Interventions sur "technologie"

314 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

. Sabella est donc une entreprise française utilisant une technologie française et capable de créer une filière industrielle. Quels sont ses compétiteurs mondiaux en matière de fabrication d'hydroliennes ? D'autres pays sont-ils au même niveau ou plus avancés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

...hoses sont un peu plus compliquées car s'agissant du chauffage, celle-ci est déjà effective - d'une manière d'ailleurs presque excessive compte tenu des pics de consommation dans le parc ancien. Une réélectrification devrait être effectuée dans le cadre des nouvelles installations, dont les normes techniques sont très performantes. La consommation de chauffage étant très réduite, l'utilisation de technologies carbonées n'y aurait pas de sens. Entre les deux, la production de chaleur demeure très carbonée. Sauf erreur de ma part, il s'agit de réduire la consommation énergétique électrique dans le parc ancien sans conversion à d'autres sources carbonées – à travers l'isolation thermique notamment –, puis, d'opérer la bascule d'une chaleur aujourd'hui carbonée vers une chaleur qui ne l'est pas et, enfi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

. Vous nous dites en creux qu'en 2010, vous ne croyiez pas en cette technologie et qu'une entreprise publique a investi l'équivalent du budget annuel du Vatican, pour s'apercevoir, au bout de huit ans, que ce n'était pas viable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

. J'avais retenu que la technologie hydrolienne était surtout faite pour des courants marins assez forts, en sorte que la France métropolitaine n'était pas bien positionnée, mais qu'il existait des potentiels de développement en outre-mer. Or vous venez de parler du Cotentin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

Tout le monde, non – mais peut-être ai-je entendu tous les gens raisonnables ! – certains prônant en effet 100 % d'énergies renouvelables. Je suis d'accord avec vous : il faut maîtriser la technologie pour maîtriser notre avenir énergétique mais aussi, d'ailleurs, numérique. En même temps, j'ai l'impression que vous tirez un peu la sonnette d'alarme, non sur l'Airbus de l'industrie des énergies, qui est enclenché, mais sur d'autres domaines dans lesquels vous réalisez des travaux très prometteurs sans que la suite industrielle soit au rendez-vous. Quels messages souhaitez-vous faire précisémen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...est-à-dire 100 euros en moyenne, soit de construire 5 000 hydroliennes, qui prennent moins de place, qui ne posent pas de problème d'accessibilité sociale et dont le coût de production, aux alentours de 2025, sera compris entre 100 et 60 euros le mégawattheure, c'est-à-dire un étiage à peu près équivalent. Dans ces conditions, pourquoi General Electric, qui sait compter, n'investit pas dans votre technologie ? Nous avons reçu des marins qui nous ont exposé les problèmes de pêche et d'acceptabilité. Ne serait-il pas plus logique, et surtout plus facile en termes de pilotage, de faire de l'hydrolien plutôt que de l'éolien ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

. Vous êtes une entreprise française développant une technologie française et fournissant des emplois en France. Vous dites y être mentionnés de manière négative. Je suppose que vous avez développé au ministère concerné ces arguments qui devraient inciter, à tout le moins, à ménager les possibles. Comment expliquez-vous que ce ne soit pas le cas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

. Ne pensez-vous pas qu'il y aurait un biais technologique dans la transition et une sorte d'application de la jurisprudence Minitel ? On mise sur deux technologies d'une façon dont l'État français est assez coutumier. En interne, des corps d'ingénieurs, soumis à des lobbys assez forts, ont décidé de faire de l'éolien et du photovoltaïque. Même si sur le papier on prévoit de diversifier, dans la réalité, comme ils ont la part du gâteau, on vous écoute d'une oreille distraite. N'est-ce pas plutôt cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

La conclusion de votre comparaison entre les deux pays n'est-elle pas qu'en réalité le mix énergétique allemand ne peut pas être reproduit à l'identique dans un pays comme la France ? Si je mets de côté le fait que le mix de départ est différent, mais qu'à technologie égale, on peut avoir beaucoup plus intérêt en France, à faire par exemple du photovoltaïque parce que nous avons un meilleur ensoleillement, alors que l'Allemagne s'engagerait plus dans l'éolien. C'est une question qu'on ne s'est pas posée : nous avons un peu testé toutes les technologies, et nous continuons. Faut-il comprendre de votre analyse que nous ferions mieux de nous spécialiser dans des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo, député :

...iellement fondées sur les sciences dures. Vous menez un ensemble de travaux de recherche pour développer de nouvelles sources d'énergie, pour l'industrialisation de formes d'énergies déjà connues, pour gagner en efficience, et vous travaillez sur le stockage. Tout cela va aboutir à de nouvelles formes d'utilisation de l'énergie pour les consommateurs, mais également à un foisonnement de nouvelles technologies. Lorsque nous sommes confrontés à ce foisonnement, à ces évolutions, nous sommes questionnés, comme utilisateurs de l'énergie, par des transitions qui imposent des changements de comportement et finalement, cela se traduit par des peurs. Quelles recherches en sciences économiques et sociales pouvez-vous mener dans ce domaine, en dehors des recherches en sciences dures que vous nous avez parfaite...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

