Interventions sur "royaume-uni"

530 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Les conséquences économiques, d'un côté comme de l'autre, sont amplement discutées. S'agissant des incidences sur les économies culturelles et, plus généralement, sur l'art, j'évoquerai le domaine de la musique, des concerts et des festivals, car le transport de matériel de part et d'autre de la Manche sera plus difficile et plus coûteux pour les artist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDimitri Houbron :

Le volet « coopération sécuritaire » de l'accord communautaire avec le Royaume-Uni suscite des inquiétudes. Outre qu'il laisse un vide juridique en matière d'enquêtes et de mandats d'arrêt, les agences européennes craignent de ne plus pouvoir bénéficier de la puissance des services de sécurité intérieure et extérieure britanniques pour démanteler les cellules djihadistes avant qu'elles ne passent à l'action. L'Union européenne pourrait également perdre sa facilité d'accès aux d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...é. Je salue votre action résolue de soutien à ce monde, ainsi qu'aux artistes, aux intermittents et à toutes celles et ceux qui font vivre le monde de la culture. Je me réjouis de votre annonce récente d'organiser des concerts expérimentaux à Paris et à Marseille dans les prochaines semaines, sous réserve de l'évolution de la situation sanitaire. Le Brexit est un sujet d'inquiétude. Le départ du Royaume-Uni a déjà eu des effets dans le domaine culturel outre-manche. Des orchestres sont partis, des projets ont été abandonnés, des collaborations ont été annulées. Alors que la culture est la libre circulation des idées, des femmes et des hommes, le Brexit limitera indéniablement les échanges culturels. Les procédures administratives sont alourdies et plus onéreuses. Il est nécessaire d'obtenir des visa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Nos voisins d'outre-Manche ont choisi de quitter l'Union européenne près d'un demi-siècle après l'avoir rejointe. Des visas de travail seront obligatoires pour les Britanniques qui souhaiteront travailler en France, et réciproquement. L'intermittence n'existe pas, au Royaume-Uni. En France, 12 % des salariés du secteur culturel ont bénéficié de l'activité partielle entre mars et août dernier. C'est très peu. Nombre d'employeurs n'y ont pas eu recours, afin de ne pas payer le reste à charge. L'année blanche ne concerne que l'allocation et ne remplace pas les cachets. Selon les estimations, les revenus des intermittents sont divisés par deux. Comment les intermittents pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Labille :

En quittant l'Union européenne, le Royaume-Uni sort des traités qui régulaient et simplifiaient la libre circulation des hommes et des femmes. Dans ma région de la Somme, des bus de touristes britanniques viennent quotidiennement visiter les musées de la Grande guerre à Péronne et le musée Somme 1916 à Albert. Appartenir à l'Union européenne facilitait les déplacements de ces touristes, qui pouvaient aisément prendre le ferry puis un bus pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

La question de la visibilité de la culture européenne outre‑Manche se pose, avec la fin de l'application de la directive SMA au Royaume-Uni. Se pose aussi celle de la visibilité de la culture européenne hors Europe sans les atouts de la langue anglaise. Ces dernières années, les capacités d'export de films et de séries en langues autre qu'anglaise ont été dopées. Mais le Brexit est-il une opportunité ou une menace pour cette capacité d'export de la culture européenne ? Pourrons-nous rayonner sans la langue anglaise ? Ou est-ce enfin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Bois :

Le budget d'Europe créative a été largement augmenté pour la période 2021-2027, avec 2,2 milliards d'euros. Toutefois, des questions demeurent. Quid du financement des projets reprogrammés en 2021 avec des partenaires britanniques ? Quelles alternatives envisager si le Royaume-Uni ne participe pas à ce programme, même en tant que pays tiers, pour que la création française n'en souffre pas en matière de diffusion ou d'aide à la traduction et au sous-titrage ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Dans le cadre de l'accord de commerce et de coopération, le Royaume-Uni et l'Union européenne sont convenus que le règlement général sur la protection des données (RGPD) resterait applicable de manière transitoire au Royaume‑Uni, pour une durée supplémentaire maximale de six mois. Toutefois, à partir du 1er juillet 2021, à défaut de décision contraire, toute communication de données personnelles vers le Royaume-Uni sera considérée comme un transfert de données vers u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

Nous organisons aujourd'hui une nouvelle réunion conjointe entre la commission des affaires européennes et celle de la défense nationale, afin d'entendre Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des affaires européennes sur l'accord relatif à la relation future entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Je remercie le secrétaire d'État d'avoir accepté notre invitation et me réjouis de poursuivre notre travail commun avec la commission de la défense. La commission des affaires européennes a organisé en ce début d'année un cycle de travail sur le Brexit. Nous avons notamment entendu l'ambassadeur britannique ainsi que Michel Barnier, et nous avons organisé la semaine dernière une table ronde ave...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

...collègues Jacques Marilossian et Charles de la Verpillière ont consacré un brillant rapport en novembre. Ces accords sont la concrétisation d'une coopération unique en son genre entre les deux puissances militaires européennes, dans les domaines cruciaux du capacitaire et de la dissuasion nucléaire. Les interrogations suscitées par le Brexit en matière de défense sont nombreuses. La France et le Royaume-Uni représentaient à eux seuls 60 % des dépenses européennes de défense et 80 % des dépenses de recherche et développement qui y sont consacrées. Ces deux pays possèdent tous deux la capacité et la volonté de mener des opérations militaires, y compris de combat, là où leurs intérêts l'exigent, là où la présence de l'Europe est attendue, souhaitée et soutenue. Enfin, leurs bases industrielles et techn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

