Interventions sur "test"

1058 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... cela a été le cas pendant de nombreuses années, au point que les forces de l'ordre comme les magistrats sont complètement dépassés, ou bien agir. La proposition de loi de notre collègue Agnès Thill entre dans cette seconde catégorie, qui souhaite légaliser les examens médicaux intégrant des données cliniques, des données dentaires et des données radiologiques de maturité osseuse. C'est vrai, ces tests ne sont pas fiables à 100 %, personne ne le conteste, mais vous avouerez que le refus de s'y soumettre n'aide pas à considérer la bonne foi des mineurs non accompagnés. Autant dire qu'au regard des éléments évoqués précédemment et de l'urgence de la situation, je soutiendrai cette proposition de loi, que j'ai d'ailleurs cosignée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill, rapporteure :

...ndements allant dans votre sens. Je proposerai une réécriture globale de l'article 1er visant notamment à actualiser le référentiel datant de 1940 et portant sur mille personnes américaines. Un autre de mes amendements vise une meilleure coopération internationale, en sorte que nous nous rejoignons sur beaucoup de points, ce dont je me réjouis. Monsieur Eliaou évoquait l'absence de fiabilité des tests osseux et leur marge d'erreur allant jusqu'à dix-huit mois. Dans mon propos liminaire, j'ai dit accepter jusqu'à deux ans d'erreur. Allons jusqu'à l'âge de 20 ans mais pas au-delà. Nous devons accepter une marge d'erreur de deux ans. Le cas de la jeune fille de 16 ans ne se produirait plus si on acceptait une telle marge d'erreur. Je vous rejoins pour la généralisation du fichier AEM. C'est pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

...rsqu'ils sont utilisés pour définir l'âge de l'enfant : seule l'autorité judiciaire peut décider d'y recourir et elle doit s'assurer du caractère subsidiaire de cet examen ; la majorité ne peut être déduite du seul refus de s'y soumettre ; le doute doit toujours profiter à la qualité de mineur de l'intéressé, compte tenu de la marge d'erreur de ces examens. De fait, l'article 1er, en rendant les tests osseux quasiment systématiques, en les autorisant sans décision judiciaire et en introduisant une notion de présomption de majorité, contrevient à l'ensemble de ces garanties. Il porte atteinte à l'exigence constitutionnelle de protection de l'intérêt supérieur de l'enfant découlant des dixième et onzième alinéas du Préambule de la Constitution de 1946.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill, rapporteure :

Je regrette ces amendements de suppression, car leur adoption nous priverait d'un débat utile et riche sur la question des mineurs non accompagnés. Vous avez, d'ailleurs, proposé des rédactions globales de l'article qui me sembleraient intéressantes à discuter. Je suis d'accord sur la nécessité de renforcer la fiabilité des tests. C'est la raison pour laquelle je souhaite rétablir et encadrer la marge d'erreur au niveau sur lequel s'accordent les scientifiques, à savoir vingt-quatre mois. Je souhaite également actualiser les référentiels pour qu'ils soient adaptés aux mineurs d'aujourd'hui. Il n'est pas question de porter atteinte à l'intérêt supérieur de l'enfant. Nous voulons, au contraire, ne pas mélanger les mineurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou :

...urs se fassent passer pour des mineurs. Ce qui préoccupe le groupe La République en Marche, c'est le recours aux examens radiologiques osseux pour déterminer l'âge de l'enfant. Par ailleurs, l'alinéa 2 de l'article 388 du code civil satisfait déjà l'alinéa 3 de la proposition de loi. Du point de vue scientifique, on ne peut pas dire qu'avec une marge d'erreur de dix-huit mois ou de deux ans, les tests osseux sont fiables. Ce n'est vraiment pas possible. Pour ce qui est des référentiels, le problème qu'ils posent n'est pas de différence ethnique mais nutritionnelle. En général, les jeunes migrants qui se présentent en France ont un parcours totalement fracassé et sont mal nourris. On ne peut pas comparer des choses qui ne sont pas comparables. Quant à élaborer de nouveaux référentiels tous le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Les tests osseux sont complètement détournés de leur finalité médicale originelle, puisqu'ils ont été élaborés pour suivre les effets d'une thérapeutique sur la croissance osseuse d'un enfant. Plutôt qu'une présomption de majorité, pourquoi ne pas plutôt introduire une présomption de minorité dans le droit français – même si cette possibilité a été récemment retoquée par le Conseil constitutionnel ? Ayo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge :

