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Nous sommes tous témoins de la précarité qui mine de nombreux jeunes : à l'âge où ils devraient construire leur avenir, beaucoup d'entre eux en sont encore à chercher à se nourrir correctement. J'ai encore pu le constater dans ma circonscription, hélas, il y a quelques jours, dans une épicerie solidaire pour étudiants gérée par la Croix-Rouge. Nous devons donc moderniser et adapter les instruments de notre solidarité, par exemple en ac...
...étudiants sont loin d'être épargnés et le fait qu'ils soient chaque jour si nombreux à attendre un colis alimentaire a surpris et choqué. Mais s'y ajoute ce que l'on ne voit pas, ou moins : les difficultés psychologiques, la peur de l'avenir, la solitude aggravée par l'éloignement – je pense particulièrement à ceux qui viennent des outre-mer – et même l'abandon des études quand la lutte contre la précarité mobilise toute l'énergie et toute l'intelligence. Ce tableau, étayé par d'innombrables témoignages, est la preuve du caractère obsolète du système des bourses – dont je rappelle que 40 % des bénéficiaires doivent travailler – et de l'insuffisance des dispositifs actuels. Personne ne comprend donc que le Gouvernement rejette systématiquement les pistes qui lui sont présentées : vous avez dit non ...
...eractif et accessible à tous. Sur le plan social, la réouverture des universités, des centres de formation et des lieux culturels et d'activités sportives permettra la reprise d'activités collectives et interactives, salvatrices pour tous. Enfin, sur le plan financier, la mise en place d'une allocation d'émancipation pour les jeunes permettra d'apporter de la stabilité et de la sécurité face à la précarité grandissante. La jeunesse est un temps de rencontres, de partage et de découverte. La construction et l'émancipation personnelles dépendent de ces quelques années, elles se fondent sur l'altérité, sur les confrontations comme sur les communions. Le temps de la jeunesse est court, intense et irréversible. Il ne revient pas : une jeunesse confinée est une jeunesse perdue, une jeunesse gâchée. Mad...
...sources et revenus. Les couples, les familles avec enfants, les familles monoparentales, les étudiants, toutes les situations familiales sont concernées. Chiffre édifiant et vertigineux, nous avons dépassé la barre des 10 millions de pauvres, soit un Français sur six. Le nombre de bénéficiaires du RSA augmente. Notre jeunesse n'est pas épargnée, souffrant de l'isolement bien sûr mais aussi de la précarité alimentaire. Je souhaite par ailleurs vous parler des jeunes diplômés qui n'ont pas de travail aujourd'hui, qui n'arrivent pas à trouver de stage alors que les entreprises au bord du dépôt de bilan s'inquiètent. Le groupe Les Républicains a réfléchi à quelques propositions comme la création d'un fonds national d'aide alimentaire, l'augmentation de l'amende pour destruction alimentaire, la créat...
...ien, force est de constater que nous n'avons pas pu mettre la réforme du RUA en route. Alors que le taux de non-recours au RSA est estimé autour de 30 % et que 65 % des Français pensent que l'État n'en fait pas assez pour les plus démunis, qu'attendons-nous pour concrétiser cet accès automatique aux droits ? Par ailleurs, alors que les jeunes comptent parmi les personnes les plus frappées par la précarité et que la concertation sur le RUA a mis en lumière le souhait des Français de voir les jeunes bénéficier d'un revenu minimal dès 18 ans, quand et comment répondrons-nous à cette attente sociale ?
...entrée en fonctions contrariée par la crise sanitaire, vos propos liminaires démontrent votre investissement et apportent un éclairage utile sur la thématique de la prévention et de la lutte contre la pauvreté. Cette thématique sera sans doute, malheureusement, de plus en plus d'actualité au regard de la crise économique qui menace en sortie de crise sanitaire. Je souhaite vous interroger sur la précarité des jeunes, sur laquelle nous avons déjà été alertés à de multiples reprises. Vous avez d'ailleurs conduit une partie de nos travaux. Les moins de 25 ans sont les plus touchés par les suppressions d'emplois précaires entraînées par la pandémie. Au sein de ma circonscription, plusieurs associations caritatives m'ont confirmé l'afflux de jeunes pour obtenir de l'aide alimentaire. De plus, les consé...
Ma question porte sur la précarité économique des seniors qui n'ont ni emploi ni retraite. Les Français âgés de 53 à 69 ans se retrouvent parfois dans une situation paradoxale : trop jeunes pour toucher une retraite, ils peinent à trouver un emploi en raison de leur âge. Ils connaissent souvent le chômage de longue durée et vivent dans des conditions économiques précaires. Un tiers d'entre eux vit même en dessous du seuil de pauvr...
