468 interventions trouvées.
...ement, la qualité et l'exhaustivité de votre intervention, tant sur le fonctionnement que sur l'investissement, n'ont fait que conforter ce sentiment : vous devriez dans quelques instants recueillir notre confiance. Sans remettre en cause les chiffres que vous avez avancés, nous nous interrogeons surtout sur la capacité de la RATP à remplir ses engagements en matière d'investissement : au regard notamment de la remontée des taux d'intérêt, aurez-vous les capacités d'assumer le financement du plan pluriannuel que vous venez d'annoncer ? Nous saluons par ailleurs l'objectif de fiabilité que vous fixez car, notre groupe y insiste, si nous faisons tout cela, c'est pour que ceux qui utilisent les réseaux au quotidien soient satisfaits. Sans que ce soit de votre fait, un plan de financement n'est toujo...
...ment la liberté de vote. Vous êtes arrivée avec une idée très précise de ce que vous vouliez faire de la RATP. Vous l'avez formidablement bien développée et vous m'avez pour ma part conquis en nous indiquant comment vous comptiez y parvenir. Je souhaite toutefois vous interroger sur le levier du dialogue social que vous avez évoqué : n'avez-vous pas peur de certaines résistances dans la mesure, notamment, où la RATP s'adresse à un public un peu captif ? Une partie très importante de l'action que vous aurez à mener portera sur l'ouverture à la concurrence, qui obligera à modifier certaines habitudes : j'aimerais vous entendre à ce sujet. Pour faire ensuite un peu de prospective, comment la RATP peut-elle s'impliquer dans les innovations technologiques, qui sont nombreuses dans le domaine des tran...
...-nous vous entendre sur la façon dont vous voyez l'évolution de votre système de transports dans la région Île-de-France, puisque vous serez immanquablement amenée à conseiller le Gouvernement sur des modèles de ce type ? Enfin, les ambitions techniques sont fortes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il faut être exemplaire, et l'électrification des transports urbains, notamment des bus, reste un défi dans la mesure où il faut construire le matériel. Il y a dans ma circonscription un grand constructeur de bus, Mercedes EvoBus, qui est l'un de vos fournisseurs, et je vois bien les difficultés qu'il rencontre. On peut être ambitieux, mais il faut faire en sorte que tout se mette en place dans de bonnes conditions.
...és au sein même de la RATP, où en est-on ? Quelles solutions ont été trouvées en la matière ? Vous avez évoqué le plan engagé par votre prédécesseure, Mme Élisabeth Borne, en matière de travail et de mobilisation du personnel. Celle-ci avait comme priorité l'égalité femmes-hommes, j'aimerais vous entendre à ce sujet : souhaitez agir encore davantage – et comment ? – en faveur de la féminisation, notamment des agents ? Je voudrais également vous interroger sur l'accessibilité, question importante, si l'on veut être capable d'accueillir les Jeux olympiques et paralympiques. Or, en région parisienne, l'accessibilité dans les transports pose parfois un vrai problème. Ma dernière question porte sur les investissements car le nerf de la guerre, ce sont tout de même les moyens. Des investissements impo...
...nt, lorsque des pics de pollution ont poussé les pouvoirs publics à rendre les transports publics franciliens gratuits. La pollution étant en région parisienne davantage une norme qu'un pic, ne considérez-vous pas qu'une extension de la gratuité des services publics de transport devrait s'appliquer en permanence, tant que l'urgence un jour résolue ne l'est pas le lendemain, tant que la pollution, notamment aux particules fines, continue à tuer nombre de nos concitoyens et concitoyennes ? Nous espérons que vous serez sur cette question, comme sur les autres, une conseillère avisée. Enfin, en 2016, quand la RATP a lancé un appel à idées aux citoyens et citoyennes qui utilisaient ses services, la proposition de supprimer les écrans publicitaires dans le métro est arrivée un moment en tête. Vous le sa...
Ma question porte sur notre zone économique exclusive, notamment en outre-mer. Vous nous avez dit tout à l'heure qu'il n'y aurait plus en 2020 que deux patrouilleurs, ce qui paraît évidemment très peu pour surveiller nos 11 millions de kilomètres carrés. Pour m'être rendu dans nos territoires ultramarins, je connais la crainte qu'y ont les autorités d'un manque de bateaux et de surveillance, à l'heure où les trafics et la pêche illégale sont de plus en plus im...
Mes questions concernent la Méditerranée. Avons-nous les moyens de surveiller nos intérêts dans ce secteur stratégique, soumis à des enjeux, des risques et des menaces multiples ? Par ailleurs, quel est le rôle de la marine française dans la crise migratoire qui s'y déroule, notamment auprès de l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (anciennement FRONTEX) et de l'EUNAVFOR Med, dont nous avons appris hier la prolongation jusqu'au 31 décembre 2018 ?
