Interventions sur "policier"

957 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

...té d'accompagner ceux qui se sont réfugiés dans notre pays. En commission, j'ai rappelé que la porte vers la France – si porte il y a – se situe aujourd'hui à la frontière espagnole, à la lisière du département des Pyrénées-Atlantiques dont je suis élu. Pour avoir vu des raccompagnements à la frontière, entre Hendaye et Fontarrabie, et assisté à certaines scènes, je tiens à saluer le travail des policiers, et leur humanité lorsqu'ils sont confrontés à de telles situations. Je ne suis pas certain qu'à leur place, nous serions plus dignes qu'eux. Ceux que j'ai pu voir font preuve d'une véritable humanité. Chers collègues, dans nos discours, ne diabolisons pas ce qui est en train de se passer dans le Sud-Ouest. Les Pyrénées-Atlantiques sont un département béni où le Rassemblement national ne recuei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...millions d'euros, mais je pourrais donner d'autres exemples, comme les 64,2 millions d'euros consacrés à la construction d'une nouvelle caserne à Laval – le député de la circonscription doit s'en réjouir – ou les 65 millions d'euros destinés à l'acquisition de 2 800 véhicules légers par la DGGN – direction générale de la gendarmerie nationale. Enfin, je rappelle que la stratégie de recentrage des policiers et des gendarmes sur leur coeur de métier – monsieur Potier, vous devriez m'écouter, car je vous apporte des éléments de réponse – via la réduction des tâches indues, a pour effet de renforcer le caractère opérationnel des postes. Ces amendements n'ont pas été examinés par la commission, mais à titre personnel, Romain Grau et moi-même y donnons un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...ême sens que ceux de M. Habib : ils avaient pour objet, pour le premier, la création de 1 000 emplois dans la police, et, pour le second, la création de 1 000 emplois dans la gendarmerie. Le Gouvernement avait promis – et nous soutenions bien évidemment cet engagement – de créer 10 000 emplois sur la durée du quinquennat. Vous avez évoqué, monsieur le ministre, le chiffre de 1 802 recrutements de policiers. Compte tenu de l'urgence, nous considérons que c'est insuffisant. Nous avions, dans ces deux amendements – qui ne seront malheureusement pas débattus, mais qui sont présentés par M. Habib – , fléché 64 millions d'euros vers le programme 176 « Police nationale », et notamment l'action 02 « Sécurité et paix publiques ». Nous avions compensé cette dépense par un prélèvement d'un montant équivalent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Ces deux amendements de notre collègue David Habib permettent de souligner qu'on n'arrivera pas à recruter 10 000 policiers et gendarmes d'ici la fin du quinquennat, en tout cas pas si on poursuit à ce rythme. Je me suis époumoné à un certain nombre de reprises – parce que le message ne passait pas – pour dire qu'il fallait construire des écoles de police. De fait, vous avez beau retourner le problème dans tous les sens, il n'y a pas assez de places dans les écoles. La formation dans les écoles de police est déjà lim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...tre, d'un nombre important d'hommes et de femmes qui quadrillent l'espace, préviennent et enquêtent – améliorant ainsi notre qualité de vie et notre sentiment de sécurité, mais, surtout, allégeant le budget de la justice en aval. Nous avons trop peu insisté sur le rôle de prévention de la puissance publique. Y aurait-il un indicateur montrant que la prévention, en amont, la création d'un poste de policier ou de gendarme, contribue à désengorger un peu les prisons et les services de la justice ? J'aimerais que l'on puisse envisager cette approche à l'occasion de projections budgétaires pluriannuelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...upérieur de 36 % à la moyenne nationale. Les conditions de travail de nos forces de l'ordre ne permettent pas à ces hommes et à ces femmes, qui se dépensent sans compter pour nous protéger, de travailler dans de bonnes conditions. En effet, les locaux de la police sont vétustes, indignes de l'accueil du public, et certains commissariats sont même insalubres et envahis de nuisibles. Alors que nos policiers et gendarmes font face à une menace terroriste importante et à une crise migratoire majeure, ils travaillent dans des conditions inacceptables. De nombreux policiers nous font part de la vétusté de leurs véhicules. Ce manque de moyens met en péril le bon fonctionnement du service public de la sécurité. La République a besoin de ses forces de sécurité intérieure, et il convient donc de prendre da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

