majorité, s'il a besoin de se construire un récit gétique, d'avoir accès soit à l'identité du donneur, soit à des dones non identifiantes. Il aura finalement le choix entre trois blocs : dones non identifiantes ; dones identifiantes ; ou l'ensemble de toutes les dones connues. Il est tout à fait possible que certains choisissent de ne recevoir que des don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Je vais présenter cet amendement en disant tout de suite qu'il ne me satisfait pas tout à fait moi-même. Imaginons un enfant d'un don et qui présente un tableau clinique particulier ; le médecin qui s'occupe de cet enfant souhaiterait alors pouvoir accéder aux dones médicales du donneur. Dans ce cas, l'amendement prévoit un passage par le DMP – dossier médical partagé – du donneur, à condition que celui-ci en autorise l'accès au médecin de l'enfant, soit par l'intermédiaire de la commission, soit – ce qui fait l'obje...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

C'est effectivement un sujet dont la commission a longuement débattu et qui a beaucoup occupé nos collègues sur tous les bancs. Nous avons beaucoup échangé sur ce sujet parce que nous étions très préoccupés par cette question. le deuxième alia de l'article prévoit déjà qu'un médecin peut accéder aux informations médicales non identifiantes en cas de cessité médicale au béfice d'une personne conçue à partir de gamètes issues d'un don ou au béfice d'un donneur de gamètes. En outre, aux termes de l'alia 25, la commission a l'obligation de se prononcer, à la demande du médecin, sur le caractère non identifiant de certaines dones...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

La disposition dont Mme la ministre vient de parler figure à l'article 9, modifié par la commission. Le texte originel prévoyait, dans le cas où une anomalie gétique serait identifiée chez un tiers donneur, que l'information puisse être transmise à l'enfant du don, et inversement. Désormais, cette alerte est impérative, ce qui satisfait votre demande sur le terrain gétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

Nous avons eu aussi ce débat en commission et certains couples – dont les époux Kermalvezen qui, je crois, nous écoutent depuis les tribunes – nous ont dit qu'ils n'avaient pas pu opérer cette vérification avant de se marier. Depuis, l'article L. 1244-6 a été modifié et la cessité médicale a remplacé la cessité thérapeutique. En effet, l'accès à ces informations leur avait été refusé au motif que le risque de consanguinité ne serait pas un risque thérapeutique. Désormais, la consanguinité relève bien de cette notion de cessité médicale, je tiens à le réaffirmer pour les magistrats qui se poseraient la question. C'est donc une demande de retrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias, rapporteure de la commission spéciale :

Le présent amendement vise à inscrire la mention du mode de conception au sein du dossier médical partagé de l'enfant conçu à partir d'un don de gamètes. Il propose également que la mention du mode de conception soit accompage d'une autre mention précisant si l'enfant est informé ou non de sa conception par tiers donneur. Même si cette solution n'est pas parfaite, il s'agit de permettre aux personnes conçues par don de béficier d'une prise en charge médicale appropriée. Cette mention dans le DMP permettra au médecin de ne pas se fonder sur les dones médicales des parents. Elle éviterait aussi aux parents de devoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

... lui révéler cette information. De ce point de vue, la solution du dossier médical partagé ne paraît pas pleinement satisfaisante. Cela étant, je salue les avancées réalisées en commission grâce à Philippe Berta et à son amendement, qui permettront de traiter en partie cette question. Ainsi l'article 3 prévoit-il que le médecin puisse accéder aux informations médicales non identifiantes en cas de cessité médicale, et non plus seulement en cas de cessité thérapeutique. L'information du médecin sera donc renforcée. Madame la ministre des solidarités et de la santé, je m'associe à mes collègues parlementaires pour considérer que nous devons progresser en la matière d'un point de vue réglementaire, particulièrement vis-à-vis d'adolescents qui peuvent être en proie à des interrogations lorsq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

