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...i de plein fouet, les conséquences économiques et sociales de la crise. Alors que les jeunes ont l'âge de tous les possibles, celui où l'on souhaite quitter le cocon familial, où l'on perçoit son premier salaire, où l'on souhaite voyager à travers le monde, la réalité vécue par notre jeunesse depuis un an est, hélas, bien différente. Leur entrée dans la vie d'adulte est placée sous le signe de la précarité financière pour les apprentis et pour les étudiants, qui ne peuvent même plus trouver de petits boulots pour financer leurs études et leur vie quotidienne. Leur confiance en l'avenir s'assombrit tant ils peinent à trouver un premier stage, un contrat en alternance ou un emploi à la fin de leurs études. Et que dire de la détresse sociale et psychologique qui s'abat sur eux, une vie sociale et affe...
...précédente. Les associations tirent le signal d'alarme, s'agissant de l'arrivée de nouveaux publics : les jeunes, les autoentrepreneurs, parfois, certains professionnels libéraux – à la surprise, peut-être, de certains – , des intérimaires, des travailleurs intermittents ou bien encore des travailleurs saisonniers. Tous étaient autrefois préservés. Désormais, avoir un emploi ne protège plus de la précarité, cela a été rappelé. Et face à cette pandémie sociale, si la lutte pour l'emploi est primordiale, compte tenu de la situation économique, elle ne peut cependant être l'unique réponse. C'est pourquoi les associations ont davantage besoin d'être soutenues. L'aide financière de 100 millions d'euros qui leur est destinée est insuffisante. J'en veux pour preuve que de nombreuses collectivités doivent...
...nt met en place des mesures fortes depuis le début de la législature. Avant la crise du coronavirus le chômage diminuait. Comme vous l'avez souligné, monsieur le ministre, depuis plusieurs mois le virus a tout changé. La stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, inaugurée par le Président de la République dès le mois de septembre 2018, regroupe des décisions inédites pour lutter contre la précarité. Cette stratégie prend désormais tout son sens et c'est sur elle que porte ma question, plus particulièrement sur la ruralité. Dans ma circonscription, dans le sud de la Gironde, certains de nos concitoyens souffrent de problèmes de précarité propres à nos campagnes : manque d'activités, de qualifications, de logements et de moyens de transport. En ce début d'année 2021, quel premier bilan dresse...
...l'accompagnement de la garantie jeunes créée sous le quinquennat de François Hollande, faut-il le rappeler. Ce dispositif s'est en effet révélé performant et nous nous en réjouissons grandement. Mais en vous limitant à l'insertion professionnelle, ce qui est louable mais problématique dans la situation actuelle, vous ne pouvez pas répondre, quantitativement, à la massification structurelle de la précarité des jeunes. En annonçant, dans le Journal du Dimanche, 200 000 bénéficiaires attendus de la garantie jeunes universelle avec une rémunération de 500 euros par mois, en réalité 282 euros en moyenne, votre réponse reste très en deçà des besoins d'environ 1,5 million de jeunes en difficulté – selon les chiffres de la commission d'enquête et ceux de l'Observatoire des inégalités. Le groupe Socialist...
... d'une sous-consommation des soins spécialisés et d'un moindre recours à la prévention. L'offre de soins est globalement satisfaisante à Roubaix, mais c'est le recours tardif, le renoncement ou encore l'absence de perception du besoin de soins qui seraient à l'origine de cet accès incomplet. Selon le rapport, cette situation serait liée aux caractéristiques sociales de la population : isolement, précarité financière, problèmes de logement, rapport distant aux services publics. Ces mêmes éléments ont également été identifiés cette année comme l'une des causes des contaminations records au coronavirus dans la ville, avec des taux ayant atteint 1 135 cas pour 100 000 habitants. Une vaste campagne de dépistage, à laquelle je participe, a lieu cette semaine et nous espérons qu'elle permettra de ralenti...
Il n'est pas très original de souligner que la crise sanitaire a malheureusement contribué à une forte augmentation de la précarité, celle-ci ayant déjà atteint un niveau particulièrement élevé au cours de la période précédente. Si elle était bien antérieure à la crise, la montée de la pauvreté s'aggrave donc inéluctablement avec les difficultés de l'heure. On l'a dit à plusieurs reprises, ce sont aujourd'hui des millions de personnes qui vivent avec moins de 1 000 euros par mois, dont plus de la moitié sont âgées de moins de...
