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...on efficace et pérenne pour favoriser l'offre de stages et l'insertion des jeunes dans la vie active. Si, au-delà de deux mois de stage, les entreprises ont l'obligation de verser une gratification, le montant minimum de 546 euros bruts reste trop peu élevé et permet d'autant moins aux étudiants de vivre décemment qu'avec la crise, ils ont perdu leur petit job d'appoint. Ils connaissent alors la précarité, voire la pauvreté. Si le Gouvernement a mis en place un plan de relance de l'apprentissage qui vise à inciter les entreprises à continuer de former des jeunes alors qu'elles traversent une période difficile, rien n'a été prévu pour les stagiaires. Pour les inciter à proposer des offres de stage, il faut soumettre aux entreprises une solution fiscale significative, à l'instar de ce qui a été fai...
... arrivés sur le marché du travail et ils peinent à trouver un premier emploi. Conscient de ces difficultés, le Gouvernement a mis en place, dans le cadre du plan de relance, des mesures concrètes coordonnées par le plan « 1 jeune 1 solution », centrées sur l'accompagnement et l'insertion des jeunes, notamment la création de la garantie jeunes pour ceux d'entre eux qui sont en situation de grande précarité. Actuellement, ces dispositifs proposent une allocation mensuelle d'un montant maximal de 500 euros et un accompagnement intensif pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation mais en situation de précarité. N'est-il pas temps d'étendre cette garantie à tous les jeunes en la transformant en un droit universel et en supprimant les conditions de re...
Depuis un an, la crise sanitaire a bouleversé la vie des étudiants et plongé certains d'entre eux dans une grande détresse psychologique et matérielle sur laquelle le rapport de la commission d'enquête a jeté la lumière. Longtemps occultée, car dissimulée par l'accès aux jobs étudiants, la précarité étudiante n'est pas une réalité nouvelle, mais elle a été amplifiée par la crise sanitaire. Privés de leur job, certains étudiants sont venus grossir les rangs des bénéficiaires des associations d'aide aux plus démunis. Il y a dix jours, j'ai participé à une distribution alimentaire pour étudiants organisée par l'association Copain qui réalise un travail admirable, pour aider les jeunes touchés p...
Depuis presque un an, la France souffre d'une crise sanitaire et de ses répercussions économiques et sociales : un an que la pauvreté s'accroît en France et menace chaque jour un peu plus nos concitoyens les plus modestes ; un an que les alertes se multiplient et que les propositions se bousculent pour tenter d'apporter des solutions efficaces à la précarité des jeunes ; un an que nous sommes confrontés à un gouvernement qui fait la sourde oreille. Alors que les files d'attente s'allongent devant les banques alimentaires, que des jeunes avouent à demi-mot qu'ils seraient prêts à faire les poubelles pour se nourrir si celles-ci n'existaient pas, le Gouvernement ne propose aucune mesure adaptée pour les aider. Alors que les étudiants souffrent de la f...
Je tiens à mon tour à saluer le travail réalisé par mes collègues de la commission d'enquête. Le rapport, comme cela a déjà été souligné, met en avant la situation dramatique des enfants et de la jeunesse de notre pays. Le constat, amer, est largement partagé : fragilité psychique et détresse socio-économique, pour la jeunesse ; chômage et précarité, appréhensions et incertitudes quant à l'avenir, notamment pour les étudiantes et les étudiants. Lundi, lors de ma permanence, je me suis entretenue avec une étudiante, en première année de droit à l'université Paris 1. Comme son expérience et tous les autres témoignages le montrent, tout ne va pas si bien, madame la ministre. Malgré une bourse d'échelon 6, d'un montant de 489 euros mensuels, ce...
... mon collègue Jean-Charles Larsonneur, député du Finistère très engagé sur les questions relatives à la jeunesse. Depuis un an, la jeunesse subit des privations en raison de l'état d'urgence sanitaire. C'est tout le paradoxe de ce virus qui touche moins fortement les jeunes mais en fait des victimes collatérales. Les conséquences économiques et sociales les frappent de plein fouet. Au-delà de la précarité, la jeunesse ressent une souffrance morale et psychologique car elle ne peut pas vivre pleinement son âge d'or, période structurante pour le reste de la vie. La culture, le sport, la vie nocturne, la joie de se retrouver entre amis, le désir d'engagement pour la planète et pour les autres sont constitutifs de la jeunesse. Les jeunes sont les forces vives de notre nation. C'est en les mettant au c...
...le monde, les jeunes sont confrontés à un horizon qui leur apparaît bien étroit et profondément fermé. Étudiants, apprentis, jeunes travailleurs : tous ceux qui entrent sur le marché du travail subissent de plein fouet la crise sanitaire, économique et sociale, dont les répercussions sont également affectives et psychologiques. Je mesure dans mon arrondissement, le 18e arrondissement de Paris, la précarité de la jeunesse, qui n'a plus accès aux emplois étudiants, et qui doit suivre ses cours à distance avec ce que cela implique en matière d'isolement. J'ai conscience de l'angoisse que cette situation peut engendrer : les témoignages qui nous sont livrés sont souvent assez terribles. Le doute et l'incertitude, me disent les jeunes, sont le lot du quotidien. Mais il y a également des raisons d'espér...
