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Dans la première circonscription du Vaucluse, la rentrée s'est bien passée, peu de classes ont fermé. Je salue le travail de celles et ceux qui ont permis cela et remercie les professeurs, les directeurs, les agents. Les enfants ne sont pas tenus de porter le masque dans les cours de récréation. Est-il envisageable d'autoriser les professeurs à l'ôter également en extérieur, dans la mesure où il est déjà difficile d'enseigner avec toute la journée ? ...
... ambition pour l'école, mais ils font la démonstration de ce que nous avons entendu et compris. Le renforcement des crédits a permis de financer les grandes priorités de l'éducation nationale, tout d'abord la remise à niveau du premier degré, grâce à 7 000 postes d'enseignants de plus entre 2017 et 2020. Les premiers résultats de la baisse des effectifs dans les classes se font ressentir. Dès la rentrée 2020, le nombre d'élèves par classe est passé en dessous de treize en CP et CE1 dans les écoles prioritaires. La réduction de la taille des classes ne s'est faite au détriment ni des autres niveaux ni des autres écoles. Depuis la rentrée, 74 % des classes de grande section, de CP et de CE1 hors éducation prioritaire comptent moins de vingt‑quatre élèves. Ensuite, l'école inclusive a bénéficié d'...
...ustice sociale et de lutte contre les inégalités, de destin comme de résidence. L'effort pour l'éducation s'est traduit par l'ouverture de plus de 23 800 postes de professeurs. La priorité donnée au premier degré a été maintenue, afin d'achever le dédoublement des classes en REP. Dans un contexte de forte baisse démographique dans le premier degré – il y avait environ 65 000 élèves de moins à la rentrée 2020 –, 2 374 emplois ont été créés, ce qui a permis de poursuivre la mise en œuvre du plafonnement à vingt‑quatre élèves par classe en grande section, CP et CE1 partout en France. La création de 4 000 emplois d'AESH, de référents et d'une prime spécifique a également été au menu du budget 2020. Ces petits pas concrétisent la constitution d'un nouveau service public pour les élèves en situation ...
...al vécus, entre ceux qui bénéficient de l'éducation prioritaire et ceux qui n'en bénéficient pas ou plus, mais pourraient pourtant y prétendre ? Concernant les AESH, les recrutements ont été massifs mais ils se heurtent parfois à des politiques de notification des MDPH qui évoluent encore plus vite. Malgré les PIAL, malgré les milliers d'AESH supplémentaires recrutés chaque année, et encore à la rentrée 2021, de nombreux enfants en situation de handicap sont sans solution. Considérez‑vous qu'il est possible d'atteindre rapidement l'objectif essentiel de donner un accompagnement humain spécifique en classe à chaque enfant porteur de handicap qui en a besoin ?
...nsidérée comme une priorité. L'élévation générale du niveau et la réduction des inégalités à l'école sont des impératifs de justice sociale auxquels le budget de l'éducation devrait permettre de répondre. Or la France se trouve au 23e rang sur 79 pays selon le classement établi dans le cadre du programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), ce qui conduit à s'interroger. La rentrée 2020 a été particulièrement complexe. Je tiens à souligner la remarquable mobilisation de l'ensemble des équipes éducatives et des personnels, qui a permis d'assurer une vraie continuité pédagogique et le maintien du lien entre les élèves et les établissements. Les efforts engagés dans le premier degré, pour l'indispensable maîtrise des savoirs fondamentaux, sont essentiels, et la création de 2 ...
...ofesseur des universités et directeur de Sciences Po Lille, qui nous avaient présenté leur rapport au gouvernement sur la prise en compte des spécificités territoriales par les politiques éducatives, intitulé « Mission Territoires et réussite ». Nous sommes heureux de vous recevoir ce matin pour en savoir plus sur votre feuille de route et le projet de réforme qui sera expérimenté à partir de la rentrée 2021. Trois académies aux caractéristiques variées ont en effet été choisies pour la création de contrats locaux d'accompagnement (CLA) signés pour trois ans entre le rectorat et les établissements scolaires. Cette expérimentation devrait permettre, par le biais d'une allocation plus souple des moyens, d'apporter des réponses adaptées aux besoins de terrain, et notamment aux écoles orphelines, à ...
...es chefs d'établissement en REP+, mais surtout en REP, sont inquiets de leur devenir suite à vos déclarations lors d'un entretien au Parisien en novembre dernier. Vous venez cependant d'affirmer que le dispositif existant ne serait pas modifié. Dans cet entretien, vous esquissiez les réformes futures concernant la redéfinition de la carte des réseaux et les expérimentations mises en place dès la rentrée 2021 dans les académies d'Aix-Marseille, de Nantes et de Lille. Ces mesures annoncées inquiètent les enseignants, car elles remettent en cause le cadre structurant permettant aux personnels d'exercer leur liberté pédagogique en s'appuyant sur des repères solides et fiables. Madame la ministre, dans un contexte difficile pour les enseignants, les directeurs d'écoles et les chefs d'établissement, ...
