Interventions sur "royaume-uni"

530 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

Quelles leçons devrions-nous, selon vous, tirer de la colère exprimée au Royaume-Uni envers l'Union européenne, pour éviter que ce scénario se répète dans d'autres États membres ? Quelles sont vos ambitions pour l'Union européenne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Lagleize :

Je salue le travail de M. Barnier et toutes ses équipes durant quatre ans et demi. Je co-préside le groupe d'étude secteur aéronautique et spatial de l'Assemblée nationale. Dans ces deux domaines, les coopérations entre la France, le Royaume-Uni et l'Union européenne sont nombreuses. Nos chaînes de production sont très intégrées des deux côtés de la Manche. Airbus, en particulier, emploie 14 000 personnes sur 25 sites britanniques. La Grande-Bretagne devrait rester membre de l'Agence spatiale européenne. Néanmoins, elle a décidé de ne pas prendre part à la prochaine période de programmation financière et n'a pas encore confirmé sa partic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Le Brexit impactera l'agriculture, l'agroalimentaire, la pêche et la forêt. Le Royaume-Uni est le principal partenaire de l'Union européenne et le premier importateur net de produits agricoles et alimentaires. Alors qu'un accord de commerce et de coopération a été conclu le 24 décembre, il est vital que les conditions nécessaires à une concurrence loyale soient pleinement effectives dans l'agroalimentaire. Cet accord a rassuré. Toutefois, le Brexit rallongera l'acheminement des marcha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Le Brexit impactera l'agriculture, l'agroalimentaire, la pêche et la forêt. Le Royaume-Uni est le principal partenaire de l'Union européenne et le premier importateur net de produits agricoles et alimentaires. Alors qu'un accord de commerce et de coopération a été conclu le 24 décembre, il est vital que les conditions nécessaires à une concurrence loyale soient pleinement effectives dans l'agroalimentaire. Cet accord a rassuré. Toutefois, le Brexit rallongera l'acheminement des marcha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...ays seul n'est-il donc pas plus agile parfois, sur ces questions logistiques, sans l'Union européenne, dont nous connaissons les hésitations et les lourdeurs ? La résurgence de la souveraineté dans le débat national soulève cette question, non pas de la France contre l'Europe mais avant l'Europe. Par ailleurs, comment l'Union européenne aidera-t-elle ses exportateurs à maintenir leur position au Royaume-Uni, alors que les coûts augmenteront avec les contrôles et les formalités ? Il s'agit d'un enjeu important pour l'emploi et l'activité, la Grande-Bretagne représentant 10 milliards d'euros d'excédent dans notre solde commercial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...ays seul n'est-il donc pas plus agile parfois, sur ces questions logistiques, sans l'Union européenne, dont nous connaissons les hésitations et les lourdeurs ? La résurgence de la souveraineté dans le débat national soulève cette question, non pas de la France contre l'Europe mais avant l'Europe. Par ailleurs, comment l'Union européenne aidera-t-elle ses exportateurs à maintenir leur position au Royaume-Uni, alors que les coûts augmenteront avec les contrôles et les formalités ? Il s'agit d'un enjeu important pour l'emploi et l'activité, la Grande-Bretagne représentant 10 milliards d'euros d'excédent dans notre solde commercial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

Quelles leçons devrions-nous, selon vous, tirer de la colère exprimée au Royaume-Uni envers l'Union européenne, pour éviter que ce scénario se répète dans d'autres États membres ? Quelles sont vos ambitions pour l'Union européenne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Le Brexit impactera l'agriculture, l'agroalimentaire, la pêche et la forêt. Le Royaume-Uni est le principal partenaire de l'Union européenne et le premier importateur net de produits agricoles et alimentaires. Alors qu'un accord de commerce et de coopération a été conclu le 24 décembre, il est vital que les conditions nécessaires à une concurrence loyale soient pleinement effectives dans l'agroalimentaire. Cet accord a rassuré. Toutefois, le Brexit rallongera l'acheminement des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...ays seul n'est-il donc pas plus agile parfois, sur ces questions logistiques, sans l'Union européenne, dont nous connaissons les hésitations et les lourdeurs ? La résurgence de la souveraineté dans le débat national soulève cette question, non pas de la France contre l'Europe mais avant l'Europe. Par ailleurs, comment l'Union européenne aidera-t-elle ses exportateurs à maintenir leur position au Royaume-Uni, alors que les coûts augmenteront avec les contrôles et les formalités ? Il s'agit d'un enjeu important pour l'emploi et l'activité, la Grande-Bretagne représentant 10 milliards d'euros d'excédent dans notre solde commercial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

La situation n'est pas idéale, mais l'accord que vous avez conclu défend nos intérêts fondamentaux. Il fixe un cadre de coopération avec le Royaume-Uni, tout en préservant l'unité européenne. Des leçons devront cependant être tirées de ce qui s'est produit. Il est nécessaire de répondre à la colère sociale. La conférence sur l'avenir de l'Europe – dont le lancement a été confirmé par les trois institutions européennes – sera l'occasion de se poser les bonnes questions : Que souhaitons-nous, voire que devons-nous accomplir ensemble, et comment ?...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

La situation n'est pas idéale, mais l'accord que vous avez conclu défend nos intérêts fondamentaux. Il fixe un cadre de coopération avec le Royaume-Uni, tout en préservant l'unité européenne. Des leçons devront cependant être tirées de ce qui s'est produit. Il est nécessaire de répondre à la colère sociale. La conférence sur l'avenir de l'Europe – dont le lancement a été confirmé par les trois institutions européennes – sera l'occasion de se poser les bonnes questions : Que souhaitons-nous, voire que devons-nous accomplir ensemble, et comment ?...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente :

