873 interventions trouvées.
J'espère que vous n'attendrez pas à nouveau dix-huit mois pour ouvrir les yeux sur l'absolue nécessité de réindexer les pensions de retraite sur l'inflation : leur désindexation est une véritable spoliation, la rupture d'un contrat moral entre la nation et ceux qui ont travaillé pendant quarante ans. Je ne comprends donc vraiment pas comment vous pourriez attendre tant de temps pour rétablir une justice élémentaire. J'en viens à la mauvaise nouvelle. Une fois de plus, le Président de la République fait des annonces. On p...
J'irai également droit au but. Cette disposition qui supprime la hausse de la CSG pour les retraités percevant une pension de moins de 2 000 euros concernera 70 % d'entre eux. Encore un petit effort et, comme nous vous le demandons depuis le début, renoncez définitivement à cette mauvaise mesure !
...ne soit prévue. Quitte à revenir sur cette mesure, autant y revenir totalement afin de rendre aux retraités ce qui leur a été injustement enlevé. De plus, il ne faut pas croire que le pouvoir d'achat des retraités sera pleinement restauré. Là encore, vous n'avez fait que la moitié du chemin, comme nous vous l'avons dit. Il conviendrait d'aller au bout de cette démarche et que vous réindexiez les pensions de retraite sur l'inflation. C'est une faute de refuser nos amendements allant dans ce sens ! Le Gouvernement a également négligé les comptes publics et le déficit part à la dérive. On peut ainsi s'inquiéter qu'aucune mesure ne soit prise parallèlement pour financer le coût de ces dispositions. La conjoncture de l'an dernier était propice à une politique ambitieuse en la matière mais, aujourd'h...
... des retraités ont été touchés par la hausse de 25 % de CSG, décidée par votre gouvernement. Avec la mesure rectificative que vous proposez, ce sont encore 30 % d'entre eux qui devront payer. Les retraités sont fragilisés : c'est pourquoi un grand nombre d'entre eux a enfilé un gilet jaune et manifesté pour la première fois de leur vie. Plus que jamais, ils ont besoin d'une revalorisation de leur pension, et donc de leur niveau de vie. C'est une question de solidarité entre générations. En effet, en l'état, les pensions de retraite ne seront revalorisées que de 0,3 %, alors que l'inflation devrait s'établir à 1,7 %. La suppression de la CSG que vous proposez s'applique sur un plafond de revenu de 2 000 euros pour une personne seule, mais de 3 000 euros pour un couple. Même si les charges pour un...
...ion des heures supplémentaires, la mesure contenue à l'article 3 de ce texte est incomplète. En effet, seuls les retraités célibataires bénéficieront d'un seuil de 2 000 euros de revenus. Pour les couples, ce plafond ne pourra pas excéder 1 500 euros par personne et par mois. Le Gouvernement aurait dû supprimer la hausse de la CSG pour tous les retraités. Ceux qui touchent plus de 2 000 euros de pension mensuelle ne sont pas des privilégiés qui doivent porter seuls le poids de l'effort. Le Gouvernement aurait dû indexer les pensions de retraite sur l'inflation pour redonner du pouvoir d'achat aux retraités.
Leurs pensions de retraite perdent déjà de la valeur jour après jour, puisqu'elles ne sont pas indexées sur le coût de la vie, et vous persistez encore à les réduire, en faisant subir à 30 % des retraités, soit 3,5 millions de personnes, une hausse de la CSG. Respecter nos aînés, c'est leur donner les moyens de vivre dignement. C'est leur donner les moyens financiers d'être autonomes, de pouvoir exister, de po...
Cela suppose d'indexer leur pension de retraite sur le niveau de vie et d'annuler toute augmentation de la CSG. Madame la ministre, mesdames et messieurs les députés de la majorité, respectez nos aînés ! Il est regrettable que vous ne le fassiez pas.
Il est vrai que vous faites un pas aujourd'hui, mais c'est bien insuffisant. Pour venir en aide aux retraités, il faut tout simplement supprimer la hausse de la CSG sur toutes les retraites et réindexer les pensions de retraite et d'invalidité.