... 20 % et 35 %. 70 % des élèves issus de milieux défavorisés sont inscrits en dehors des REP et 500 établissements sont dits orphelins. En outre, le manque d'attractivité des postes ne permet pas toujours de stabiliser les équipes pédagogiques. En réponse à un besoin d'amélioration des REP et suite au rapport Mission Territoires et réussite, vous proposez leur suppression et expérimenterez dès la rentrée prochaine des contrats locaux d'accompagnement, intégrant les problématiques des zones rurales, différentes de celles des quartiers prioritaires. Le secrétaire général de l'enseignement catholique a annoncé sa volonté d'être associé à ce nouveau plan et déclare avoir reçu l'accord de Jean-Michel Blanquer. Or il revient à l'école républicaine de permettre à chacun de s'émanciper et de sortir du d...
...seaux d'éducation prioritaire est aujourd'hui imparfait : écoles élémentaires non classées REP alors qu'une majorité des élèves proviennent d'écoles maternelles classées REP ou situées dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), écoles orphelines dans les QPV, logique trop uniforme et verticale ne prenant pas en compte les problématiques locales. Vous proposez d'engager, à la rentrée, une expérimentation pour que les écoles, collèges et lycées ne bénéficiant pas des avantages de l'éducation prioritaire puissent signer des contrats locaux d'accompagnement de trois ans, avec les rectorats. Quel est l'avenir des REP et des REP+ ? Comment votre projet d'expérimentation s'articule-t-il avec la politique de la ville ?
...erritoire. Alors que 55 % des classes des Yvelines comptaient 24 élèves en 2019, pourcentage relativement bas par rapport à la moyenne française et aux autres départements d'Ile‑de‑France, une progression de 9 % a été notée en 2020, portant la part de ces classes à 60 %. Quel est le calendrier de mise en œuvre de cette mesure afin que l'objectif de 100 % des classes à 24 élèves soit atteint à la rentrée 2022 ?
...vernement considère toujours l'éducation comme une priorité et la jeunesse comme l'avenir du pays. Ce budget est à la mesure des ambitions portées pour l'école de la République. Il permettra le déploiement des mesures engagées et participera ainsi à la transmission des savoir-faire et des savoir-être qui forment nos enfants à devenir des femmes et des hommes autonomes, accomplis et éclairés. La rentrée 2020 est marquée par le contexte de la crise sanitaire. Des protocoles et des mesures ont été mis en place afin que la scolarité des élèves se passe de la meilleure façon possible, pour permettre leur réussite et leur épanouissement dans un environnement sûr. Je souhaite souligner la remarquable mobilisation de l'ensemble des équipes éducatives durant cette période troublée, qui a permis une rée...
...us inclusive. Alors que l'épidémie de covid-19 est toujours active et que la crise sanitaire a des conséquences économiques préoccupantes, cette hausse des crédits soutient pleinement la continuité pédagogique dans la lutte contre le décrochage scolaire. Pour ce faire, les actions coordonnées avec les collectivités pour éviter les déscolarisations se poursuivent, tandis que, dans le cadre de la rentrée 2021, un plan de continuité pédagogique a été défini et des dispositifs d'accompagnement personnalisé mis en place. Rappelons les importants progrès déjà accomplis. Je citerai en premier lieu la loi pour une école de la confiance de 2019, avec ses quatre mesures phares : l'abaissement de l'instruction obligatoire à l'âge de 3 ans, l'obligation de formation jusqu'à l'âge de 18 ans, le pré-recrute...
...oujours plus à nos enseignants, qui se démènent depuis des mois avec des protocoles sanitaires successifs et une réforme du baccalauréat qui pèse déjà de façon importante sur leurs épaules ? Dernièrement, j'ai été destinataire d'un courrier de l'équipe enseignante de la cité scolaire du Couserans, située dans ma circonscription. Elle souhaitait m'alerter sur les difficultés rencontrées depuis la rentrée, notamment sur l'impact de la réforme du bac sur les emplois du temps. Il me semble pertinent que vous en preniez connaissance. Elle dénonce la complexité de la construction des emplois du temps avec les systèmes de groupes d'enseignement de spécialité (EDS) : des heures libres entre deux heures de cours difficiles à exploiter pour le travail personnel ; des plages de cours réduites à une heure c...
Mes questions s'adressent à la secrétaire d'État. En 2021, près de 50 000 enfants supplémentaires, qui suivent actuellement, pour diverses raisons, un enseignement à domicile, feront leur rentrée scolaire. Ils seront donc confrontés à un nouveau mode vie. Je souhaiterais donc connaître les mesures que va prendre le Gouvernement pour les accompagner au mieux dans les zones d'éducation prioritaire ? Ma seconde question est relative aux cités éducatives. Celle qui se trouve dans ma circonscription, à Nancy, sur le Plateau de Haye, défend un beau projet, celui de la limitation de la fracture...
