Interventions sur "production"

574 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...avers l'ANAH. Le deuxième exemple concerne les transports et la mobilité. Des appels à projet, qui sont selon moi de bonnes initiatives, ont été effectués auparavant et les collectivités y répondaient et étaient aidées pour mettre en place des politiques nouvelles en matière de transport. Les déchets sont un troisième exemple dont le rapport traite à travers l'économie circulaire pour diminuer la production de déchets. Des appels à projet pourraient être relancés dans ce cadre également. L'Europe pourrait aussi jouer un rôle non négligeable, par exemple dans le domaine de la politique agricole avec la mise en place de la méthanisation. Ce rapport doit s'accompagner de l'adoption de politiques publiques au niveau européen et dans chaque État membre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

...sseur à l'Université Pierre et Marie Curie, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL) et membre de l'Académie des sciences. L'audition a été dominée par le sentiment que l'objectif annoncé des 2 °C était clairement inatteignable au regard des engagements actuels. Monsieur Le Treut a insisté sur les deux scenarios possibles actuellement face à l'urgence unanimement constatée : limiter la production de dioxyde de carbone en la baissant ou capter davantage le dioxyde de carbone produit. Or, tous les engagements à baisser les productions de dioxyde de carbone sont vus au sein de la communauté scientifique comme irréalistes face aux moyens mis en oeuvre, puisque les projections actuelles qui intègrent l'effet global des contributions nationales tendent vers une augmentation entre 2,7 °C et 3,2 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels, rapporteur :

... prennent beaucoup de temps pour leur installation par rapport à d'autres pays. Sur la question de Madame Grandjean, les zones industrielles offrent des possibilités de reconversion intéressantes que les collectivités devraient encourager. Des fonds européens ou nationaux pourraient être mobilisés. Si le charbon est abandonné sans solution alternative, les citoyens vont s'opposer à l'arrêt de la production de charbon. Par contre, si une reconversion est proposée, avec par exemple l'installation de champs de panneaux solaires ou d'éoliennes et la création d'emplois à la fois pour le démantèlement des installations existantes et pour la reconversion, les citoyens et les collectivités territoriales seront prêts à s'engager. Mais la mobilisation des fonds européens est importante pour accompagner ces c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

...lables surtout s'ils ne sont pas efficaces. Nombre de pays européens ont ainsi subventionné de manière considérable certaines technologies qui se sont révélées être très peu productives, comme par exemple des parcs éoliens on shore. De ce point de vue, l'Allemagne, où les prix de l'énergie renouvelable sont très élevés, a amorcé sa transition à grand coût pour les finances publiques. En effet, la production par intermittence des énergies renouvelables, qui couvre environ une journée des besoins annuels, y est compensée par une production de charbon plus importante, ce qui est négatif du point de vue de la neutralité carbone. Aussi, la politique publique mise en oeuvre par l'Allemagne ne doit-elle pas constituer un exemple pour la France. Il convient à l'inverse de rechercher des fonctionnements à co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels, rapporteur :

...paysage actuel et sa mutation irrémédiable à l'horizon de 20 ou 30 ans, consécutive à la diminution de la biodiversité et au réchauffement climatique. Des solutions intermédiaires et transitoires semblent acceptables de notre vivant dans le but de garantir un avenir meilleur à nos enfants et petits-enfants : une éolienne pourra ainsi toujours être aisément démontée. À l'inverse, le faible coût de production de l'électricité nucléaire sera largement contrebalancé à long terme par le coût de démantèlement des centrales qui pèsera sur les générations futures. La prise en compte des coûts dans leur ensemble peut favoriser une perception différente de ces questions. Au sujet des subventions, le soutien apporté aux nouvelles technologies est effectivement coûteux pour les finances publiques à court terme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général :

...ir avec vous des ventes record réalisées par le groupe Renault en 2017 : 3,8 millions de véhicules vendus dans le monde, ce n'est pas rien. Ces résultats valident en grande partie la stratégie que vous avez développée dans les domaines de l'internationalisation et du low cost. Mes questions portent sur quatre thèmes. Au titre du bilan, j'aimerais que vous puissiez m'indiquer les pourcentages de production et de recherche effectuées en France. Quel est l'impact sur la compétitivité du groupe Renault des mesures prises au cours des dernières années, comme le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) ou le crédit d'impôt recherche (CIR) ? Ma deuxième série de questions recoupe très largement les propos du président Éric Woerth sur les relations entre l'État – en sa qualité d'actionnair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