Ce n'est pas parce que le problème des mineurs non accompagnés est réel, qu'il faut y apporter une mauvaise solution. D'ailleurs, nous nous en sommes saisis, puisque des avancées ont été apportées par la loi de 2018. C'est pourquoi le groupe Modem et Démocrates apparentés votera cet amendement de suppression. Les tests osseux sont interdits dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Pour protéger les mineurs le mieux possible, il faut poser le débat aux niveaux européen et international, et non adopter des solutions qui ne sont pas adaptées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...le meilleur investissement reste la présence des élèves en classe. La France est effectivement le pays des écoles ouvertes. Je l'affirme d'autant plus volontiers en tant que résidant frontalier de l'Allemagne, où je constate que certains élèves n'ont pas encore retrouvé les bancs de l'école depuis le 15 décembre 2020. Il est tout à l'honneur de notre pays de conduire sa stratégie reposant sur les tests. À cet égard, les tests salivaires ont été déployés dans les écoles maternelles et élémentaires depuis la fin février. Quel bilan pouvez-vous dresser de ce déploiement à ce stade ? L'objectif de 300 000 tests salivaires réalisés chaque semaine à compter de la mi-mars est-il en voie d'être atteint ? Bien entendu, d'autres questions se posent, notamment pour ce qui concerne les suites données au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Cazarian :

...nistère et du gouvernement de maintenir les écoles ouvertes malgré les deuxième et troisième vagues d'épidémie et l'apparition des variants. Dans des conditions particulièrement compliquées, le travail remarquable de nos enseignants, de nos enseignantes et de l'ensemble du personnel éducatif doit évidemment être souligné. Vous l'avez annoncé récemment et nous ne pouvons que nous en réjouir : les tests d'évaluation réalisés par les élèves de CP sont en net progrès par rapport à ceux de septembre dernier. Sous la menace des variants, le gouvernement s'est fixé comme objectif de tout mettre en œuvre pour casser les chaînes de contamination dans les écoles maternelles et primaires. Vous avez également annoncé votre souhait de mettre en place des tests salivaires dans les écoles afin de limiter et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Monsieur le ministre, à l'issue des vacances d'hiver, la rentrée actuelle est marquée par la mise en place d'un nouvel outil de dépistage de la Covid-19 au sein des établissements scolaires, à savoir le test salivaire, avec un objectif de 300 000 tests par semaine à la mi-mars dans l'ensemble du territoire. Il est prévu que ce test soit réalisé par des personnels de santé volontaires de l'Éducation nationale, c'est-à-dire des médecins et des infirmiers scolaires et de prévention. Or une note de l'Éducation nationale adressée à un établissement laisse entendre que son personnel devra « superviser » l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...endant, depuis la réouverture des établissements, les protocoles sanitaires successifs donnent un sentiment d'improvisation, que le manque de concertation et de moyens matériels accentue. Par exemple, les professeurs ne sont désormais plus considérés comme cas contacts de façon systématique, y compris en présence d'élèves contaminés. Dans les écoles primaires, vous proposez de faire réaliser des tests salivaires par 1 700 médiateurs majoritairement étudiants en pharmacie et en médecine. Or les étudiants ne doivent pas servir à compenser la pénurie criante de personnel dans les établissements scolaires, où la situation de la médecine préventive se dégrade inexorablement. Par ailleurs, le projet de revalorisation des salaires des professeurs est loin de répondre aux attentes des enseignants. E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...périmentée dans les départements où le taux d'incidence reste modéré. Récemment, un accompagnant d'une maison des adolescents m'indiquait par ailleurs qu'il est crucial que les jeunes reprennent les rencontres sportives au regard des difficultés psychologiques constatées dans cette population. Monsieur le ministre, ce type d'expérimentation pourrait-il être mis en œuvre, alors que la campagne des tests salivaires s'intensifie dans le milieu scolaire et permet sans doute de mieux sécuriser les activités sportives ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ors des auditions liées à la commission d'enquête visant à mesurer et à prévenir les effets de la crise du Covid-19 sur les enfants et la jeunesse, plusieurs pédiatres nous ont alertés sur les conséquences extrêmement néfastes de la sédentarité, ainsi que de la diminution des activités physiques et de l'augmentation des temps d'écran, sur la santé des jeunes générations et la prise de poids. Les tests réalisés en 2020 dans les classes de CE2 font état d'une perte de 20 % des capacités physiques après le premier confinement, associée à une baisse de 40 % des capacités cognitives. Le cardiologue François Carré évoque une « bombe sanitaire à retardement » ainsi qu'une régression de l'espérance de vie en bonne santé des enfants, des adolescents et des étudiants. Monsieur le ministre, pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Monsieur le ministre, je souhaite vous interroger sur un sujet qui émaille l'actualité récente, à savoir l'écriture inclusive, dont chacun connaît les caractéristiques. Vous avez marqué votre désapprobation à plusieurs reprises à l'égard des aspects les plus contestables de cette pratique et les difficultés qu'elle peut engendrer dans l'enseignement de la langue française. Avez-vous la certitude qu'aucun professeur de France n'adopte l'écriture inclusive et ne l'enseigne à ses élèves ? En effet, certains manuels scolaires sont rédigés à l'aide de cette écriture. Nous savons également qu'il existe des militants de l'écriture inclusive parmi les professeurs. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...s les années 1980. Les médecins de ce réseau rapportent aujourd'hui des chiffres dont l'extrême faiblesse m'interpelle et me pose problème. Selon eux, moins de 9 personnes sur 100 000 présentent des signes cliniques liés à la Covid-19. Comment expliquer un tel écart entre cette réalité clinique et les chiffres que l'on nous communique au quotidien et qui insistent plutôt, eux, sur la quantité de tests positifs ? Je remercie madame Tamarelle-Verhaeghe d'avoir axé son propos sur la prévention. On aurait pu s'attendre à ce que Santé publique France se lance dans de vastes campagnes auprès de la population générale qui soulignent l'intérêt de la vitamine D, puisque l'Académie de médecine avait, dans un avis en date du 22 avril 2020, souligné le rôle que celle-ci joue dans la protection contre le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