...ques publiques, des fractures territoriales aggravées et révélées par la crise sanitaire. Par exemple, la fermeture des bureaux de poste pendant le confinement dans de nombreux territoires a rendu difficile l'accès au versement des allocations lorsque les bénéficiaires n'ont pas de carte bancaire. Ainsi, des territoires ont été complètement oubliés. C'est la double peine pour des citoyens dans la précarité habitant des intercommunalités sans aucun bureau de poste ouvert. D'une certaine manière, l'injustice territoriale a généré de l'injustice sociale. Les dispositifs en matière d'éducation – réseaux d'éducation prioritaire (REP) et réseaux d'éducation prioritaire renforcés (REP+) – et les dispositifs en matière de logement abordable avec la taxe sur la valeur ajoutée réduite ou les dispositifs éco...
Je souhaite revenir sur la question de la précarité de notre jeunesse. Au-delà du rôle considérable de l'État qui a déjà été rappelé, que ce soit au travers du plan de lutte contre la pauvreté ou des aides spécifiques dans le cadre de la crise covid-19, que pouvez-vous nous dire des actions menées par les différentes collectivités territoriales pour soutenir notre jeunesse ? Qu'en est-il de la nécessaire cohérence et de la coordination de l'action...
...s franchissons en 2020 la barre des 10 millions, j'ai tendance à la croire, encore plus lorsqu'il s'agit du Secours catholique, reconnu d'utilité publique depuis 1962. Une certitude est qu'aucun chiffre objectif ne nous permet d'annoncer une baisse de la pauvreté pendant l'année 2020. Madame la déléguée interministérielle, vous avez parlé d'un volet « grands précaires ». J'ai une question sur la précarité menstruelle. J'ai été alerté à ce sujet par plusieurs associations de ma circonscription qui mènent des actons volontaristes en faveur de l'égalité femmes-hommes. La précarité menstruelle est un vrai révélateur de ces inégalités. 1,7 million de femmes en sont victimes et le phénomène tend à s'accentuer avec la crise. Selon ces mêmes associations, les femmes dépensent en moyenne entre 5 et 7 euros...
...ide alimentaire dont la gestion pourrait être confiée aux départements ? Pensez-vous ces propositions crédibles ? Comment aller plus loin, madame la déléguée interministérielle ? Par ailleurs, les solitudes sont de plus en plus nombreuses. Elles ne touchent pas seulement les personnes âgées comme par le passé mais aussi de nombreux jeunes. Comment faire face à l'explosion de l'isolement et de la précarité de la jeunesse, de toutes les strates de la population en général ? Beaucoup de jeunes ont perdu leur emploi. Comment leur assurer un retour à l'emploi, même partiel ? Est-il envisageable de mettre en place des emplois pour ces jeunes entre 18 et 25 ans dans nos collectivités, nos administrations, nos associations d'utilité publique ou nos universités ? Ils ont besoin de reprendre toute leur pla...
Manger cinq fruits et légumes par jour : un slogan qui paraît simple à suivre, sauf quand on est pauvre. En revanche, sauter un repas, se priver, privilégier la quantité plutôt que la qualité : voilà le quotidien des personnes en situation de grande précarité. Alors que la France est mondialement reconnue pour sa gastronomie, manger, c'est surtout, pour plus de 10 millions de Français aujourd'hui, un simple élément de survie. Coluche disait en 1985 : « J'en ai marre de voir les pauvres crever de faim dans le pays de la bouffe. » Force est de constater que la situation ne s'est aucunement améliorée, et a même empiré. S'il y a une chose en marche dans ...
Je vous invite tous à bien retenir ces quelques chiffres : 8 millions de Français sont obligés d'avoir recours à l'aide alimentaire ; 21 % des Français ont du mal à prendre trois repas par jour ; 20 % des Français peinent à régler la cantine de leurs enfants. Il n'est plus convenable de se contenter de promesses pour enrayer la précarité alimentaire. Se loger, se soigner, se nourrir sont des droits fondamentaux pour vivre dignement. Exiger de l'État qu'il garantisse ces droits à tous, est-ce trop demander ?