...decin. Le médecin ne sera pas informé de son mode de conception si l'information figure dans le DMP de ses parents. Cette mesure est donc moins utile que celle que préconise l'amendement précédent – bien qu'il ne donne pas toute satisfaction quant au juste équilibre du secret médical. Je reconnais que le sujet est extrêmement compliqué. Nous y travaillons depuis un mois, après un an de travaux mes par les services. Pour le moment, aucune solution satisfaisante ne se dégage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

...gique ; elles sont le fruit d'un projet parental, porté par ses parents d'intention. Je m'oppose donc à la levée de l'anonymat des donneurs de gamètes. Madame la ministre, nous vivons dans une démocratie. Laissez aux donneurs la liberté de lever ou non leur anonymat ! Ni vous, madame la ministre, ni moi, ne pouvons savoir ce qui se passera dans vingt ans. Alors, prenons quelques précautions au béfice de nos donneurs altruistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

Je le répète : l'anonymat du don de gamètes n'est pas levé. Un droit d'accès aux origines personnelles est simplement institué pour un enfant issu d'une AMP devenu majeur. Pour sa part, le projet parental qui était à l'origine de l'AMP est intouché. Disons-le encore et encore : lorsqu'un enfant d'une AMP atteint la majorité et se met en quête de bribes de son récit personnel et de son identité gétique, il ne remet pas en cause sa relation filiale avec ses parents, ses seuls parents, ceux qui ont recouru à une AMP. Il n'y a aucune confusion à ce sujet, et c'est la raison pour laquelle nous assumons le droit d'accès aux origines. Nous mettons fin à des décennies durant lesquelles notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Notre audition de l'institut Famille et République nous a sensibilisés à la question du statut du donneur, et je voudrais que le Gouvernement se prononce sur cette question ; c'est d'ailleurs pour cela que nous avons été quelques-uns à présenter des amendements de suppression de certains alias de l'article. D'après l'analyse de l'institut, il semble que le droit international oblige à créer un lien de filiation entre l'enfant et le donneur. Il serait donc juridiquement incohérent, nous ont dit les juristes de l'institut, de dissocier la question des origines de celle de la filiation. En effet, en cas de levée de l'anonymat, il deviendrait difficile, au regard de la jurisprudence eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

Nous avons établi en commission que, précisément, l'enfant n'est pas receveur : il est issu du don. C'est cette confusion qui a entraî celle ayant trait à l'anonymat. Ne la cultivez pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

Ce que prévoit le texte, c'est que le donneur consente, au moment du don, à ce que l'enfant ait accès à ses origines ; si les enfants déjà s devaient y avoir accès, le consentement du donneur serait recherché. Il n'est donc pas imposé, mais choisi par le donneur en toute conscience, et au seul béfice de l'enfant – non des parents, qui sont receveurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Et vous n'avez pas don vos ovocytes : vous ne pouvez pas non plus vous mettre à la place des donneurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Vous citez le résultat d'études, mais avez-vous vous-même été confrontée aux personnes conceres ? Non ! Peut-être n'aviez-vous jamais fait de politique avant votre élection : nous, nous avons passé plus de vingt ans sur le terrain, à faire du porte-à-porte, confrontés à des êtres humains que vous n'avez jamais vus. Vous trompez les Français : certes, les dispositions que vous nous avez lues sont en vigueur aujourd'hui, mais il n'en demeure pas moins que vous allez donner à des enfants la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

Notre collègue affirme que l'on ne peut se mettre à la place d'un donneur quand on n'a soi-même pas don de gamètes ; c'est pourquoi je souhaite livrer mon témoignage de femme qui, avant d'être députée, avait entamé des démarches afin de donner ses ovocytes. Mais cet anonymat, cette impossibilité pour un éventuel enfant d'obtenir des informations sur la personne qui aura permis sa venue au monde, me dérangeait. Je trouvais cela malsain. J'ai donc interrompu les démarches, mais je les reprendrai avec...