La situation d'extrême précarité dans laquelle se trouve la jeunesse depuis le début de la crise sanitaire est devenue inacceptable : elle ne peut plus durer. Détresse psychologique, isolement, mais également précarité financière : les étudiantes et les étudiants cumulent les difficultés, ne parvenant plus à joindre les deux bouts. Des ONG ont tiré la sonnette d'alarme sur la situation des jeunes femmes pendant le confinement. L...
... ne proposez-vous pas aux universités de banaliser un jour de cours afin que les étudiants puissent sortir s'aérer ou faire du sport – décision d'autant plus urgente à mesure qu'avancent les confinements locaux le week-end ? Pourquoi le Gouvernement ne travaille-t-il pas à la réouverture de certains musées sur une journée, qui seraient alors destinés uniquement aux jeunes et aux étudiants ? À la précarité psychologique s'ajoute une précarité financière. Dès avril 2020, je vous alertais, madame la ministre, par un courrier sur l'urgence de prévoir un mécanisme de compensation pour les centaines de milliers d'étudiants privés de tout ou partie de leur travail et des revenus qui vont avec, appelant particulièrement votre attention sur les jeunes issus de la classe moyenne, ceux dont les parents ne so...
… obligeant les étudiants mal nés à prendre une année sabbatique forcée, à se réorienter dans une filière non désirée ou à arriver sur le marché du travail sans formation autre que théorique, donc avec une employabilité moindre. Tout comme vos paniers-repas à un euro n'empêchent pas la précarité alimentaire des étudiants, tant l'offre est inégalement répartie sur le territoire et largement sous-dimensionnée par rapport au nombre de bénéficiaires, la plateforme numérique de 30 000 propositions de stage ne permettra pas de répondre à l'ensemble des demandes, loin de là. Vous devez, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, libéraliser temporairement mais urgemment les possibilités d...
...trairement aux caricatures qui ont été faites, d'instaurer des dispositifs d'assistanat, mais au contraire, de proposer une émancipation solidaire. Vingt-trois des vingt-sept pays membres de l'Union européenne disposent déjà d'un minimum jeunesse, et cela doit nous faire réfléchir. En France, le choix de la familialisation des aides, qu'il semble impossible de remettre en question, laisse dans la précarité et la dépendance à l'égard de leur famille des millions de nos concitoyens, qui doivent attendre 25 ans pour bénéficier de l'aide de l'État. Une expérimentation pourrait au moins être tentée. Précisons qu'aucun jeune ne choisit de s'installer dans la précarité ; les jeunes ont en réalité besoin de pouvoir rebondir et faire des expériences. Partout ailleurs, une telle allocation, n'a eu que des ef...
...ons au rythme de la pandémie. Si nous avons tous observé ses effets tant sanitaires qu'économiques, nous ne sommes toutefois pas frappés de manière égale par le virus et par les conséquences des mesures que nous prenons pour enrayer sa propagation. En effet, nos plus jeunes concitoyens, s'ils sont certes peu exposés aux formes les plus graves de la maladie, subissent en revanche de plein fouet la précarité économique, l'isolement et les ruptures scolaires, affectives ou psychologiques qui en découlent. Sur le plan psychologique, d'abord, la santé mentale des étudiants s'est profondément dégradée avec la crise sanitaire. Contraints de suivre les enseignements à distance, de renoncer à une large part de leur vie sociale et d'annuler leurs projets de mobilité internationale, ils ont eu le sentiment d...
En juin dernier, nous avons eu un débat sur le même thème grâce à notre collègue Marie-George Buffet et à sa proposition d'un revenu étudiant. Aujourd'hui, c'est à l'occasion de la semaine de contrôle que se tient un débat sur les moyens de remédier aux effets de la covid-19 sur la jeunesse. Depuis des semaines, la précarité grandissante des étudiants fait la une des journaux. Partout sur le territoire, des chaînes de solidarité se créent face aux difficultés sociales que les jeunes rencontrent. La jeunesse souffre : elle est au coeur de l'actualité et doit être au centre de nos préoccupations. Tous les indicateurs l'attestent, les conditions d'existence des jeunes se dégradent dans notre pays, où un étudiant sur cin...