Alors que la revendication de nos concitoyens est la revalorisation du pouvoir d'achat, vous oubliez, madame la ministre, de revenir sur une disposition adoptée par la majorité il y a quelques semaines, l'injuste sous-indexation des pensions de retraite et des allocations familiales en 2019 et 2020. En effet, alors que l'inflation devait s'établir autour de 1,7 %, la loi de financement de la sécurité sociale impose une revalorisation de 0,3 % seulement. Le projet de loi que vous nous présentez aujourd'hui aurait dû revenir là-dessus, car c'était une manière de réponse à l'état d'urgence. La situation est déjà difficile et vous allez...
...ez d'étendre cette mesure à la totalité des retraités qui ont eu à souffrir de la hausse brutale que vous avez décidée. Les retraités qui ont entendu le Président de la République déclarer que, « pour les retraités qui touchent moins de 2 000 euros », il annulerait « la hausse de la CSG subie cette année » risquent fort d'être déçus, lorsqu'ils constateront qu'il ne s'agit pas du montant de leur pension, mais de leurs revenus, et que la situation évoquée par le Président de la République ne valait que pour un célibataire. S'agissant du pouvoir d'achat des retraités, je regrette, comme l'ensemble de mes collègues, que vous ayez refusé d'examiner nos amendements qui proposent de réindexer les pensions de retraite sur l'inflation, ce qui aurait redonné du pouvoir d'achat à tous les retraités.
C'est pourquoi, dès le 1er janvier, nous reviendrons sur la hausse de 1,7 point pour les pensions de retraite et d'invalidité de plus de 5 millions de personnes concernées par la mesure. Cela concernera ceux qui ont un revenu fiscal de référence inférieur à 22 580 euros pour la première part de quotient familial et à 34 636 euros pour un couple. De ce fait, 70 % des retraités ne seront plus concernés en 2019 par la hausse de CSG intervenue l'an dernier. Cette baisse se veut une mesure de jus...
Les retraités, qui ont travaillé et cotisé toute leur vie, ont été les grandes victimes du début de la législature, à la fois du fait de l'augmentation de 25 % de la CSG et de la désindexation des pensions par rapport à l'inflation. Vous nous avez souvent moqués, chers collègues de la majorité, lorsque nous avons protesté contre ces mesures injustes et lorsque nous avons proposé leur suppression. Le Président de la République a même sermonné les retraités qui lui en faisaient grief. Ne leur disait-il pas en octobre, à Colombey-les-Deux-Églises, que le pays se tiendrait autrement si on ne se plaign...
Vous revenez en partie en arrière, mais cela ne suffira pas. Cela ne suffira pas, car vous ne réindexez pas les pensions sur l'inflation : cette décision diminue mécaniquement le pouvoir d'achat des retraités et contribue à leur paupérisation massive. Je regrette, à ce titre, que l'Assemblée n'ait pas maintenu l'amendement du groupe Les Républicains qui proposait la réindexation des pensions par rapport à l'inflation. S'agissant de la hausse de la CSG, il aurait fallu la supprimer pour tout le monde. D'une injust...
C'est une bonne nouvelle pour les retraités concernés. Cependant, vous maintenez la bascule des cotisations sociales vers la CSG, alors que nous vous avons alertés quant aux dangers d'une fiscalisation de la sécurité sociale. Par ailleurs, cette mesure est bien loin de remédier au gel, voté ce mois-ci dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, de l'ensemble des pensions de retraite, du minimum contributif, du minimum de réversion et de la majoration pour tierce personne. À elle seule, la sous-revalorisation des pensions de retraite occasionnera une perte nette mensuelle moyenne de 21 euros par mois. Selon l'OFCE, les premières mesures fiscales du Gouvernement affecteront de 400 euros en moyenne le revenu des retraités en 2020. La situation des retraités empirer...
...tous les retraités et ne pas laisser 3,5 millions de retraités de côté. Ils ne sont pas des privilégiés et ne doivent pas porter seuls l'effort que vous leur demandez. Madame la ministre, nous souhaitons que vous entendiez cette demande et que vous étendiez la mesure d'annulation de la hausse à l'ensemble des retraités, en revenant par ailleurs sur la désindexation, qui pèsera lourdement sur les pensions des retraités.
