Interventions sur "producteur"

498 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Cet amendement va dans le sens des derniers propos de M. le ministre, en visant à renforcer le rôle et la place, dans le dispositif prévu, de la proposition d'accord-cadre émise par l'organisation de producteurs, afin que cette proposition constitue le socle unique de la négociation. Il convient de l'imposer en faisant le parallèle avec les conditions générales de vente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...s situations de rente et une spirale inflationniste préjudiciable à la compétitivité des produits et au pouvoir d'achat des consommateurs. Par ailleurs, les acheteurs seraient sans doute enclins, pour compenser la présence de cette clause, à durcir les négociations lors de la conclusion du contrat. Certains acheteurs pourraient aussi privilégier l'achat de produits d'importation au détriment des producteurs français. Cette automaticité serait également contestable d'un point de vue juridique. L'atteinte qu'elle porterait à la liberté contractuelle paraît excessive. Il ne me semble pas justifié d'aller jusqu'à priver totalement les parties de latitude dans la révision des prix. Le caractère excessif de cette astreinte paraît d'autant plus contestable que l'automaticité proposée serait en partie asy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

L'amendement propose que l'accord individuel ne puisse déroger à l'accord-cadre : or la rédaction de l'article 1er satisfait déjà cette préoccupation puisque les contrats individuels passés pour les volumes de produits concernés par la commercialisation via les organisations de producteurs ne pourront déroger à l'accord-cadre. Les contrats qui dérogeront aux accords-cadres seront sanctionnés en application de l'article L. 631-25 du code rural et de la pêche maritime, tel qu'il est rédigé au deuxième alinéa de l'article 2 du texte – je rappelle que, en première lecture, nous avons relevé les sanctions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Lorsque le producteur a mandaté son organisation de producteurs pour réaliser la négociation commerciale, cette OP doit être l'unique interlocuteur de l'acheteur. Le texte doit être très clair en la matière, faute de quoi il risque de ne pas être structurant. L'amendement vise donc à apporter une clarification indispensable sur ce point – une préoccupation largement partagée si j'en juge par le nombre d'amendements id...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Il a trait à la coopération agricole, qui, il faut le rappeler, est un mouvement puissant. Tout au long du XXe siècle, partout en France, les organisations mise en place par les producteurs leur a permis d'échapper à la toute-puissance de certains et d'affirmer leur liberté, leur autonomie dans un système économique qui les écrasait. La coopération agricole représente des valeurs d'entraide, de solidarité, de partage, qui ont permis la modernisation de notre agriculture. Aujourd'hui, nous le savons, le modèle de la coopération agricole est en transition. Certains disent qu'il trave...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Nous voulons renforcer la notion de contractualisation. Du reste, depuis dix ans, les ministres de l'agriculture successifs – Bruno Le Maire, Stéphane Le Foll et vous-même, monsieur Travert – ont demandé aux agriculteurs de se réunir en organisations de producteurs, afin de confier aux responsables de ces organisations la mission de négocier les contrats avec, par exemple, un laitier industriel. L'objet de ces amendements est de renforcer les organisations de producteurs. En effet, si l'industriel peut discuter individuellement avec les membres des organisations de producteurs, la contractualisation n'a plus aucun sens. C'est comme si un ministre de l'agr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...phosate, il suffit qu'un député dépose un amendement en ce sens pour enflammer l'hémicycle et la France entière, sans résoudre le problème et alors même que la volonté du Gouvernement était de supprimer le plus rapidement possible le recours au glyphosate. Une telle situation a donc fragilisé le groupe politique et le Gouvernement sans résoudre le problème. Il en sera de même des associations de producteurs : si les OP reçoivent mandat pour négocier et que, parallèlement, un agriculteur ou un éleveur peut signer directement avec un industriel, alors le sens de la contractualisation est perdu et les OP sont fragilisées. Ces amendements visent à prévenir une telle situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