...rmation qui ne sont pas en mesure, du fait du ralentissement économique, de trouver un emploi. Ceux qui ont la chance de bénéficier de l'aide de leur famille restent une charge pour leurs proches. Ces jeunes sont bien souvent exclus des dispositifs financiers d'accompagnement et ne peuvent s'émanciper pour obtenir leur autonomie. Alors qu'une part non négligeable des jeunes se trouvent en grande précarité et en dehors du circuit de l'emploi, le groupe Libertés et territoires formule, depuis de nombreux mois, le voeu d'étendre le RSA aux jeunes de 18 à 25 ans. Cette mesure serait simple à déployer car il s'agit simplement d'étendre le dispositif à une catégorie supplémentaire de la population. De même, nous pensons qu'il faut profiter de cette crise pour revoir notre approche de l'insertion des jeu...
La pandémie a séquestré les rêves, l'enthousiasme, la création, les folies, les rires, les pleurs et les retrouvailles de la jeunesse. Une génération subit de plein fouet les conséquences de la pandémie : perte d'emploi, précarité, vie sociale et culturelle réduite à néant, poids d'une dette contractée pour les années à venir. Cette situation inédite génère de nombreuses difficultés dans le quotidien des jeunes, quel que soit leur âge. Depuis l'année dernière, tous ont vécu de fortes perturbations : fermeture des établissements pendant le premier confinement, cours en distanciel et école à la maison. La pandémie de covid-...
...élaboré au nom de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse. Cette génération est forte de propositions, malgré un contexte propice à la baisse du niveau de vie et à l'isolement. Les jeunes ne se découragent pas, ils se battent pour entrevoir des jours meilleurs. Mais, pour cela, il faut un revenu jeune ; pour dire stop à la précarité, pour obtenir une autonomie réelle et une valorisation, et, par là même, une reconnaissance. Au-delà de ces premières mesures, il faut entreprendre la rénovation et la mise aux normes des cités universitaires ; instaurer un accompagnement pédagogique et psychologique en lien avec les collectivités locales ; organiser une réouverture progressive des facultés en lien avec une réelle stratégie vacc...
...articulière que nous traversons accentue également les risques de repli sur soi. Nous devons soutenir les dispositifs et l'action des associations telles que les « Promeneurs du net », qui permettent de garder le lien et d'éviter les ruptures. Le deuxième axe consiste à soutenir financièrement les jeunes qui en ont le plus besoin. Les chiffres de la pauvreté montrent une forte augmentation de la précarité depuis le début de la crise. Pour répondre à ces difficultés financières, nous avons mobilisé 150 millions, afin de financer les aides d'urgence exceptionnelles pour les étudiants. Par ailleurs, tous les étudiants, boursiers ou non, peuvent désormais bénéficier de deux repas par jour à un euro. Sur ce point, il y a peut-être des précisions à apporter aux étudiants externes en médecine, pour qu'il...
...mploi, ou bien le petit job indispensable pour boucler la fin du mois. Certes, vous apportez des réponses, mais elles sont partielles et insuffisantes. Quelles actions concrètes pourriez-vous mener en faveur de l'emploi ? Pouvez-vous nous parler des idées nouvelles évoquées ces derniers jours, le mentorat et la bourse de stages ? Comment fonctionneront-ils ? Seront-ils vraiment utiles ? Outre la précarité qui les menace, la santé des étudiants nous inquiète, parce qu'ils vivent dans des lieux exigus où s'exacerbent les souffrances liées à l'enfermement. Vous avez inventé le « chèque psy ». Avez-vous des chiffres, pour savoir s'il est bien utilisé, et s'il constitue une réponse suffisante ? Vous avez annoncé un retour dans les universités, d'abord à des moments déterminés, selon une jauge. Le 22 f...
... Les jeunes aspirent à un droit à l'avenir, à l'autonomie, à un emploi stable, au logement, à la santé. Ils attendent une réponse qui va bien au-delà des aides et des primes ponctuelles instaurées par le Gouvernement, qui ne suffisent plus. Pendant les confinements, 40 % des étudiants ont dû arrêter de travailler. La perte de longs contrats de travail les a fait basculer, nombreux, dans la grande précarité. Les images d'étudiants dans les files d'attente d'épiceries solidaires sont révoltantes. Outre les étudiants, les projets de centaines de milliers de jeunes – études, concours, entretiens d'embauche, mobilité, séjours à l'étranger – ont volé en éclats à cause de la pandémie, dégradant davantage leurs conditions d'entrée dans la vie adulte. Notre groupe propose donc d'élargir le RSA aux jeunes ...
...ne pas uniquement compte de la situation des parents, mais du statut d'étudiant du jeune. Ce dispositif existe déjà dans certaines villes de l'Hexagone, mais il relève d'initiatives locales ; or il faudrait que chaque étudiant bénéficie d'un revenu mensuel versé par l'État. Madame la ministre, ma question sera simple : êtes-vous favorable à sa création ? Enfin, j'ajouterai que, compte tenu de la précarité et des spécificités ultramarines, le Gouvernement devrait créer un fonds destiné à permettre le retour au pays des étudiants originaires de ces territoires qui le souhaitent.