En effet, revenons au vif du sujet ; sujet qui concerne tous les jeunes, dans leur diversité. Nous avons beaucoup évoqué la précarité sociale et il est vrai qu'un débat s'impose relativement à la situation des étudiants. Être boursier et travailler parallèlement à ses études conduit parfois à être absent des cours. Il est difficile de tout concilier et ce constat explique de nombreux échecs au niveau de l'université. Le débat est donc ouvert sur l'attribution du RSA à 18 ans, mais également sur celle d'une allocation d'autonomi...
Je vous remercie en tant que représentants des étudiants, vous qui êtes issus d'un panel important et d'une grande diversité. Je salue également la diversité de cette représentation. Des organisations non gouvernementales (ONG) qui, traditionnellement, viennent en aide aux mères, aux familles, aux étrangers, etc. nous ont alertés quant à la situation de précarité des étudiants. En effet, les étudiants se sont adressés à ces ONG afin d'obtenir de l'aide dans leur situation de précarité. Certaines ONG ont posé le constat selon lequel les femmes représentent entre 65 et 70 % des étudiants qui ont fait appel à elles. Ces chiffres sont-ils conformes à vos propres constats ? La précarité serait-elle plus prégnante pour les femmes ? Je sais que l'UNEF a étudié l...
Vous avez tous limité la précarité féminine à la menstruation, mais elle ne constitue peut-être pas l'impact unique. Nous échangerons par mail sur ce sujet.
...ent économiques ; de mettre fin aux réductions de personnels dans les hôpitaux et de prendre des engagements clairs et chiffrés en matière de créations de postes et de nombre de soignants au lit du malade ; de réformer l'ONDAM, afin qu'il contienne des objectifs et des engagements chiffrés en matière de personnels et de lits ; enfin, de financer les services d'urgence sur la base d'indicateurs de précarité, et non plus d'indicateurs seulement démographiques. S'agissant des EHPAD, nous appelons à augmenter la rémunération fixe de leurs personnels, afin qu'elle corresponde davantage à leur engagement de tous les jours, plutôt que leur octroyer une simple prime, qu'il sera, de surcroît, très difficile d'appliquer sur le terrain. Il est en outre urgent de lancer un grand plan de recrutement pour la cr...
...s de 25 ans n'ont pas droit au RSA – revenu de solidarité active – et ne disposent pas des filets de sécurité qui protègent d'autres catégories de la population. Faute de s'être montrés capables de bâtir un système de solidarité efficace en amont, les pouvoirs publics ont besoin des associations pour permettre aux étudiants de vivre correctement. C'est une lumière crue qui est ainsi jetée sur la précarité dans laquelle vivent celles et ceux qui sont l'avenir de notre pays. Elle souligne l'importance d'une réponse structurelle. Apporter une réponse structurelle, c'est l'ambition de la présente proposition de résolution. Elle se veut le point de départ d'un travail associant le Parlement, le Gouvernement et les associations et syndicats de jeunesse, et visant l'instauration d'un revenu étudiant att...
...es, qui ont perdu un stage gratifié ou un emploi rémunéré du fait de la crise sanitaire. Près de 400 000 étudiants ont bénéficié de l'aide exceptionnelle de 200 euros en juin, et le versement des bourses a été prolongé en juillet. Au total, le prochain PLFR accordera 150 millions d'euros supplémentaires aux étudiants. Mais ce n'est là qu'une partie de la réponse. Nous partageons le constat d'une précarité étudiante et nous avons démontré notre volonté d'accompagner les jeunes, et même d'aller plus loin. En revanche, madame Buffet, nous ne partageons pas la méthode que vous préconisez pour réduire la précarité des étudiants, et surtout pour préparer l'avenir. Nous voyons trois raisons d'approfondir la réflexion au-delà de votre proposition : premièrement, un revenu étudiant pourrait susciter de nou...
Ensuite, limiter ce revenu aux seuls étudiants, c'est manquer d'ambition : pourquoi ne pas l'étendre à tous les jeunes, tel un revenu universel d'activité ou un socle citoyen, pour répondre aux situations extrêmement différentes que vivent les jeunes de 18 à 25 ans ? Nous ne pouvons nous restreindre à la lutte contre la précarité des étudiants, nous devons lutter contre la précarité des jeunes dans leur ensemble. Le Gouvernement et la majorité sont pleinement convaincus de la nécessité d'adopter une vision plus exhaustive de ces enjeux. Enfin, et c'est sans doute le point qui me tient le plus à coeur, si une aide financière est bienvenue, elle ne saurait occulter un besoin d'accompagnement plus global. L'orientation et l...
