Interventions sur "restaurant"

196 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Je trouve choquant d'exiger de quelqu'un qui tient un bar ou un restaurant qu'il donne un coup de canif au secret médical, en demandant à ses clients s'ils sont vaccinés ou non. Ce n'est pas aux citoyens de faire la police entre eux : il y a des personnes qui sont formées et payées pour cela. On demande aux restaurateurs et tenanciers de bars de tenir un rôle contre leur volonté – j'en ai discuté avec eux. En plus, cela risque de leur coûter de l'argent, s'ils sont obli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Il y a trois mois, nous avions voté le principe de sanctions contre tous ceux, gérants de restaurant ou autres, qui demanderaient la présentation d'un passe sanitaire alors que ce n'était pas prévu par la loi. Avec l'alinéa 22, que ces amendements visent à supprimer, nous allons sanctionner les gérants d'établissements qui ne demanderont pas de passe sanitaire. Je souhaitais faire cette simple remarque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster, rapporteure de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...sque la moyenne d'âge dans le secteur de l'hébergement et de la restauration est d'environ 35 ans. De surcroît, les performances des entreprises ont été moindres en France que dans les autres pays de l'Union européenne l'an dernier : en 2019, le mouvement des gilets jaunes puis les grèves contre la réforme des retraites ont affecté la fréquentation des établissements touristiques et bien sûr des restaurants. J'ajoute que la clientèle du secteur est à 31 % étrangère, que la fermeture des frontières a bouleversé la donne et que l'activité touristique internationale ne reprendra cet été que de manière réduite. Que de fragilités et d'inconvénients pour un même secteur ! L'Observatoire français des conjonctures économiques – OFCE – vient de le confirmer : avec 590 000 salariés et 120 000 non salariés t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Le tourisme est certainement le secteur économique le plus durement affecté par la crise du covid-19. Il représente pourtant près de 8 % de notre PIB, un million d'actifs et fait de la France la première destination mondiale. L'hébergement touristique, les cafés et restaurants constituent non seulement le coeur de l'offre touristique, mais aussi une part considérable, rappelons-le, du tissu économique et des emplois dans nos territoires. Ils ont été les premiers à subir la fermeture administrative et sont les derniers à rouvrir, enregistrant une baisse d'activité de 95 % pendant cette période. Malheureusement, pour eux, la reprise sera extrêmement progressive et part...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

L'ensemble de ces facteurs fragilisent considérablement le modèle économique des hôtels, cafés et restaurants qui, dans ce contexte, n'atteignent pas, ou à peine, leur seuil de rentabilité : les recettes pour les prochains mois seront amputées tandis que les charges fixes– loyer, application du protocole sanitaire, charges, salaires – resteront importantes dès la reprise. Alors que la filière envisage 25 à 30 % de faillites, nous devons donc impérativement envisager toutes les solutions pour les aider ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

La seule mesure de votre plan susceptible d'améliorer la rentabilité est le maintien du fonds de solidarité. Or, croyez-vous que 1 500 euros par mois – je ne reviens pas sur la complexité des critères fixés pour obtenir les 10 000 euros, critères que l'État a de surcroît imposé aux régions – suffiront pour permettre à un restaurant parisien d'assumer son loyer et ses charges, mais aussi de compenser une baisse de recettes de plus de 50 % ? La réponse est clairement non : ce n'est pas suffisant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...itation prive aussi les établissements de ressources. Vous n'avez pas trouvé de solution dans ce domaine, alors que les représentants du secteur vous ont demandé à plusieurs reprises d'intervenir. Ce sont les raisons pour lesquelles mes collègues Brigitte Kuster, Vincent Rolland et l'ensemble des députés Les Républicains proposent d'abaisser la TVA sur l'hébergement touristique, les cafés et les restaurants de 10 % à 5,5 % jusqu'au 31 décembre 2020. Cette mesure d'urgence apporterait une vraie bouffée d'oxygène aux établissements en augmentant la valeur ajoutée de la part de l'activité qui demeure. C'est un outil complémentaire de votre dispositif, puisqu'aucune des mesures que vous avez prises ne répond au problème que nous soulevons. Il contribuera, comme l'a indiqué le Président de la Républiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...s et suspensions d'activité ont créé ou renforcé des situations de fragilité et ont eu des incidences sévères sur les trésoreries des entreprises. Les plus petites structures sont les plus exposées et nécessitent un accompagnement particulier. Cette vigilance doit spécifiquement s'exercer sur les secteurs dépendant de la saisonnalité. C'est le cas de l'hébergement touristique, des cafés, bars et restaurants, et de toutes les autres activités liées au tourisme. Leurs revenus dépendent grandement de la période estivale ; or la saison 2020 est déjà bien entamée et les revenus des acteurs de ce domaine se trouvent amoindris. En France, troisième destination touristique européenne, les revenus liés à ces activités représentent 7,3 % du PIB et 2 millions d'emplois directs et indirects. Certaines prédict...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

Après quatre-vingt jours de fermeture due à la situation sanitaire de notre pays, les cafés et restaurants ont pu rouvrir le 2 juin dernier, même si ce n'est que de manière partielle en Île-de-France, à Mayotte et en Guyane. Cette situation inédite, dictée par des impératifs sanitaires que chacun est en mesure de comprendre, a mis à genoux toute cette profession qui est le symbole même de l'art de vivre à la française et que l'on nous envie dans le monde entier. Le mot « restaurant » n'est-il pas em...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