L'annulation de la hausse de la CSG pour les retraités est une avancée, car elle soulagera 3,5 millions de foyers. La barre initialement choisie était beaucoup trop faible. D'ailleurs, on a constaté que 62 % des foyers avaient subi une perte de pouvoir d'achat qui s'élève en moyenne à 320 euros. Cette mesure est cependant insuffisante, notamment pour les couples, d'autant que les pensions ne sont plus indexées sur l'inflation. C'est pourquoi notre groupe avait, dès le départ, proposé de monter la barre à une somme minimum de 3 000 euros. Les retraités ont beaucoup travaillé, ils ont énormément apporté à notre société. Cette mesure a porté atteinte à leur dignité, car ils participent à la vie sociale, s'investissent dans le bénévolat et ont leur rôle à jouer dans la vie économique...
...'à l'été avant d'être remboursés et de pouvoir bénéficier pleinement de cette mesure. Bien que nous soyons à la veille de Noël, cette exonération n'est pas un cadeau, puisqu'elle les placera simplement dans la même situation qu'il y a un an, avant la hausse de la CSG. L'année 2018 aura donc été particulièrement difficile pour les retraités, notamment les plus modestes, puisque ceux percevant une pension supérieure à 1 200 euros net par mois avaient vu leur taux de CSG grimper de 1,7 point, soit une hausse de près de 25 %. Pire : un couple de retraités qui percevaient l'un et l'autre une modeste retraite de 950 euros était aussi mis à contribution. Un vrai scandale ! Pendant des mois, le chef de l'État a dit assumer de demander un effort aux plus âgés, mais grâce au mouvement des gilets jaunes, ...
... il est dommage d'avoir perdu autant de temps. J'aurais voulu que l'on puisse débattre de la fin de la non-indexation qui a été décidée. La hausse de 0,3 % des retraites est ridicule quand l'inflation a repris. Le pouvoir d'achat des retraités a réellement diminué. Je voudrais vous lire le témoignage de Brigitte P. , d'Avranches, dans la Manche, dont j'ai reçu la lettre en fin de journée : « Ma pension de retraite s'élève à 1 100 euros. J'ai un loyer à payer, je vis dans un deux-pièces. Il faut également payer la mutuelle, l'assurance-habitation, l'électricité, car tout est électrique, mais je n'ai plus les moyens de me chauffer. Il ne me reste pour me nourrir, les meilleurs mois, que 400 euros. Je ne touche aucune aide sociale, je n'ai droit qu'à 10 euros d'APL. Comment puis-je accepter que ma...
...0 euros de revenus – les retraités aisés, selon M. Macron – , vous vous êtes rendus compte de l'injustice de cette mesure et vous avez accepté de remonter le seuil de taxation à 2 000 euros par mois : c'est une bonne chose, mais ce n'est pas suffisant, d'autant que cette mesure ne pourra s'appliquer que dans six mois. Parce que les retraités ne sont pas des privilégiés et des nantis, et que leur pension n'est pas une allocation sociale mais un droit acquis par toute une vie de travail, ils ne peuvent en aucun cas être traités comme une variable d'ajustement de la politique budgétaire du Gouvernement et ils ne doivent pas être les sacrifiés de votre politique. Alors, faites encore un petit effort, et acceptez enfin d'indexer de nouveau les pensions de retraite sur le coût de la vie !
...ombreux Français, n'ont plus confiance en cette politique de Gribouille. Malheureusement, votre action aura toujours deux effets négatifs. D'une part, c'est toujours la même politique consistant à mettre des seuils, à cibler tels ou tels retraités, alors que nous vous demandons de supprimer la hausse de la CSG pour tous les retraités. Qui peut comprendre qu'un retraité célibataire qui touche une pension de 1 900 euros voie la hausse de sa CSG supprimée, tandis qu'un couple de retraités touchant chacun 1 500 euros verra cette hausse maintenue ?