En effet, chaque fois que nous avons adopté des lois visant à réglementer les négociations, il a suffi de quelques mois pour que nous nous rendions compte qu'elles ne servent à rien puisqu'elles sont contournées en permanence. Nous souhaitons, chaque fois que c'est possible, placer les organisations de producteurs au centre du jeu : c'est pourquoi nous proposons des amendements allant dans le sens d'une meilleure clarification.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Monsieur le ministre, nous commençons la discussion de l'article 1er par un ensemble d'amendements dont l'objectif est d'assurer l'efficacité du dispositif. Si nous voulons réellement rééquilibrer les relations entre les acheteurs – nous savons tous combien ils sont à la fois concentrés et armés au plan juridique – et les organisations de producteurs, nous devons prévoir des instruments impossibles à contourner. Il convient donc d'adopter non pas seulement cet amendement mais encore l'ensemble des amendements, y compris ceux qui ont trait aux indicateurs, de manière à respecter la promesse qui a été faite aux producteurs et à ne pas décevoir leur attente, qui est énorme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Pour éviter que l'agriculteur ne se trouve en position de faiblesse, il convient de conforter le rôle des organisations de producteurs dans la négociation de l'accord-cadre. Ainsi, nous ferons en sorte qu'un producteur ayant donné mandat à son OP ne puisse pas être sollicité en direct par un acheteur pour négocier un contrat avant que l'accord-cadre n'ait été conclu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Tous les collègues de la commission des affaires économiques qui ont en mémoire les auditions que nous avons menées dans le cadre des états généraux de l'alimentation se souviennent combien il était perturbant de recevoir les acteurs, industriels, producteurs, et distributeurs, qui se renvoyaient la balle les uns après les autres. Jamais nous n'avons vraiment réussi à savoir où se situait le gros de la marge – même si, en fin de compte, nous le devinions très bien. L'amendement vise à ce que les indicateurs soient systématiquement définis et rendus publics par les organisations interprofessionnelles, ou à défaut par l'Observatoire de la formation de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Il vise à répondre à l'inquiétude exprimée depuis de nombreux mois par la profession s'agissant de l'utilisation du mot « peuvent » à l'alinéa 15. Nous proposons donc d'écrire que les interprofessions doivent élaborer et diffuser les indicateurs qui serviront d'indicateurs de référence dans les futures négociations commerciales entre les producteurs et les premiers acheteurs. Monsieur Descoeur, je vous confirme qu'un désaccord persiste entre nous, car je considère que l'OFPM n'a pas à valider ces indicateurs. L'OFPM peut cependant venir en aide au interprofessions pour les déterminer, et le médiateur des relations commerciales peut intervenir pour permettre qu'un consensus se dégage. Je rappelle que ce dernier est un représentant de l'État...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

À l'instar des amendements précédents, il vise à conforter le rôle des OP dans le dispositif. Les états généraux de l'alimentation ont fait naître beaucoup d'espoir, et l'un des objectifs majeurs de ce projet de loi est de rééquilibrer les relations entre distributeurs et producteurs. Pour ce faire, l'un des outils consiste à passer par les OP pour les négociations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

...it de la souplesse dans les secteurs pour lesquels la contractualisation n'a pas été rendue obligatoire. Pour ces secteurs, justement, l'article 1er introduit déjà pas mal de formalisme : c'est pourquoi je pense qu'il faut maintenir un peu de souplesse. Dans certains secteurs, les accords-cadres ne sont pas forcément appropriés. Si ces amendements étaient adoptés, ils mettraient en difficulté des producteurs engagés dans une organisation de producteurs n'ayant pas signé d'accord-cadre. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Cet amendement, dont le premier signataire est Dino Cinieri, vise à interdire les formules de calcul qui empêchent le producteur de connaître le prix auquel il sera payé en cours de contrat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Cet amendement, proche de celui de M. Cinieri, vise à préciser et à clarifier la rédaction de la clause de prix. Le producteur doit pouvoir déterminer le prix auquel il sera payé pendant toute la durée du contrat, notamment à la fin de celui-ci. Il s'agit d'éviter des formules de calcul inadéquates ou trop alambiquées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...un certain nombre d'autres données. Cependant, on peut très bien inclure ces éléments dans les critères de fixation du prix. Pendant très longtemps, on a déterminé à l'avance le prix du lait : dans le cadre des interprofessions, on établissait une grille de prix pratiquement un an à l'avance. Cette pratique est donc tout à fait possible. Si ces amendements sont bien évidemment sécurisants pour le producteur, ils donnent aussi au collecteur une certaine lisibilité. Je ne vois pas ce qui empêche aujourd'hui de fixer à l'avance le prix des produits – en tout cas, aucun élément technique n'empêche de le faire. Je le répète, cette pratique a déjà eu cours il y a quelques années puisque l'on établissait des grilles de prix sur un an.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Dans les contrats et les accords-cadres, il est nécessaire de distinguer le prix de départ payé au producteur du prix d'arrivée à l'usine. Je vais une nouvelle fois essayer de vous convaincre, monsieur le ministre de l'agriculture, vous qui êtes aussi l'élu d'un territoire où la production laitière est très importante – je veux parler de la Normandie, et plus précisément de la Manche. Nous encourageons les agriculteurs, dans leur diversité, à produire de la qualité. Nous incitons les filières à recherch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Toute l'opportunité de la définition de contrats de vente de produits agricoles permettant un meilleur partage de la valeur ajoutée au service des producteurs repose sur la prise en compte réelle des coûts de production pour chaque filière de production et par type de produit. Les auteurs de cet amendement souhaitent que la définition des indicateurs pris en compte à l'occasion du renforcement du cadre contractuel soit assurée par l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires ou par l'Établissement national des produi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

Certes, mais l'amendement ne serait, en outre, pas favorable à tous les producteurs, car, s'il présente un intérêt dans des zones à forte densité laitière, il serait plutôt défavorable aux producteurs dans les zones où cette densité est faible. Avis défavorable, donc.