...omaine du véhicule électrique. Pour ma part, j'ai eu la chance de visiter l'usine de Flins qui est en pointe sur cette gamme de véhicules. Quelles sont vos prévisions de marché concernant ce type de véhicules à l'international ? Certains de vos concurrents misent sur la technologie de l'hydrogène. Quelle est la technique la plus avancée ? La France sera-t-elle votre plateforme prioritaire pour la production de cette gamme de voitures à l'exportation ? Un accord de libre-échange majeur a été signé entre l'Union européenne et le Japon, le 8 décembre dernier. Il prévoit notamment le démantèlement des 10 % de droits de douane européens sur les véhicules particuliers japonais d'ici à sept ans, en contrepartie d'une révision importante des normes techniques japonaises. Quelle est votre appréciation des c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...erci, monsieur le président Ghosn, pour votre présentation et vos explications. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la santé de Renault est très bonne au niveau mondial et qu'elle peut, à certains égards, poser question au niveau français. Les interrogations ne portent pas sur les ventes – vous nous avez expliqué fort justement que la France était votre premier marché –, elles concernent la production. La réussite de Renault tient au succès des segments B et C : Clio, Captur, etc. En revanche, quand on regarde les véhicules du segment E et les monospaces, on constate un net recul des ventes durant l'année écoulée des voitures produites en France : la baisse est respectivement de 22 % et de 31 % pour l'Espace et le Talisman. À la fin de 2017, il a été annoncé une baisse de près 25 % de la prod...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...s, l'avenir du made in France et des emplois créés dans le pays est une préoccupation majeure. Ma deuxième question concerne la stratégie de Renault dans le haut de gamme automobile, un domaine où les Allemands ont pris une avance non négligeable. À Dieppe, où je suis député après avoir eu le bonheur d'être maire, nous avons inauguré ensemble, monsieur le président-directeur général, la ligne de production de l'Alpine, le symbole du renouveau industriel possible du made in France, grâce à l'intelligence des salariés, à leur savoir-faire et à leur mobilisation. Ce premier pas positif, que j'ai salué, est-il de nature à permettre à l'alliance de remettre un pied à l'étage des gammes supérieures ? Peut-on imaginer que cette entreprise renaissante soit la matrice et la tête de pont d'un retour dans la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...cé dans votre propos liminaire que votre groupe avait réalisé 5 milliards d'euros d'économies en 2017. Sur quels secteurs ont porté ces économies ? On peut imaginer qu'en parallèle vous avez dû faire des investissements importants, je pense notamment à la protection de vos systèmes informatiques. En 2017, vous avez été victime d'une cyberattaque d'une grande importance qui a pénalisé vos sites de production. Quelles en ont été les conséquences ? Comment vous prémunissez-vous pour l'avenir ? Ma deuxième question porte sur la dé-diésélisation. Vous avez précisé qu'en Chine, premier marché automobile mondial, le Gouvernement vous accompagnait dans la transformation écologique. Mais tous les pays dans lesquels le groupe Renault est implanté ont-ils aujourd'hui cet objectif de diminuer de manière import...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

... 2022, un chiffre d'affaires de 70 milliards d'euros. Ce plan interpelle certains économistes spécialistes de l'automobile qui vous reprochent quelquefois un manque de volonté pour l'innovation et d'audace face aux grands défis à venir. Certes, les financiers semblent s'y retrouver dans votre volonté qui s'exprime de rester dans une forme de continuité des objectifs antérieurs de consolider votre production en volume – on parle de 5 millions de véhicules en 2022 –, de développer vos ventes en Chine, d'améliorer vos marges, au final d'affirmer la convergence toujours plus grande que vous souhaitez établir avec Nissan. En matière de production de véhicules électriques qui reste une priorité, quel bilan dressez-vous des objectifs que vous aviez fixés dans le plan Drive the change et quelles sont les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...ne rejaillit pas nécessairement sur les résultats humains et sociaux des salariés de l'entreprise Renault. J'ai reçu la semaine dernière, dans les locaux de l'Assemblée nationale, les organisations syndicales du groupe. Plusieurs usines étaient représentées, notamment celle de Douai, dans ma circonscription, où les salariés sont inquiets pour l'avenir même du site. Avec la perte d'un quart de la production après les difficultés rencontrées sur les modèles Talisman et Espace, l'usine continue de voir ses effectifs diminuer. Les conditions de travail étaient également au coeur des discussions. Selon les syndicats, de plus en plus de salariés s'orientent vers la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), les troubles musculo-squelettiques explosent, les employés étant victimes de ce fléa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