À la sortie du premier confinement, le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés avait déjà interpellé le Gouvernement sur l'aggravation de la précarité en France en raison de la crise sanitaire et sur les conséquences dévastatrices de celle-ci sur une population qui était alors déjà fortement fragilisée : 1 million de nouveaux pauvres en plus des 9,3 millions de nos compatriotes soumis au quotidien à des choix anxiogènes et à l'incertitude en matière d'accès aux soins et à l'éducation. Le Gouvernement, si injustement décrié par l'opposition ces...
...dultes handicapés, qui, si elle a permis une augmentation modérée des aides accordées à ses bénéficiaires, a réduit drastiquement le nombre de ces derniers. Bilan : moins de bénéficiaires, plus de personnes dépendantes de leur conjoint et donc, de fait, pas de réelle amélioration pour les personnes handicapées précaires. En 2018, M. Macron se targuait de présenter des solutions pour combattre la précarité grandissante de nos concitoyens. Mais il oubliait déjà certains d'entre eux, qui comptent aujourd'hui parmi les premières victimes des conséquences économiques de la crise sanitaire. Je veux parler des jeunes de 18 à 25 ans, des étudiants précaires, des jeunes actifs qui peinent à s'insérer durablement dans le marché de l'emploi et de ceux qui ne sont pas en mesure de suivre et d'achever leurs é...
...plus infectieuse nous maintiennent dans l'incertitude : au vu des prévisions de croissance pour 2021, régulièrement révisées à la baisse, il semblerait que la relance économique ne soit pas pour tout de suite. Les suppressions de poste envisagées chez Danone, Total ou encore Michelin, ainsi que les fermetures administratives prolongées des lieux de vie sont génératrices d'angoisse, de doute et de précarité pour les Français concernés. La pauvreté est alimentée par des phénomènes économiques et sociaux de fond. Elle est constituée d'un cumul de difficultés à subvenir à ses besoins alimentaires, mais aussi à accéder à un logement, aux soins et aux droits fondamentaux. Pour le groupe UDI et indépendants, la lutte contre la pauvreté ne peut se livrer sans les collectivités territoriales : l'État doit ...
Beaucoup a été dit ou écrit sur la crise sanitaire actuelle, sur son ampleur, ses racines, ses développements et les inquiétudes qu'elle suscite. Sa dimension sociale est brutale, violente. Elle accroît la précarité dans notre pays, dégradant dangereusement les conditions de vie d'une partie des Français – toujours les mêmes. Quelle erreur d'appréciation que de considérer que l'aggravation de la pauvreté depuis mars 2020 est un phénomène strictement conjoncturel ! Les chiffres catastrophiques que nous pressentions se sont confirmés. En fin d'année, le RSA a vu ses bénéficiaires augmenter de 8 % et ses dépen...
...concertations ont été stoppées par l'épidémie mais les conséquences de celle-ci légitimeront la mise en oeuvre d'une telle mesure. Il faut ensuite ouvrir le RSA aux jeunes de moins de 25 ans. Le Président de la République n'est pas – je le cite – un « grand fan » de cette proposition. Nous devons pourtant impérativement nous doter d'un outil garantissant des ressources aux jeunes en situation de précarité. À terme, les 18-25 ans devront être éligibles au revenu minimum garanti ou au revenu universel – qu'importe la terminologie – , seul à même de créer des conditions équitables de départ dans la vie. Enfin continuons et généralisons les initiatives de terrain en faveur de l'insertion par l'activité économique, comme l'expérimentation « territoire zéro chômeur ». Elles redonnent confiance et digni...
Aujourd'hui, la précarité et la pauvreté de nos concitoyens nous obligent à répondre à l'urgence, à anticiper face à la vague qui s'annonce et à imaginer de nouveaux outils de solidarité. Le défi est difficile mais la France doit être à la hauteur de celui-ci. C'est une question de responsabilité collective.
Le plan pauvreté, c'est aussi donner à notre jeunesse les moyens de réussir en garantissant à toutes et à tous des parcours de formation et des tremplins vers l'emploi durable. Les points d'accueil et d'écoute jeunes, ou encore la baisse des sorties sèches de l'aide sociale à l'enfance sont autant de mesures destinées à l'accompagnement de milliers de jeunes en situation de grande précarité, de déscolarisation ou de désocialisation. Lutter contre la pauvreté, c'est également garantir l'insertion professionnelle des personnes les plus éloignées de l'emploi, en particulier grâce à un accompagnement renforcé des bénéficiaires du RSA. Cette mesure est essentielle quand on sait qu'une personne qui entre dans le dispositif RSA en est toujours bénéficiaire quatre ans après, d'où la nécess...