... avec 20 000 nouveaux cas quotidiens en France en moyenne, nous sommes loin des taux de contamination de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie ou du Japon. Le taux de reproduction du virus en France tourne autour de 1 contre 0,6 au Portugal. En tout cas, vous avez tout à fait raison : il faut axer nos efforts sur les variants d'intérêt, notamment le sud-africain, à l'aide des enquêtes flash et des tests PCR de criblage, pour, non pas arrêter la vague, mais la ralentir tout en concentrant nos efforts sur les vaccins. Associer des pharmaciens et des médecins généralistes déjà débordés aux efforts de vaccination ne permettra pas forcément de toucher le plus grand nombre. La population se demande non sans crainte comment elle passera l'été. Vu les chiffres publiés par SPF, que nous suivons tous d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

... on constate des taux d'incidence et de positivité inférieurs aux moyennes nationales, en dépit d'un taux de dépistage supérieur à la moyenne nationale. Comment expliquez‑vous que le département soit placé sous surveillance renforcée ? Comment justifier qu'il en soit ainsi ? S'il en résulte de nouvelles mesures liberticides en Meurthe-et-Moselle, alors l'impression d'une injustice prévaudra. Les tests salivaires sont appelés à se développer. Comment en recenserez-vous les résultats, notamment ceux qui sont positifs ? Vous avez évoqué les tests de criblage pour mesurer le développement des variants. Faites-vous appel à l'ensemble des acteurs publics et privés sur le territoire pour relever ce défi du criblage ? Vous avez déclaré que certains variants étaient davantage présents dans certains ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Mes collègues ont déjà soulevé bon nombre de questions, entre autres à propos du retard que connaît la vaccination des soignants. Je m'interroge aussi sur l'approvisionnement en vaccins, la quantité de doses en stock au niveau national et leur répartition par département. Par ailleurs, savez-vous dès à présent ce qu'il en sera des tests salivaires dans les écoles ? La rentrée a déjà eu lieu. Vous avez parlé tout à l'heure de « tests culturels et sportifs » ? Pourriez-vous m'en dire un peu plus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

... massivement à leur stratégie de lutte contre la Covid-19 plusieurs nouveaux outils et techniques de dépistage ayant fait leurs preuves : le séquençage génomique, la phylodynamie et les modélisations mathématiques. Ainsi, le Danemark utilise le séquençage pour identifier les chaînes de transmission, les rompre le plus rapidement possible et prendre des mesures appropriées. Dans ce pays, 20 % des tests positifs font l'objet d'un séquençage contre seulement 0,15 % en France, d'après la base de données de référence Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data (GISAID). Chacun connaît l'utilité du séquençage pour suivre les mutations, aussi bien neutres que donnant naissance à des variants responsables d'un changement de la dynamique de l'épidémie. La discipline relative à l'étude de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Nous célébrons aujourd'hui la journée mondiale de lutte contre le cancer. Nous savons que beaucoup de reports, d'examens et d'opérations ont eu lieu. La HAS mène-t-elle un d'observatoire et a-t-elle une stratégie sur ce sujet ? Cette question me semble importante. La crise ne doit pas faire oublier le reste. Concernant les tests salivaires, quelle sera la stratégie ? Seront-ils réservés d'abord aux écoles, puis aux personnes pour qui le test nasopharyngé est plus compliqué ? En matière de vaccination, la HAS travaille-t-elle sur le vaccin russe Spoutnik ou cette piste est-elle écartée ? Ne faudrait-il pas rendre la vaccination obligatoire contre la grippe, mais également contre la covid‑19, pour les personnels soignant...