Nous nous préoccupons tous de l'avenir de notre jeunesse, et votre proposition le rappelle avec force – c'est là sa première vertu. Muriel Pénicaud, Bruno Le Maire et Gabriel Attal travaillent d'ailleurs à un plan global pour les jeunes, qui sera présenté avant l'été. Votre proposition de résolution vient utilement enrichir le débat que nous devons aux jeunes, et notamment aux étudiants, dont la précarité économique mais aussi professionnelle, pour ne pas dire, parfois, existentielle, est malheureusement renforcée par la crise. Il faut agir, c'est une évidence. Il faut aussi faire preuve d'audace, d'une audace historique, le genre d'audace qu'on prête généralement à la jeunesse – dont nous ne sommes plus vraiment, mais qu'importe : comme le disait Jean Cocteau, l'audace se forme en marge des auda...
Tous les indicateurs en attestent, les conditions d'existence des étudiants se dégradent. Près de la moitié d'entre eux doivent désormais travailler en parallèle de leurs études pour faire face à l'augmentation du coût du logement et de la vie étudiante, et un sur cinq se trouve en dessous du seuil de pauvreté. Cette précarité a été particulièrement accentuée par la crise du covid-19. Certains étudiants ont été confrontés à l'incapacité de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires face à l'augmentation des dépenses courantes. D'autres sont restés confinés dans des logements parfois insalubres. Cette paupérisation dénoncée depuis de nombreuses années par les syndicats étudiants et par les sociologues ne vient pas ...
Cette proposition de résolution porte sur un problème très important, comme cela a été rappelé par les précédents intervenants : la précarité étudiante. Dans notre pays, beaucoup trop d'étudiants connaissent des difficultés financières ; certains refusent de se soigner ou n'arrivent pas à poursuivre leurs études. D'un étudiant à l'autre, les conditions ne sont pas les mêmes : les uns doivent travailler, les autres non. Tout cela dépend bien sûr de la structure familiale et du niveau de revenu des parents. Pour résoudre ce problème, vo...
...e. Dans ce contexte, le groupe Libertés et territoires ne peut que partager les constats et les inquiétudes du groupe GDR. Nous avons d'ailleurs interpellé le Gouvernement à de nombreuses reprises concernant la situation des étudiants, en particulier pendant le confinement. Nous vous rejoignons quant à la nécessité de trouver des dispositifs pour ne pas laisser les plus jeunes s'enfoncer dans la précarité. Cependant, nous nous interrogeons sur l'instauration d'un revenu universel pour tous les étudiants. D'une part, il nous paraît que si nous souhaitons réellement garantir l'égalité des chances dans un objectif de justice sociale, alors il est indispensable de prendre en considération la situation familiale des étudiants. D'autre part, nous considérons que, plus que jamais, la situation des jeune...
...vise à la création d'un revenu étudiant qui serait versé à toute personne inscrite à une formation d'enseignement supérieur, en fonction de sa situation propre et non de celle de sa famille, et s'élevant à un niveau suffisant pour lui permettre de subvenir à ses besoins matériels. Incontestablement, le dispositif proposé répond à un problème de plus en plus aigu au sein de la société, à savoir la précarité des étudiants et des jeunes. L'exposé des motifs cite plusieurs faits plaidant pour un tel revenu étudiant. Oui, 20,8 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, 24 % des étudiants issus de milieux populaires déclarent avoir d'importantes difficultés financières, 30,9 % des étudiants ne reçoivent aucune aide de leur famille, 46 % des étudiants travaillent pendant l'année scolaire et, parmi...
...enir de la demi-part fiscale à laquelle les parents ont droit lorsque les étudiants restent attachés à leur foyer. Notre groupe votera donc dans sa majorité en faveur de cette résolution. Mais il nous faudra aller plus loin : les étudiants ne sont pas les seuls jeunes à mériter un tel revenu. Nous ne devons pas oublier tous ceux qui ont un emploi ou qui en recherchent un et qui vont connaître la précarité. Jeunes pourvus d'une faible ou d'aucune qualification, jeunes diplômés, jeunes actifs, précaires… la liste des différents profils est longue et les jeunes ne sont pas les seuls concernés. Aussi est-il nécessaire de créer un filet de sécurité financier et humain pour ne laisser personne sur le bord de la route. Aujourd'hui, les jeunes de moins de 25 ans n'ont pas accès au RSA. Nous pensons que c...
Personne ne peut se voiler la face : oui, la précarité étudiante existe dans notre pays, quand 20 % des étudiants français vivent sous le seuil de pauvreté, quand 46 % travaillent durant l'année scolaire et quand, dans un cas sur cinq, ce travail met terriblement à mal le succès des études. Les images insupportables, intenables, dramatiques de cet étudiant désirant mettre fin à ses jours, à Lyon, pour dénoncer la précarité étudiante, doivent nous fa...