..., pour certains d'entre eux, électriques, et vous allez nous donner de grandes nouvelles ce soir. J'ose espérer que la transition énergétique, la défense de l'environnement et le maintien de l'écosystème qui permet la vie humaine sont pour vous une boussole, qui oriente vos pas chaque matin dès le réveil. Il faut laisser à nos enfants et à nos petits-enfants une planète vivable, dans laquelle les policiers ne suffoquent pas à cause des gaz d'échappement de leurs véhicules.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il porte sur un sujet tout différent. Au mois d'août 2017, l'Union des policiers nationaux indépendants lançait un concours de photographie visant à dénoncer l'état déplorable de certains locaux où travaillent nos policiers. Cette démarche légère, plus ou moins humoristique, soulève un problème bien réel. Présence de blattes et de cafards, peinture écaillée en raison de fuites d'eau, sanitaires insalubres, installations électriques plus ou moins aux normes, et j'en passe : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

C'est ce que je disais : des travaux devraient commencer en 2019. Nous les attendions depuis plus de dix ans, mais c'est en effet une bonne chose. Nous nous sommes suffisamment bagarrés pour les obtenir ! Dans ces conditions, on comprend mieux la profonde lassitude des policiers et le sentiment d'impunité des délinquants. Délaisser ainsi les conditions de travail de la police est un signal fort envoyé par l'État aux Français. Si l'État lui-même ne respecte pas ses policiers en leur assurant un cadre de travail décent, pourquoi nos concitoyens les respecteraient-ils ? C'est une question de volonté politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

J'ai le sentiment que ce débat est un peu irréel et complètement déconnecté de la réalité que vivent quotidiennement nos policiers et nos gendarmes. Nous portons tous une part de responsabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Je ne m'en exonère pas. Nous avions jadis la majorité parlementaire. La situation actuelle est très préoccupante. Je pense notamment aux violences auxquelles sont confrontés chaque jour les policiers et les gendarmes. Chaque jour, quatorze policiers et gendarmes sont blessés dans le cadre de leur service. Tous vivent des situations de vétusté indignes que plusieurs d'entre nous, sur tous les bancs, dénoncent. On a pourtant l'impression que l'on applique des cautères sur une jambe de bois. Vous pouvez bien arguer d'une augmentation de 2 ou 3 % : les réserves de précaution l'effaceront. Tout ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

