274 interventions trouvées.
Vos développements correspondent tout à fait au volet de la formation, enjeu de souveraineté, de notre mission et il est bon que vous l'ayez abordé. À propos de la culture du numérique, le thème de la fracture numérique apparaît récurrent. Cette fracture est-elle désormais autant sociologique que physique, c'est-à-dire que les territoires ruraux et éloignés des réseaux à haut débit ne sont plus les seuls à être concernés par le problème ? Je suis bien conscient que votre mandature du CN...
Ne pensez-vous pas justement qu'il existe, comme il y en a eu un avec le green washing, un phénomène de « sovereignty washing » sans que le terme de souveraineté n'ait véritablement été défini, et qu'il soit ensuite utilisé comme slogan ? Au-delà du numérique, le terme de souveraineté revient dans de nombreux discours. Aussi, comment le définiriez-vous ?
Voyez-vous, dans l'émergence de la notion de souveraineté au sein du débat public, une opportunité de développer la pensée et la réflexion, ou plutôt à l'inverse, un faux-semblant ne pouvant que parasiter les échanges et réflexions que vous pourriez formuler dans le domaine numérique ?
Nous auditionnons M. Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire, accompagné de M. Jean-Marc Merriaux, inspecteur général de l'Éducation nationale et directeur du numérique pour l'éducation. Notre échange s'inscrit dans nos réflexions sur les enjeux de formation aux compétences numériques. La souveraineté numérique ne saurait être envisagée sans une bonne compréhension de ce que recouvre le monde des nouvelles technologies. Nous souhaitons échanger avec vous sur la façon dont notre système d'enseignement a pris le virage du numérique pour enseigner de nouveaux savoir-faire, doter les personnels d'outils efficaces de conception récente et, enfin, évaluer les pratiques pédagogiques.
Je voudrais évoquer trois sujets à titre liminaire. Le premier concerne votre approche de la notion de souveraineté numérique. Il s'agit là d'une question rituelle lors de nos auditions, qui procède de la grande diversité des définitions données à cette notion. J'aimerais en connaître votre propre conception, d'une part, et d'autre part, savoir comment l'enseignement des compétences numériques, tel qu'il se pratique, en France, en 2021, intègre cette notion. Je souhaiterais, à cette occasion, que vous nous rap...
Cette audition compte beaucoup pour nous. Le sujet de l'éducation a été soulevé lors de toutes les précédentes auditions en raison de son importance majeure. Nous ne saurions concevoir de souveraineté, de technologie, ni même d'entreprises numériques sans étudiants appelés à devenir des citoyens, des ingénieurs ou des dirigeants de sociétés. L'éducation apparaît donc comme un besoin fondamental. Je propose d'évoquer d'abord les trois catégories de population auxquelles vous avez affaire, au ministère : les élèves ou étudiants, les professeurs et les parents. Estimez-vous aujourd'hui que les é...
...onnées éducatives. Le rachat, par Docaposte, de la société en cause vous a visiblement rassurés. On nous indique par ailleurs régulièrement que l'Éducation nationale a recours à des plateformes et des logiciels édités par Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft (les GAFAM). Compte tenu du mode de fonctionnement de ces entreprises, l'utilisation de leurs outils présente une menace pour notre souveraineté. Qu'en pense le ministère ? Quelles mesures comptez-vous prendre ? Cette situation renvoie à la question des logiciels libres et à l'utilisation de données ouvertes. La présence des GAFAM au sein de l'Éducation nationale, dont j'aimerais que nous parlions, soulève des questions auprès des spécialistes du numérique, mais aussi des syndicats d'enseignants et des associations de parents.
Permettez-moi de revenir sur l'émoi de l'écosystème face à l'attribution à l'incendie d'OVH d'une partie des difficultés rencontrées par les dispositifs de l'Éducation nationale. Je me fais l'écho de ces réactions, ayant reçu de nombreux messages sur ce sujet, en lien avec les questions de souveraineté qui nous occupent. La question du soutien à une entreprise française du cloud, une rareté dans ce secteur dominé par les GAFAM, malgré les problèmes qu'elle affrontait, a été soulevée.
...ssociation pour le développement des actifs numériques) est une association professionnelle, créée en 2020, qui vise à fédérer les acteurs du secteur des crypto-actifs et de la blockchain pour faire de la France et de l'Europe des leaders dans ce domaine. Il nous a semblé important de vous entendre alors que nous cherchons à approfondir le sujet de la blockchain sous le prisme de la souveraineté numérique. Nous avons auditionné la semaine dernière la fédération française des professionnels de la blockchain, et nous nous réjouissons de vous entendre aujourd'hui.