Je vous remercie pour ces propos liminaires. Il s'agit avant tout de recréer une base de confiance avec le Royaume-Uni. Comme le dit Michel Barnier, il n'est pas évident de diverger après avoir convergé. La ligne de crête est étroite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente :

Nous organisons aujourd'hui une nouvelle réunion conjointe entre la commission des affaires européennes et celle de la défense nationale, afin d'entendre Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des affaires européennes sur l'accord relatif à la relation entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Je remercie le secrétaire d'État d'avoir accepté notre invitation et me réjouis de poursuivre notre travail commun avec la commission de la défense. La commission des affaires européennes a organisé en ce début d'année un cycle de travail sur le Brexit. Nous avons notamment entendu l'ambassadeur britannique ainsi que Michel Barnier, et nous avons organisé la semaine dernière une table ro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, Présidente :

...es Jacques Marilossian et Charles de la Verpillière ont consacré un brillant rapport en novembre. Ces accords sont la concrétisation d'une coopération unique en son genre entre les deux puissances militaires européennes, dans les domaines cruciaux du capacitaire et de la dissuasion nucléaire. Les interrogations suscitées par le Brexit en matière de défense sont nombreuses. La France et le Royaume-Uni représentaient à eux seuls 60 % des dépenses européennes de défense et 80 % des dépenses de recherche et développement qui y sont consacrées. Ces deux pays possèdent tous deux la capacité et la volonté de mener des opérations militaires, y compris de combat, là où leurs intérêts l'exigent, là où la présence de l'Europe est attendue, souhaitée et soutenue. Enfin, leurs bases industrielles et techn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...Ce pas en arrière est malheureusement gigantesque pour de très nombreux étudiants ! Des modalités nouvelles seront-elles mises en place à destination des universités d'autres pays européens, comme la République d'Irlande, pour augmenter le nombre d'étudiants accueillis ? Peut-on imaginer un système d'accompagnement des étudiants français qui désireraient étudier pour une année ou quelques mois au Royaume-Uni ? J'appelle votre attention sur quelques points de vigilance. Les Britanniques n'ont pas hésité à utiliser la pêche comme levier de pression au cours des négociations, mais aussi après leur issue : les licences de pêche ont été accordées très tardivement aux marins-pêcheurs français. La clause de revoyure nous fait craindre qu'ils ne connaissent une nouvelle situation dramatique et incertaine da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

...re général de l'OTAN ; leurs travaux avaient été entrepris sur la demande insistante du Président de la République française pour revisiter les processus politiques de l'OTAN. Nous en sommes aux balbutiements d'une Europe de la défense et d'une initiative européenne de défense, bienvenue, mais qui ne sera efficiente que dans un certain temps. Ne pensez-vous pas que l'axe de coopération de défense Royaume-Uni-France reste indispensable à la défense de l'Europe ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente :

Je vous remercie pour ces propos liminaires. Il s'agit avant tout de recréer une base de confiance avec le Royaume-Uni. Comme le dit Michel Barnier, il n'est pas évident de diverger après avoir convergé. La ligne de crête est étroite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Monsieur le secrétaire d'État, je vous remercie pour votre exposé d'une clarté remarquable. Je souhaite revenir sur les effets directs du Brexit sur l'industrie de défense et la BITD. Je pense notamment à la sortie du Royaume-Uni de la directive de 2009 sur les transferts intracommunautaires et à des sujets douaniers qui peuvent concerner des industriels binationaux. Vous avez évoqué des manques dans l'accord du 30 décembre, les Britanniques ayant souhaité ne pas aller plus avant sur les questions de politique étrangère, de défense et sécurité. Premièrement, quelles sont les attentes de la France et de la présidence franç...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...Ce pas en arrière est malheureusement gigantesque pour de très nombreux étudiants ! Des modalités nouvelles seront-elles mises en place à destination des universités d'autres pays européens, comme la République d'Irlande, pour augmenter le nombre d'étudiants accueillis ? Peut-on imaginer un système d'accompagnement des étudiants français qui désireraient étudier pour une année ou quelques mois au Royaume-Uni ? J'appelle votre attention sur quelques points de vigilance. Les Britanniques n'ont pas hésité à utiliser la pêche comme levier de pression au cours des négociations, mais aussi après leur issue : les licences de pêche ont été accordées très tardivement aux marins-pêcheurs français. La clause de revoyure nous fait craindre qu'ils ne connaissent une nouvelle situation dramatique et incertaine da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

...re général de l'OTAN ; leurs travaux avaient été entrepris sur la demande insistante du Président de la République française pour revisiter les processus politiques de l'OTAN. Nous en sommes aux balbutiements d'une Europe de la défense et d'une initiative européenne de défense, bienvenue, mais qui ne sera efficiente que dans un certain temps. Ne pensez-vous pas que l'axe de coopération de défense Royaume-Uni-France reste indispensable à la défense de l'Europe ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

Un très récent rapport du think tank Policy Exchange exhorte le Royaume-Uni à faire son virage post-Brexit vers la zone indopacifique, en consacrant davantage de ressources militaires, financières et diplomatiques à la menace croissante de la Chine. Parallèlement, nous pouvons raisonnablement envisager que le nouveau président américain relancera la stratégie du pivot vers l'Asie, développé par l'administration Obama, quitte à délaisser quelque peu l'alliance atlantique....