Interventions sur "parlement"

337 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

C'est un amendement important, sur lequel le président de notre groupe, Olivier Faure, a demandé un scrutin public. Cet amendement est très simple : il a pour objet d'inscrire dans la loi l'interdiction faite aux représentants d'intérêt de rémunérer les collaborateurs des parlementaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...irugue pour le bureau de l'Assemblée, on pouvait lire ceci : « Il peut ainsi arriver qu'un collaborateur exerce, à côté de son contrat collaborateur, une fonction rémunérée par des représentants d'intérêts. » Nous espérons donc, chers collègues, que nous adopterons à l'unanimité cet amendement, qui interdit le versement par les représentants d'intérêts de toute rémunération aux collaborateurs de parlementaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Les collaborateurs parlementaires sont des salariés de droit privé jouissant d'une liberté contractuelle : nous ne pouvons envisager de restreindre leur capacité juridique, comme nous aurions pu le faire pour les députés et les sénateurs. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

J'entends ce que viennent de dire Mme la présidente de la commission et Mme la ministre. La première nous dit que ce sont des salariés de droit privé et qu'il n'est pas possible de les brider. Madame la ministre, vous nous dites vous-même que c'est possible mais que cela relève du règlement des assemblées : c'est la preuve même que c'est possible ! Alors, puisque nous sommes parlementaires, faisons-le !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Madame la ministre, tantôt vous renvoyez à la sagesse de l'Assemblée, tantôt vous considérez que la loi doit trancher. Étant en séance publique, nous sommes regardés par tous les Français, et notamment par des Français particuliers : les lobbyistes. Ils sont certainement intéressés par notre débat. Je découvre aujourd'hui, en séance, qu'il existe des attachés parlementaires rémunérés par des lobbyistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel :

… mais j'ai un souci, que je voudrais vous soumettre : la loi organisant la profession d'avocat permet aux assistants parlementaires d'être avocats inscrits dans le barreau de leur choix. Je veux bien que l'on traite la question de la probité des assistants …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel :

… mais je ne vois pas pourquoi on interdirait aux parlementaires avocats d'exercer leur profession tout en permettant à leurs assistants éventuellement avocats, eux, de continuer à l'exercer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'une, coercitive, est celle proposée dans le présent amendement : elle interdit purement et simplement la possibilité de ce cumul. L'autre possibilité, que je privilégierai, est fondée sur la transparence et la déontologie : elle est prévue dans l'amendement no 393, que nous examinerons un peu plus tard dans nos débats. Son auteur, M. Dussopt, propose que, dès lors qu'ils en sont informés, les parlementaires informent le bureau de leur assemblée de l'activité parallèle de leur collaborateur…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Auparavant, madame la présidente, permettez-moi de remercier les collègues qui ont voté pour l'amendement no 531. Il eût été curieux que la loi interdise aux parlementaires d'embaucher des membres de leurs familles, mais qu'elle autorise les collaborateurs à être payés par des lobbies ! Mais je ferme la parenthèse… L'amendement no 141 est identique au précédent : il tend à rétablir l'article introduit par le Sénat. Il y a eu un débat très important pour savoir s'il fallait ou non inclure dans le présent texte de confiance ou de moralisation, comme l'on voudra,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Il vise lui aussi à rétablir l'article 2 bis A introduit par le Sénat. Le débat de ce soir aura à mon avis montré aux Français que les idées qu'ils se faisaient sur la vie politique et sur les problèmes de notre pays n'étaient pas forcément bien placées. On leur a fait croire pendant la campagne électorale que le problème se situait au niveau du Parlement, mais plus les débats avancent, plus on s'aperçoit qu'il est peut-être ailleurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