Je souhaiterais évoquer avec vous trois sujets liminaires. Le premier concerne votre approche de la notion de souveraineté numérique. Il s'agit d'une question rituelle de cette mission, qui procède de la grande diversité des définitions existantes. J'aimerais savoir, d'une part, comment vous définissez cette notion, et d'autre part, comment la blockchain peut être un levier de souveraineté pour la France et l'Europe. À cette occasion, j'aimerais que vous nous rappeliez en quelques mots le principe de cette tec...
J'aimerais vous interroger à titre liminaire sur trois sujets. Le premier, qui est une question rituelle de nos auditions, concerne votre approche de la notion de souveraineté numérique. Cette question procède de la grande diversité des définitions qui existent de cette notion. Comment la définissez-vous et comment la blockchain peut-elle être un levier de souveraineté pour la France et pour l'Europe ? Je souhaiterais que vous nous présentiez le cas d'usage possible que vous aviez évoqué dans une tribune des Échos du 19 août 2018, qui concerne l'inscripti...
Le fait que battre monnaie est l'une des caractéristiques de la souveraineté d'un État ou d'une fédération d'États, n'est-il pas en contradiction avec ce que sont des crypto-actifs, situés en dehors de cette notion ? Cela fait le lien avec la souveraineté dans notre mission d'information. Le Libra en est un exemple, initiative d'un GAFAM, qui, s'il ne s'appellera plus Libra, arrivera en 2022, si les annonces sont suivies. N'est-ce pas la raison de la crainte et de l'oppos...
Depuis 2018, avez-vous identifié d'autres cas d'usage, de cette importance, pour lesquels la blockchain pourrait être une solution, ce qui permettrait de « remettre de la souveraineté » dans le numérique en Europe ?
...sous un seul et même étendard, autour de trois mots d'ordre : fédérer, professionnaliser et structurer. Ses membres appartiennent aussi bien au monde de l'entreprise qu'à celui de la formation ou encore de la recherche. Nous nous réjouissons d'échanger avec vous sur l'état de l'écosystème de la blockchain en France et les moyens pour cette technologie de participer à la construction d'une souveraineté numérique nationale et européenne. Je commencerai par ma question rituelle. Elle portera sur votre conception de la souveraineté numérique, dont existe une grande diversité de définitions. Comment approchez-vous personnellement cette notion ? En quoi pourrait-elle constituer un levier de souveraineté pour la France et l'Europe ? Je souhaiterais à ce propos que vous nous rappeliez brièvement les ...
...à une blockchain, permettant de s'identifier sans login ni mot de passe. Son périmètre d'action inclut nombre de sujets qui nous intéressent, depuis l'identité numérique auto-souveraine au contrat intelligent en passant par le vote sécurisé à distance. Je souhaite évoquer trois sujets à titre liminaire. D'abord, je vous poserai ma question rituelle : quelle est votre approche de la souveraineté numérique ? Il en existe une grande diversité de définitions. Quelle est la vôtre ? En quoi la blockchain peut-elle constituer un levier de souveraineté, autant pour la France que pour l'Europe ? J'aimerais à cette occasion que vous nous présentiez UNIRIS, votre blockchain et ses cas d'usage. Mon second point portera sur le développement en France d'un écosystème blockchain ...
Cette audition s'inscrit dans notre réflexion relative à la souveraineté des données et à la nécessité de construire un écosystème européen du cloud conforme aux valeurs de l'Europe via la promotion de solutions interopérables, réversibles et sécurisées. GAIA-X est une initiative européenne lancée en 2020. Elle rassemble plus de cent quatre-vingts entreprises privées avec pour objectif de proposer aux Européens une infrastructure et un cadre d'architect...
Pourriez-vous revenir brièvement sur le principe de fonctionnement de la blockchain et ses usages pratiques, pour éviter de la réduire aux cryptoactifs auxquels certains l'assimilent à tort ? Quelques exemples d'utilisation concrète permettraient à ceux qui nous écoutent de mieux comprendre en quoi elle peut constituer un outil de souveraineté numérique.
GAIA-X est une initiative européenne ayant des déclinaisons nationales. Actuellement, quel est le rôle de l'Union européenne dans le domaine de la souveraineté numérique ? Est-ce la bonne et la seule échelle pour traiter cette question de souveraineté et ensuite la diffuser au niveau national ? À l'inverse, des initiatives peuvent-elles ou doivent-elles être initiées au niveau national avant d'être portées au niveau européen ?
Comment établir un lien entre l'utilisation de la blockchain et la souveraineté numérique française ou européenne ? En quoi la blockchain peut-elle devenir un outil de souveraineté ? Comment l'utiliser pour rebâtir notre souveraineté numérique ? Autrement dit : quel potentiel lui voyez-vous et quel usage en préconisez-vous ?
Dans quel aspect de la technologie blockchain devons-nous aujourd'hui investir pour affirmer notre souveraineté ? Quel usage de cette technologie faut-il promouvoir en urgence ? Par où commencer ?