La situation n'est pas idéale, mais l'accord que vous avez conclu défend nos intérêts fondamentaux. Il fixe un cadre de coopération avec le Royaume-Uni, tout en préservant l'unité européenne. Des leçons devront cependant être tirées de ce qui s'est produit. Il est nécessaire de répondre à la colère sociale. La conférence sur l'avenir de l'Europe – dont le lancement a été confirmé par les trois institutions européennes – sera l'occasion de se poser les bonnes questions : Que souhaitons-nous, voire que devons-nous accomplir ensemble, et comment ?...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...nsemble de nos étudiants 20 % de cours en présentiel. J'ai souhaité, en réponse à la demande du président de l'Assemblée nationale formulée en conférence des présidents, que cette audition soit aussi l'occasion d'aborder les conséquences du Brexit sur l'enseignement supérieur et la recherche. Je pense bien entendu au programme Erasmus+ : chaque année, plusieurs milliers de jeunes se rendaient au Royaume-Uni dans ce cadre ; un pan important de la mobilité étudiante va ainsi s'en trouver affecté. Comment analysez-vous les conséquences de cette décision de Boris Johnson, qui contredit d'ailleurs ses premiers engagements ? En matière de recherche, la coopération scientifique entre la France et le Royaume‑Uni est dense et riche de longues années de partenariat, comme celui entre le Centre national de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente :

Nous avons l'honneur aujourd'hui de pouvoir auditionner Son Excellence Edward Llewellyn, ambassadeur du Royaume-Uni en France, que je veux remercier très sincèrement d'avoir accepté notre invitation. Je souhaite également féliciter notre collègue et ami M. Jean-Louis Bourlanges pour son élection à présidence de la commission des Affaires étrangères. Comme vous le savez, au terme d'une négociation historique, l'Union et le Royaume-Uni sont parvenus à un accord crucial pour notre avenir. Celui-ci est en effet u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente :

...iel que par visioconférence. En outre, la complexité des négociations était due au caractère inédit de la sortie d'un État de l'Union européenne. Cette situation nécessite la construction d'un nouveau socle de confiance. Pour illustrer cela, dans le cadre des réunions interparlementaires de la COSAC, beaucoup d'États membres ont fait part de leur inquiétude quant à la suite de la relation avec le Royaume-Uni. Va-t-il tenir ses engagements ? Je crois que les auditions et les rencontres vont permettre de rassurer et jouer un rôle crucial pour les relations futures entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

J'aimerais d'abord vous poser deux questions sur des sujets qui peuvent être sensibles. Le premier sujet concerne une décision qui a suscité l'incompréhension sur tous les bancs de cette assemblée : le refus d'accorder à l'ambassadeur de l'Union européenne à Londres le statut de mission diplomatique. Le Royaume-Uni deviendra le seul pays parmi 143 pays à refuser à l'ambassadeur ce statut. Il me semble que seuls les Etats-Unis, sous l'administration Trump, ont également procédé à ce refus. J'aimerais donc savoir si vous pouviez nous aider à comprendre cette décision. Le second sujet est issu de la presse britannique. En effet, cette dernière se fait l'écho d'une décision du gouvernement britannique visant à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Tout d'abord, je souhaitais exprimer un regret, celui du retrait du Royaume-Uni du programme Erasmus. Je considère que c'est un recul pour tous les étudiants, qu'ils soient européens ou britanniques. En second lieu, étant député du Calaisis, je dois vous dire que les premières semaines post-accord nous ont montré qu'il y avait des frictions et que ces frictions étaient majoritairement du côté britannique et en particulier auprès d'entreprises qui n'arrivaient pas à faire le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

En ce qui concerne la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, je rappellerai au nom du groupe Socialistes et apparentés qu'en 2018, le Royaume-Uni était la deuxième destination des Français en Erasmus+, attirant plus de 31 000 étudiants et stagiaires ; trois ans plus tard, qu'en est-il ? Jusqu'au 31 décembre 2020, les étudiants pouvaient prolonger leur séjour d'études pour suivre leur cursus sans modification des frais d'inscription e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...es d'affaires est évaluée jusqu'à 40 % pour certaines entreprises de pêche des Hauts-de-France, de Normandie et de Bretagne. La première cause de ces chiffres est l'épidémie de Covid-19 dont nos voisins britanniques ne sont bien évidemment pas responsables. Nous mesurons même chaque jour le très lourd tribut payé à cette pandémie par votre pays et je tiens à souligner notre empathie à l'égard du Royaume-Uni. La deuxième cause tient à une baisse des captures consécutive notamment à la pression exercée par la pêche industrielle néerlandaise, qui après la mer du Nord fait porter son effort de pêche en Manche-Est. À cela se sont ajoutées les anticipations du Brexit puis son entrée en vigueur. Malgré une négociation sur la pêche dont le résultat a été plutôt bien accueilli de notre côté, un point...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

Elue d'une ville jumelée avec Hastings, vous comprenez que je sois soucieuse de la préservation de nos liens d'amitié. La question de la pêche a été un point de négociation particulièrement sensible. En dépit de la divergence de nos positions initiales, nous avons chacun réussi à faire des concessions et à atteindre un point de consensus satisfaisant. Nous espérons que le Royaume-Uni restera ouvert à une renégociation juste et coopérative avec l'Union européenne à la fin du délai de cinq ans et demi prévu dans les accords. Il reste cependant des failles thématiques en ce qui concerne notamment les indications géographiques, l'agriculture biologique, les contrôles phytosanitaires, la crainte de réglementation des pesticides et la sûreté alimentaire mais aussi le règlement gén...