… nous avait alors indiqué que mon département était petit, et que les gendarmes et les policiers trouveraient bien à se débrouiller. Je vous renvoie au Journal officiel de l'an dernier. Une année s'est écoulée, et que s'est-il passé ? Les crédits pour le carburant étaient insuffisants ; car, vous le savez bien, même dans les petits départements, il y a de longues distances à parcourir. Qu'ont dû faire les gendarmes et les policiers ? En raison de la hausse du prix du carburant, nos forces ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...es véhicules, du fait du non-renouvellement de la flotte. Les voitures, trop vieilles, ont 200 000, parfois 300 000 kilomètres au compteur. Quelquefois en panne, ces véhicules peuvent avoir les sièges défoncés, calés par des dossiers administratifs. Les carrosseries et les volants sont réparés avec du ruban adhésif. On croit rêver. Ces éléments mettent à mal le travail de la police. Comment les policiers pourraient-ils intervenir efficacement dans de telles conditions ? Comme je le disais, je me suis rendue hier à Marcillac – j'y ai aperçu M. Démoulin, qui pourra confirmer mes propos. Monsieur le ministre, vous avez dit tout à l'heure que vous faisiez une entière confiance aux services qui choisissent les véhicules de la police. Peut-être devraient-ils consulter les policiers qui utiliseront le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...spécial, j'appelle votre attention sur les modèles de véhicules. Sur le terrain, les personnels demandent que deux critères soient vérifiés. Il s'agit d'abord de la puissance des véhicules. On conçoit aisément que, pour poursuivre des délinquants, des véhicules suffisamment puissants soient nécessaires. Deuxièmement, il faut que les modèles choisis soient adaptés aux nouveaux équipements que les policiers et les gendarmes utilisent pour leur protection personnelle. Comme d'autres députés, je suppose, j'ai vu dans certains commissariats des véhicules qui ne sont manifestement pas adaptés à recevoir des gilets ou des boucliers, et qui nécessitent de bouger les sièges ou de déplacer des éléments dans le coffre. Cela n'est pas envisageable. Au-delà des attributions budgétaires, il convient donc cert...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...méras mobiles par les autorités de sécurité publique. Cette proposition de loi du Sénat comporte trois articles. Les articles 1er et 2 visent à autoriser, de manière expérimentale, l'utilisation des caméras mobiles par les sapeurs-pompiers et les agents de l'administration pénitentiaire. L'article 2 bis vise quant à lui à pérenniser le dispositif déjà expérimenté pendant près de deux ans par les policiers municipaux, compte tenu des résultats très positifs de cette expérimentation qui a pris fin au mois de juin 2018. Le dispositif permet aux agents publics visés de filmer leurs interventions dans le cadre de leurs missions, d'une manière strictement encadrée et respectueuse des libertés publiques. Pour mémoire, l'utilisation de la caméra mobile a d'ores et déjà été autorisée pour la police natio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...éressé à ce texte que tardivement, en raison de l'actualité qui, ces derniers temps, nous a beaucoup occupés. Je regrette de n'avoir pu assister à son examen en commission des lois : je participais, au même moment, à une réunion de mon groupe parlementaire. J'ai cependant regardé le texte de très près, puisque l'usage des caméras-piétons – ou caméras mobiles – est une question importante pour les policiers nationaux, les gendarmes et les policiers municipaux. Pour commencer, je m'étonne du caractère quelque peu énigmatique de l'exposé des motifs de la proposition de loi sénatoriale. Le texte a en effet été déposé avant même que le rapport du ministère de l'intérieur sur l'usage des caméras-piétons soit publié. J'ai bien compris que ce rapport a été publié par la suite, et qu'il présente un point ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...n'a pas accès à l'enregistrement et que celui-ci sera détruit au bout de six mois : il me semble qu'une vidéo a en l'occurrence circulé alors qu'elle ne l'aurait pas dû – mais je suppose que la justice fera la lumière là-dessus. En tout cas, le fait d'établir des règles pour l'usage des vidéos n'empêche pas certains de prendre quelques libertés avec elles. On pourrait même se dire que si tous les policiers situés sur place avaient été munis de caméras, on aurait eu plus d'images et de points de vue de la situation, et des éléments de contexte beaucoup plus fiables. Tout cela m'amène à constater que le déploiement des caméras de vidéosurveillance, initialement fixes et maintenant mobiles, s'inscrit dans un mouvement général, rappelé d'ailleurs dans leur exposé des motifs par les sénateurs. Elles o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...rmi le peu qui reste consacré à la prévention de la délinquance, le premier poste de dépense est destiné à aider les communes à installer des caméras de vidéosurveillance. Il ne reste plus grand-chose pour pratiquer une autre forme de prévention, par exemple des actions menées par les éducateurs de rue, de moins en moins nombreux alors que leur présence sur le terrain est un vrai relais pour les policiers, contribuant ainsi à faire baisser le niveau de tension, à résoudre des enquêtes, à diminuer la délinquance. Tous ces moyens sont en constante diminution. J'y vois un effet de vases communicants. D'où mes alertes sur la vidéosurveillance, en l'espèce sur les caméras-piétons. Si on croit que la prévention de la délinquance consiste uniquement à mettre des caméras, fixes ou mobiles, je crois qu'o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Très bien. Sur le fond, ensuite, à l'idéologie et à la théorie je vous opposerai, cher collègue, le principe de réalité : sur le terrain, les agents – sapeurs-pompiers, agents pénitentiaires ou policiers municipaux – demandent à pouvoir utiliser des caméras mobiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Je souhaite simplement rappeler que le lancement de ce dispositif a été décidé sous la précédente majorité : il portait, avant que sa pérennisation n'intervienne en 2016, sur une expérimentation par les policiers et par les gendarmes. Il s'agissait notamment de choisir entre ces caméras et le récépissé délivré par exemple après un contrôle d'identité. Si, comme le montrent les études, cette technique participe à la pacification des échanges, elle a surtout un effet dissuasif. Elle peut également, en cas d'altercation, fournir des preuves relativement objectives, aussi bien pour les forces de l'ordre ou ...