..., certains pans ont été oubliés, notamment les filières d'approvisionnement, pourtant durement affectées elles aussi – je pense en particulier aux fournisseurs de l'hôtellerie et aux producteurs locaux. Le Gouvernement a donné un peu plus de visibilité en confirmant que les Français pourraient partir en vacances, en France, en juillet et en d'août. Quant à l'annonce de la réouverture des bars et restaurants à partir du 2 juin, elle fut un soulagement. Notons toutefois que ces réouvertures doivent s'accompagner de l'application d'un protocole sanitaire strict, ce qui nécessite une nouvelle organisation, réduit l'affluence et a nécessairement un impact sur le chiffre d'affaires. D'ailleurs, compte tenu de l'évolution de l'épidémie, des voix s'élèvent pour demander un assouplissement progressif des co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

...ommateurs. En outre, une baisse de taux uniforme bénéficierait à toutes les entreprises du secteur, indépendamment de leur taille, du lieu et du type de difficultés rencontrées. Or les capacités de trésorerie sont, vous en conviendrez, très contrastées au sein d'un même secteur socioprofessionnel. Le groupe Accor, aussi respectable que soit cette multinationale, n'a pas les mêmes problèmes qu'un restaurant de quartier, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...e cadre du confinement ont grandement fragilisé le secteur du tourisme. La perte d'activité moyenne du secteur est estimée entre 25 et 40 % pour l'année 2020. Les entreprises en ressentent fortement l'impact sur leur trésorerie, alors que certaines d'entre elles avaient déjà subi une perte substantielle d'activité du fait des mouvements sociaux de la fin de l'année 2019. La fermeture de tous les restaurants a été décrétée le 14 mars 2020, et toute la population française a été confinée le 17 mars. Comptant 600 000 salariés et 120 000 non-salariés, le secteur de la restauration traditionnelle, hors restauration rapide, est le plus touché par les fermetures administratives. Dans sa Note de conjoncture du 7 mai 2020, l'INSEE évalue la perte d'activité du secteur à 90 %. « L'année 2020 est une année p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Parmi les conséquences de la crise sanitaire accompagnant le covid, on dénombre évidemment les fermetures administratives obligatoires qui ont concerné le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme, lequel a été à l'arrêt pendant deux mois. La grande majorité des hôtels et des restaurants ne retrouveront pas une activité normale avant plusieurs mois. Je salue l'inventivité dont ces professionnels ont fait montre ces dernières semaines. Plus d'un million de salariés sont au chômage complet ou partiel, 1 milliard de repas n'ont pas été servis et quelque 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires ont été perdus – ils ne seront pas rattrapés. Sans mesures de soutien fortes et immédia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

... petites et les plus grandes entreprises de ce secteur, complètement essoré par la période de fermeture pure et simple, correspondant à une activité égale à zéro. Le secteur a perdu 95 % de son chiffre d'affaires pendant le confinement. En outre, la reprise, assortie d'une réouverture partielle de certains établissements, si elle a bien lieu, n'est pas de nature à sauvegarder ces petits hôtels et restaurants qui, si rien n'est fait, disparaîtront avant la fin de l'année. Il s'agit d'une mesure de bon sens ; l'Allemagne vient d'ailleurs de baisser le taux de TVA dans le secteur de l'hôtellerie de 12 à 6 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Il est temps, monsieur le secrétaire d'État, d'autoriser l'ouverture de tous les restaurants dans toute la France métropolitaine. Nous demandons solennellement au Président de la République de déjuger son Premier ministre qui souhaite attendre le 22 juin pour autoriser l'ouverture des restaurants d'Île-de-France, alors qu'il y a urgence à agir, urgence à déconfiner et urgence à sauver les restaurants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Outre cette mesure, nous vous proposons de baisser à 5,5 % le taux de TVA applicable aux restaurants afin de donner un élan susceptible de relancer la machine économique, sachant que certains restaurants perdront 40 %, 50 %, voire 60 % de leur chiffre d'affaires. C'est une mesure temporaire, comme vous l'avez compris. Votre argument selon lequel elle n'est pas destinée à entraîner une baisse des prix est hors sujet : l'objectif n'est pas de baisser les prix, mais de reconstituer les marges des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

À combien se sont élevées les rentrées fiscales pendant cette période ? L'économie est question de dynamique. Or, en stimulant la relance et en augmentant la fréquentation des restaurants afin que les restaurateurs reconstituent leurs marges, les recettes de TVA augmenteront et, in fine, le coût pour les finances publiques sera faible. Nous vous demandons donc de fixer à 5,5 % le taux de TVA dans le secteur de la restauration. Je ne voudrais pas, chers collègues, que vous attendiez le projet de loi de finances, en octobre, pour adopter cette mesure, car cela reviendrait à vous r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

… à ceux qui n'ont pas accès à ces loisirs, précisément, afin qu'ils puissent remplir les tables des restaurants. C'est ainsi que l'on créerait de l'activité et de l'emploi. La mesure proposée présente un inconvénient : la TVA est liée au chiffre d'affaires. En somme, elle bénéficiera davantage aux grandes structures. Je plaide plutôt pour que l'on soulage les petites structures – le problème est le même pour les petits commerces – de leurs charges fixes et non celles qui sont liées au chiffre d'affaires,...