...17, lors de sa rencontre avec son homologue ukrainien Petro Porochenko, que la « France ne reconnaîtra[it] pas l'annexion de la Crimée », et qu'il fallait suivre « l'application concrète des différents points du processus de Minsk ». Lundi 24 juillet, un entretien téléphonique, au « format Normandie », c'est-à-dire entre les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand, a eu lieu. Il faisait notamment suite aux accusations contre Moscou, lancées par le nouveau représentant spécial de Washington, d'être responsable de la « guerre chaude » dans l'Est du pays. Quel a été le contenu de leurs échanges à propos de la situation dans le Sud-Est de l'Ukraine, ainsi que sur le respect des accords de Minsk ? Ma seconde question porte sur les prochaines manoeuvres militaires russes « Zapad 2017 » en Bié...
... suis spécialisé dans les questions de renseignement, je ne perçois pas très bien les progrès accomplis dans ce domaine. Certaines des commissions d'enquête parlementaires créées sous la précédente législature ont ainsi montré que l'Europe du renseignement ne se faisait pas – et je ne parle pas, ici, de la question des transports. Force est de constater qu'en matière de lutte contre le terrorisme notamment, nous restons très dépendants des États-Unis et, de manière générale, des Anglo-Saxons, des Big Five – Grande-Bretagne, États-Unis, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande –, qui fonctionnent en circuit fermé. Le renseignement, qui est une question à la fois technologique et politique, nécessite des moyens considérables qui, pour le moment, n'existent pas au niveau européen. Or, je ne vois pas comm...
L'Europe de la défense connaît actuellement une phase de relance, notamment grâce au projet de création d'un fonds européen de 5,5 milliards d'euros par an. Toutefois, à l'heure où le Royaume-Uni, qui représente l'un des plus importants budgets militaires de l'Union, sort de l'Europe, le financement de l'Europe de la défense semble un peu compromis. Quelle est la position de la France sur ce sujet et quelles mesures comptez-vous prendre ? Par ailleurs, alors que l'Union...
...inistre, il y a un an s'est tenu, dans le cadre du processus de Berlin, le sommet « Paris-Balkans ». Il paraît essentiel, pour la stabilité de la région et de l'ensemble de l'Europe, que les pays occidentaux encouragent ceux des Balkans à renforcer leur coopération dans le cadre d'échanges privilégiés. Les défis auxquels doivent faire face ces pays et ceux de l'Union européenne sont stratégiques, notamment dans le contexte de la crise des réfugiés et de la lutte contre le terrorisme. Je souhaiterais donc savoir quelle est la position de la France sur le rapprochement des pays des Balkans occidentaux, notamment sur les conditions d'un processus d'adhésion à l'Union européenne à laquelle certains pourraient prétendre.
...qu'adviendra-t-il de ces quotas après le « Brexit » ? S'appliqueront-ils aux vingt-sept pays restants ou les renégocierons-nous à la baisse ? En ce qui concerne l'aspect démocratique de l'application partielle du traité, plusieurs juristes – je ne sais s'il s'agit de critiques caricaturales… – estiment que le CETA serait contraire à la Constitution française ou aux traités de l'Union européenne, notamment en raison de la clause prévoyant la création des tribunaux d'arbitrage évoqués tout à l'heure. Je souhaiterais donc savoir si le gouvernement français envisage de saisir la Cour de justice de l'Union européenne et le Conseil constitutionnel afin de s'assurer de la compatibilité de cet accord avec la Constitution et les traités de l'Union ?
...uis son élection, avec son homologue turc. Où en sont nos relations avec Ankara ? Deuxième question : le 1er juin 2017, le Parlement européen a adopté une résolution visant à définir le cadre de la lutte contre l'antisémitisme. Cette résolution prend appui sur la définition de l'antisémitisme qui a été proposée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste – définition qui inclut notamment le ciblage de l'État d'Israël, c'est-à-dire ce qu'on appelle l'antisionisme. En tant que député des Français d'Israël, je me félicite naturellement de cette résolution qui est en parfaite cohérence avec le discours prononcé par le Président de la République le 16 juillet dernier lors de la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv. Ce texte aura-t-il une portée concrète, notamment dans la mise en ap...
...tanniques n'ont pas établi d'arbitrage politique sur les sujets de fond touchant à leur retrait de l'Union. Inversement, la France a-t-elle une idée des options de sortie concernant la juridiction de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sur les citoyens européens vivant au Royaume-Uni, d'une part, et concernant, d'autre part, la liberté de circulation des Britanniques dans l'Union – et notamment de ceux qui sont établis dans un État-membre ? Quelle est la position française concernant le solde des comptes, c'est-à-dire la somme que le Royaume-Uni devra régler en sortant de l'Europe ? Enfin, d'un point de vue pratique, qu'en est-il de la position de la France quant à la règle autorisant la pêche française sur les douze milles côtiers anglais ?