...nt Ghosn, je voudrais vous remercier de votre présence, du fait que Renault a été précurseur sur le marché du véhicule électrique, ainsi que de votre engagement en faveur de l'innovation. Nos TPE et nos PME, qui innovent aussi, ont parfois besoin de l'expérience des grands groupes, voire de leur accompagnement. M. le ministre d'État Nicolas Hulot a annoncé cet été son ambition de faire cesser la production de véhicules thermiques sur le territoire français en 2040, parallèlement à la loi que nous avons votée et qui met fin à l'exploration et à la production des hydrocarbures. Mais si la trajectoire du Gouvernement français et de la France entière semble claire, il faut, pour que ces engagements puissent être tenus, que les industriels concernés puissent s'y conformer. Avez-vous défini des scénarios...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

...ome et les batteries. Vous le savez, Mme Anne-Marie Idrac a été chargée de piloter le développement de la voiture autonome dans notre pays, et de réfléchir au cadre législatif à mettre en place. Avez-vous des idées à porter au débat public ? Par ailleurs, vous nous avez indiqué que LG Chemical était votre partenaire pour les batteries, et que vous étiez favorable à l'implantation d'une unité de production sur de batteries – pas forcément LG Chemical – sur le territoire européen. En 2012-2013, LG Chemical avait un projet d'implantation d'usine de batteries en France. Celui-ci a été reporté en raison de la crise économique et des baisses de ventes. Puis, l'année dernière, il a été mis en place en Pologne. Pensez que ce soit compatible avec la volonté de Renault de travailler éventuellement avec un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Oppelt :

...écise que 50 % au moins du prix de revient unitaire produit est acquis en France. J'aimerais connaître, monsieur Ghosn, votre stratégie en matière de made in France, en lien avec ce label. Vous avez en effet très peu de véhicules labellisés « Origine France garantie ». Il s'agit principalement de la gamme Renault Trucks. J'aimerais également connaître votre stratégie made in France en matière de production.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

Monsieur le président-directeur général, les véhicules dits « propres » parce qu'ils n'émettent pas de CO2 sont-ils aussi écologiques qu'on veut bien le dire ? En effet, plusieurs études, émanant notamment de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), indiquent que le cycle de production d'un véhicule électrique est aussi polluant que celui d'un véhicule diesel. Par ailleurs, quand on voit les sources d'énergie qu'utilise la Chine, on a de quoi s'inquiéter si elle recourt au charbon pour produire l'électricité des véhicules électriques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Bernard Sempastous :

Votre groupe a annoncé en novembre dernier un accord cadre avec une entreprise de Dubaï, Al-Futtaim, pour l'assemblage et la distribution de véhicules Renault au Pakistan. Renault serait ainsi le premier constructeur automobile européen à installer un site de production industrielle dans ce pays, marqué par la domination des constructeurs japonais. En tant que président du groupe d'amitié France-Pakistan, je me suis rendu en mission dans ce pays au début du mois de décembre, et j'ai rencontré des élus, des ministres, ainsi que le président de la chambre de commerce de Lahore, qui attendent beaucoup de la France. C'est un pays passionnant, et à très fort potenti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...omiques américains et asiatiques. Vous avez dit aussi que vous étiez favorable à la naissance d'une filière de fabrication de batteries en Europe. Ce serait une bonne chose. Mais, même si nous parvenons à mettre en place cette filière en Europe, nous devons être conscients que nous avons pris un retard considérable par rapport aux Chinois. Ceux-ci maitrisent la matière première indispensable à la production des batteries lithium-ion, le cobalt, qui est produit essentiellement au Congo et dont ils ont acquis la mine principale en 2007. Si la planète entière roule à l'électricité, quelles solutions devrions-nous adopter, afin de ne pas dépendre de l'Asie ? Ne faut-il pas travailler sur d'autres types de batteries que le lithium-ion, pour ne pas dépendre du cobalt ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix, président :

...lara Gaymard. Vous bénéficiez d'une grande expérience industrielle au sein des différentes activités de GE : après un début de carrière chez GE Healthcare, vous avez occupé des postes de direction en Europe dans le secteur de l'énergie, dont celui de directrice générale européenne de l'entité GE « Oil j'espère que vous pourrez le faire. GE souhaite ouvrir, au second semestre 2018, une usine de production de pales d'éoliennes à Cherbourg. Les syndicats considèrent qu'il n'y a aucune raison de comptabiliser ces 550 emplois dans les 1 000 promis par l'accord de 2014. Nous aimerions entendre votre version. M. John Flannery, le nouveau président-directeur général de GE, a déclaré il y a quelques semaines que l'acquisition d'Alstom était « très décevante ». Comment expliquez-vous ce sentiment, exprimé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix, président :

S'agissant en particulier de Grenoble, les syndicats considèrent que l'on s'oriente vers la fermeture d'un atelier de mécanique, où un grand nombre de licenciements sont prévus. Ce serait contraire à l'engagement de General Electric de ne fermer aucun site de production en France.