L'amendement entend faire entrer l'ensemble des champs dans le dispositif afin de lutter efficacement contre les conflits d'intérêts au sein de la haute fonction publique. Ce projet de loi ne saurait se résumer à un texte qui se nourrit de l'antiparlementarisme, sous peine d'alimenter ce dernier en laissant croire que seuls les parlementaires sont d'affreux personnages, corrompus et corruptibles. Notre amendement tend à rétablir l'équilibre et à lutter contre les conflits d'intérêts et la corruption à tous les niveaux, partout où ils nuisent à la bonne marche de nos institutions et au fonctionnement sain de notre démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...a. Je vois bien que Mme la rapporteure veut rester cohérente avec la position qu'elle a défendue en commission, et c'est tout à son honneur. Mais beaucoup de députés du groupe La République en marche finissent par se rendre compte que c'est l'occasion qui fait le larron, et que dans l'objectif de rétablir la confiance dans l'action publique – « publique », et non pas uniquement « politique » ou « parlementaire » – , les présents amendements sont en cohérence avec le vote qui vient d'avoir lieu, ainsi qu'avec d'autres qui se sont produits hier ou aujourd'hui. Je vous invite donc à faire preuve de ce discernement et de ce courage dont nous avons maintenant l'assurance que vous êtes capables, ce qui est bien heureux. Je pense qu'il faudrait que vous renouveliez cet effort pour toute une série d'amende...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Il est vrai qu'avec le vote à une immense majorité de l'amendement relatif aux assistants parlementaires, nous venons d'assister à un bel élan au cours duquel les députés se sont libérés des quelques contraintes qu'ils pouvaient subir. Je pense que nous avons fait oeuvre utile. Vous affirmez, madame la ministre, qu'il faut du temps. Toutefois, il y a aussi urgence, puisque, si j'ai bien compris, le Président de la République souhaitait que soit adopté dès l'été un texte fort relatif à la confi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

En vertu d'un parallélisme des formes que le Sénat avait établi, je propose que le registre de déport applicable aux parlementaires aux termes de l'article 2 que nous venons de voter le soit aussi aux membres du Gouvernement. Ainsi, lorsqu'ils s'estiment en situation de conflit d'intérêts, ceux-ci pourraient s'abstenir de prendre part aux délibérations, notamment, du Conseil des ministres. En défendant votre amendement de suppression de l'article en commission, madame la garde des sceaux, vous aviez reproché à ce dernie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Hier, si j'ai bien compris, nous avons su avancer sur la question de la réserve ministérielle, au regard de la suppression de la réserve parlementaire. Nous avons ici une occasion similaire avec ces amendements que Mme la garde des sceaux, je l'espère, approuvera. Tout à l'heure, elle a défendu, avec des mots forts, les registres de déport : ces amendements lui donnent l'occasion d'abonder dans le même sens. Si elle ne le faisait pas, nos collègues du groupe La République en marche nous suivraient, comme ils l'ont fait plus tôt avec l'amen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...pe. Nous ne citerons pas les noms des anciens membres du gouvernement concernés par le cas de figure dont nous parlons, mais celui-ci s'est déjà présenté à deux reprises, et à chaque fois en raison des fonctions exercées par le conjoint au sein d'un organisme lié au ministère concerné. Le présent texte est donc l'occasion d'établir un parallélisme des formes avec les dispositions applicables aux parlementaires. Aussi proposons-nous ici de regrouper les décrets épars relatifs au déport au sein d'un même document, le registre des déports.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ce projet de loi dit de « confiance dans la vie publique » me paraît mal nommé, et c'est un bien pauvre Parlement que celui qui ne peut moraliser la vie politique que pour son compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Nous sommes le seul Parlement du monde, en somme, à n'avoir pas le droit de moraliser la vie publique pour les fonctionnaires ou pour l'exécutif : nous ne pouvons le faire que pour nous-mêmes ! Cela pose évidemment une vraie question, d'abord parce que l'on suggère que le problème de la moralisation ne se pose que dans notre enceinte – or je ne suis pas sûr que notre pauvre Parlement, beaucoup plus faible que dans d'autres p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

De fait, l'organisation des travaux de notre assemblée ne relève pas de la loi, en tout cas pas de la loi ordinaire. Bref, votre argument est irrecevable. La réalité, c'est que le Gouvernement est attaché au « deux poids, deux mesures ». Le présent texte est marqué par l'antiparlementarisme : la moralisation qu'il prône doit rester à la porte du Gouvernement, dont il ne faut surtout pas remettre en cause les habitudes. Bref, la transparence, c'est bon pour les autres, mais pas pour le Gouvernement !