...a parole, monsieur le ministre d'État, je souhaite vous poser moi-même quelques questions, à commencer par celles qui concernent directement notre commission. Pour ce qui est du projet de loi sur l'interdiction des permis d'exploration d'hydrocarbures que vous avez annoncé, pouvez-vous nous préciser quel en sera le calendrier ? Des concertations de grande envergure ont été ou vont être lancées, notamment les États généraux de l'alimentation, les États généraux de l'outre-mer ou les Assises de la mobilité. Pouvez-vous préciser de quelle façon les parlementaires vont être associés à ces travaux ? Vous avez dévoilé le 6 juillet dernier le Plan Climat, structurant les actions à venir pour répondre à nos objectifs climatiques et énergétiques. Pouvez-vous préciser comment vous comptez parvenir aux obj...
... forte capacité d'accueil touristique, estimée à 7 millions de lits. L'attractivité de ces territoires est telle que la pression de construction de logements est trois fois plus élevée que la moyenne nationale – une hausse de la population de plus de 4 millions de personnes est d'ailleurs prévue d'ici 2040. Mais ce sont surtout des espaces fragiles, soumis à des événements climatiques agressifs, notamment avec les phénomènes d'érosion-submersion. En effet, 1 700 kilomètres de côtes sont menacés par l'érosion marine, soit un quart du littoral français. Il y a aussi les phénomènes qui résultent de la montée du niveau des océans liée au réchauffement climatique. En effet, la hausse des températures sur notre planète entraînerait une hausse du niveau des mers et des océans, évaluée de 26 à 55 centimè...
...emble, depuis la production des matériaux qui le composent jusqu'à sa déconstruction. Comment ne pas citer ici les filières de matériaux biosourcés, déjà à l'oeuvre et soutenues par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, mais qu'il conviendra d'accompagner davantage, car c'est une véritable filière verte, pourvoyeuse d'emplois et de ressources complémentaires, notamment pour nos agriculteurs ? Pouvez-vous nous exposer le plan d'action du Gouvernement sur ce sujet et peut-être dresser déjà un bilan de la situation actuelle de ces filières ? Je pense également au développement de constructions à énergie passive ou positive et à la végétalisation des opérations d'aménagement qu'il conviendra d'accompagner. Cela supposera de travailler de concert avec les acteurs du...
...mment nous pouvons tirer ce nouveau modèle de société à travers la production des énergies renouvelables. Vous l'avez dit tout à l'heure : passer de 3 à 10 ou 12 térawattheures pour atteindre cet objectif de 50 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2025 est quasiment impossible. Toutefois, il y a beaucoup de marges pour arriver à des objectifs peut-être plus modestes mais atteignables : je pense notamment à la chaleur renouvelable que personne n'évoque. Chaque année, 4,5 milliards d'euros sont dépensés pour l'électricité renouvelable et seulement 200 millions d'euros pour le fonds chaleur. Il faut évidemment procéder à un rééquilibrage. Comment, dans ce domaine des énergies renouvelables, pourrons-nous atteindre ces objectifs que nous nous fixons ? Le deuxième pilier de l'économie verte, ce sont ...
... d'énergies renouvelables, à l'économie circulaire, et elle offre à chacun la possibilité de se saisir de ces outils et de travailler à la réussite de ces objectifs. Elle a aussi prévu des outils de planification comme la stratégie nationale bas carbone et les programmations pluriannuelles de l'énergie, qui permettent de fixer une trajectoire. Vous avez souhaité rehausser un peu ces trajectoires, notamment à travers la présentation du Plan Climat en passant d'un facteur quatre à une neutralité ; autrement dit vous souhaitez, et l'on ne peut que vous suivre en la matière, aller plus loin et plus vite parce qu'il ne faut pas, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, baisser la garde. Le Plan Climat comprend vingt-trois axes qui reprennent en partie les objectifs de la loi relative à la transiti...
...re. Mais, à ce jour, aucune n'avait jamais osé le franchir le pas. Cette décision me surprend quant à son intérêt pour le grand public. Quelle ont été vos motivations pour accepter cette demande ? De plus, cela pourrait permettre à TF1 de vendre entre 10 et 40 millions d'euros d'espaces publicitaires chaque année. Nous craignons que cela n'ait un impact négatif sur les finances des autres médias, notamment celles de la presse écrite, déjà très affaiblies. Avez-vous songé à réaliser une étude d'impact de cette mesure sur les autres médias ?