– Nous sommes heureux de vous accueillir à l'Assemblée nationale ce matin pour cette seconde table ronde. Je tiens tout d'abord à excuser notre premier vice-président de l'Office, Cédric Villani, qui a dû partir rapidement pour des urgences imprévues. Je vais donc animer cette deuxième table ronde qui porte sur les axes de la recherche et développement pour les technologies du futur au-delà, ou en parallèle, de ce qui s'inscrit directement dans la perspective à court et moyen terme de la programmation pluriannuelle de l'énergie. Comme pour la première table ronde, je recommande à chacune et chacun de bien vouloir respecter son temps de parole, de façon à laisser suffisamment de place aux échanges. Sans plus tarder, je vais passer la parole à Monsieur Bernard Tard...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

– Notre prochain interlocuteur est Monsieur Benoît Lombardet. Les entreprises du secteur pétrolier font de gros efforts de recherche et développement dans le domaine des énergies renouvelables, dans le cadre d'une stratégie de diversification. M. Benoît Lombardet, directeur technologie, recherche et développement de la branche « renewable and power » du Groupe Total, va évoquer les grandes tendances du développement des énergies renouvelables explorées chez Total, avec là aussi des illustrations si possible par quelques exemples concrets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

...s grands groupes et les start-up, il y a dans le domaine de la recherche de nombreux acteurs de taille moyenne. Pour une approche plus thématique et moins ciblée sur la nature des acteurs, nous terminerons notre seconde table ronde par l'audition du responsable et fondateur de l'Observatoire des énergies de la mer, Monsieur Christophe Clergeau. Il va nous le dire lui-même plus en détail, mais les technologies des énergies de la mer regroupent plusieurs types d'énergies très différentes. La plus répandue et avancée industriellement est l'énergie éolienne posée, mais il y a aussi l'énergie éolienne flottante, pour les zones de mer profonde. L'énergie hydrolienne utilise l'énergie cinétique des courants marins ou fluviaux. L'énergie houlomotrice utilise l'énergie contenue dans les mouvements de la houle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

...e ces questions faisaient plutôt référence à celle-ci. Pour ce qui me concerne, je voudrais dire qu'aujourd'hui, nous nous trouvons dans un contexte mondial dans lequel s'inscrivent les principaux axes de recherche et développement industriels sur les énergies renouvelables. Selon vous, quelles sont les principales collaborations et les principales concurrences à favoriser, sachant que, dans ces technologies, nous sommes parfois en avance et parfois devancés ? Ma deuxième question concerne le projet de loi énergie climat. J'étais moi-même responsable du texte pour mon groupe, pour la première lecture à l'Assemblée. Le texte sera examiné à partir du 8 juillet au Sénat. Nous y avons fait adopter un article additionnel qui concerne les appels à projets pour désigner les producteurs d'électricité qui u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

... à effet de serre, ce qui est tout à fait juste, d'où l'intérêt de réaliser des analyses complètes du cycle de vie des produits, pour essayer de mieux cerner les émissions. Monsieur Matthieu Auzanneau a parlé, de manière imagée, mais tout à fait claire, d'« efforts de guerre ». Il est certain que la transition climatique demande des efforts considérables, notamment de recherche sur les nouvelles technologies. J'ai noté aussi la belle capacité du CEA-Liten, qui travaille sur des aspects prometteurs, mais aussi les travaux d'EDF, de Total, et des start-up. Il est probable que pour les batteries, tout comme pour le photovoltaïque, il faille viser directement les nouvelles générations – comme cela a été rappelé – plutôt que celles qui sont aujourd'hui matures. Cela pose la question de la concurrence in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie, députée :

...ctivités, les ressources minérales et l'économie circulaire, la géothermie et le stockage d'énergie et de gaz carbonique. En ce qui concerne la géothermie profonde, basse et moyenne énergie, le projet de PPE retient un potentiel maximum pour la production de chaleur de 5,8 térawattheures, un objectif de 2,9 térawattheures en 2023 et entre 4 et 5 térawattheures en 2028. Selon le projet de PPE, la technologie est mature et le coût complet de production compris dans une fourchette de 74 à 99 euros par térawattheure, d'après un calcul de l'ADEME. Selon le syndicat des énergies renouvelables, la Région Île-de-France accueille la plus grande densité au monde de réseaux de chaleur géothermiques, avec l'exploitation de l'aquifère du Jurassique moyen (près d'une cinquantaine d'installations). D'autres régio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert :

Je suis tout à fait d'accord sur l'ensemble des matériaux et la Chine pourrait développer l'une et l'autre des technologies. Or a priori, elle suit une logique de remplacement des filières électriques par les filières hydrogène. Je ne savais pas si vous aviez l'information, mais le cas échéant, je souhaiterais que vous puissiez vous renseigner et le cas échéant, que vous puissiez revenir vers nous pour confirmer ou pas. J'ai lu plusieurs articles qui vont dans ce sens et je me demande s'il s'agit d'une intox r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Nous tournons autour du même sujet. Nous avons un bon système qui doit évoluer. Vous avez une entreprise en face de vous qui utilise les technologies les plus reconnues au niveau mondial pour faire de l'efficience dans l'usine, dans le bâtiment, dans la maison et dans le réseau. Ces technologies que l'on met sur le marché, dont on voit l'évolution dans les vingt dernières années et dont on sait déjà penser l'évolution dans les dix années qui viennent, nous amènent à penser que la France, qui a beaucoup d'avantages que vous avez cités, pourrai...