...x jeunes à partir de 18 ans, le Pass sport, tel que nous l'avons imaginé avec le sénateur Jean-Jacques Lozach, serait plutôt destiné aux jeunes entre 14 et 20 ans, parce que c'est souvent à cet âge-là qu'ils renoncent aux activités sportives à l'école, en particulier les jeunes filles. Par ailleurs, il ne faudrait pas trop tarder. Je sais que l'Agence nationale du sport a engagé la réflexion. La rentrée sportive a eu lieu en septembre mais elle a été très chaotique et devrait s'étaler jusqu'au début de l'année 2021. Il serait souhaitable de pouvoir proposer ce Pass dans les premiers mois de 2021, ce qui impose de ne pas prolonger démesurément la réflexion et la mise en œuvre. Ce qui suppose des crédits.
...mmencé à sortir ces professionnels de leur situation précaire en reconnaissant leur métier. Nombre d'entre elles – car il s'agit souvent de femmes – bénéficient désormais d'un contrat à durée indéterminée, ce qui était impensable il y a encore trois ans, et ont des perspectives d'évolution de carrière. J'ajoute que 4 000 postes supplémentaires sont prévus, en sus des 8 000 postes créés pour cette rentrée. Avis défavorable. Enfin, monsieur Testé, les AESH doivent pouvoir, c'est vrai, vivre décemment de leur travail. Or, actuellement, elles exercent souvent leur activité à temps partiel. J'estime donc qu'avant de leur verser une indemnité, il convient de leur proposer des contrats à temps plein. Le développement des pôles inclusifs d'accompagnement localisé (PIAL), en particulier des PIAL inter-de...
...stes nécessaire aux concours de recrutement afin de couvrir les postes vacants. Dans le premier degré également, les directions académiques des services de l'éducation nationale (DASEN) embauchent massivement des contractuels plutôt que de recruter les enseignants classés sur la liste complémentaire du concours de professeur des écoles. Par exemple, en Seine-Saint-Denis, la DASEN a recruté, à la rentrée 2020, 600 contractuels pour exercer uniquement dans ce département, alors qu'il y avait encore 242 candidats sur la liste complémentaire. De toute évidence, ces postes de non-titulaires sont des postes pérennes. Il faut donc ouvrir davantage de postes dans les concours de recrutement du premier et du second degré et titulariser ces personnels. Ces derniers pourront ainsi sortir enfin de la préca...
...ur prévenir le décrochage, et les plus de 16 ans, dans le cadre d'actions partenariales pour remobiliser les décrocheurs. Depuis le début du quinquennat, le Gouvernement s'est fortement mobilisé pour la réussite de notre jeunesse, en votant notamment, dans la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, une mesure forte, l'obligation de formation des 16-18 ans, qui s'applique depuis la rentrée 2020. Cette mesure, qui a pour vocation de mettre fin aux sorties sèches du système scolaire, est couplée à de nombreuses autres mesures liées à l'orientation et à l'insertion des jeunes. Cette année, la MLDS subit une baisse de crédits d'un peu plus de 2 millions d'euros par rapport à la loi de finances pour 2020. Cette baisse ne correspond pas aux ambitions gouvernementales affichées depuis le...
...r lequel je reviendrai. Elle finance, en outre, la montée en charge du dispositif de certification en langue anglaise pour tous les étudiants de licence, lancé en 2020, dont les moyens passent de 3,1 à 7,3 millions d'euros. Le bénéfice de cette certification devrait être étendu aux étudiants en licence de lettres en 2021, l'objectif étant qu'elle concerne l'ensemble des étudiants en licence à la rentrée 2022. Comme l'an passé, je me félicite de cette mesure indispensable pour améliorer l'insertion professionnelle des étudiants, à l'international mais également en France. La maîtrise de la langue anglaise constitue en effet un critère de recrutement essentiel pour les employeurs. Enfin, les nouveaux crédits octroyés dans ce budget participent à la poursuite de la revalorisation des carrières par...
...tive à l'orientation et à la réussite des étudiants, en créant Parcoursup, a consacré un nouveau dispositif d'affectation dans l'enseignement supérieur, plus juste, plus efficace et plus transparent. Le développement des campus connectés offre l'opportunité aux jeunes de suivre près de chez eux des formations à distance dans l'enseignement supérieur, en bénéficiant d'un accompagnement. Depuis la rentrée 2020, trente-trois lieux sont ouverts afin de répondre aux besoins de formation au cœur des territoires, contre treize en 2019. Après la suppression à la rentrée 2018 de la cotisation de 217 euros et la disparition définitive du régime étudiant de sécurité sociale en 2019, la rentrée 2020 se caractérise par le gel des droits d'inscription dans les trois cycles de l'enseignement supérieur, par un...