Interventions sur "test"

1058 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...re pays a compté 440 décès par million d'habitants, soit 30 000 personnes. À Marseille, où vous appliquez votre protocole, le nombre de décès par million d'habitants a été trois fois inférieur. Si le Gouvernement avait appliqué votre protocole partout en France, aurait-on pu sauver trois fois plus de vies ? Le docteur Christian Perronne dit qu'on aurait pu en sauver 25 000. Enfin, s'agissant des tests, pensez-vous qu'il y ait eu un blocage volontaire de la part de l'Institut Pasteur et des centres nationaux de référence ? Pourquoi n'étions-nous pas prêts ? Qu'est-ce qui a empêché de mener une politique de dépistage massif, comme celle que vous avez menée à Marseille, notamment dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ? Vous avez dénoncé ce monopole : en a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... qui a été la vôtre dans la gestion de la crise. Vous avez été membre éphémère du conseil scientifique et il serait intéressant de savoir en quoi a consisté votre participation lors des premiers échanges – je crois que vous l'avez quitté au moment du deuxième avis. Vous avez reçu le Président de la République au début du mois d'avril, vous avez discuté avec lui et il a reconnu que, s'agissant des tests, vous aviez été visionnaire et qu'il fallait effectivement les massifier. Vous nous dites que vous avez eu des contacts réguliers avec le Président de la République et avec le ministre des solidarités et de la santé et que c'est peut-être sous votre influence que le président a décidé de rouvrir les écoles. En quoi considérez-vous avoir été écouté ? En quoi, a contrario, pensez-vous ne pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Pourquoi n'avez-vous pas souhaité randomiser vos études ? Cela aurait permis d'éteindre les contestations. Par ailleurs, vous avez dénoncé le fait que l'on ne respecte jamais votre posologie quand on teste votre traitement : il est aberrant de prétendre que l'on a étudié les résultats d'un traitement si on ne le teste pas avec la même posologie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...si la France n'était pas l'un des rares pays où c'est le ministre de la santé qui dit comment soigner et avec quel médicament. Partout ailleurs, les médecins sont libres de prescrire en fonction de ce qu'ils ont appris. Votre intervention est une ode à la révolution girondine, appelant à mettre fin à la centralisation dans beaucoup de domaines, notamment la santé. Alors qu'en avril, la France ne teste pas ou peu – sauf chez vous –, les Français découvrent médusés que les pays qui nous entourent font des tests, tandis que de nombreux laboratoires se tournent les pouces. La France n'a commencé à mener des campagnes de détection massives que mi-avril, alors que l'Italie et l'Allemagne disposaient de tests en nombre suffisant début avril. Il aurait fallu 700 000 tests dans notre pays dès début av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

Je reviens sur votre comparaison entre les taux de mortalité parisien et marseillais : quelle est l'origine de vos chiffres ? Il n'y a pas de publication de chiffres par ville. Plus on teste, et plus mécaniquement le taux de mortalité baisse. De plus, les populations ne sont pas les mêmes à Paris et à Marseille et les Bouches-du-Rhône et la région PACA ont été moins touchés que la région parisienne. J'aimerais donc connaître votre analyse sur ce point. Concernant votre départ du conseil scientifique, je veux aborder le sujet de l'humilité et de la modestie dont nous devrions tous f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Vous avez dit au début de l'épidémie qu'il fallait tester, isoler et soigner, plutôt que de recourir à la technique moyenâgeuse du confinement. On nous a expliqué qu'il n'y avait pas d'autre choix possible compte tenu de l'évolution de l'épidémie et du manque de moyens. Considérez-vous que la France est prête pour éviter un reconfinement, comme cela se produit dans d'autres régions du monde confrontées à une seconde vague ? Quels conseils donneriez-vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...dit être en contact régulier avec les plus hautes instances de ce pays, mais avez-vous l'impression d'être entendu ? À la suite de la déclaration d'état d'urgence, le 23 mars, deux décrets des 25 et 26 mars ont réservé l'hydroxychloroquine à des stades tardifs de la maladie, pour les états cliniques graves. Or ce n'est pas votre protocole puisque vous appliquez la bithérapie dès qu'un patient est testé positif. Lors de la réunion du pré-conseil scientifique, le 5 mars, les laboratoires étaient présents, de même que le chef de service de Bichat, M. Yazdan Yazdanpanah, qui n'a que le mot « remdesivir » à la bouche : peut-être étaient-ils plus écoutés que vous ? Quand votre dernière étude sera-t-elle publiée ? Cela pourrait aider à déterminer définitivement le protocole à suivre et permettrait, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...es lazarets improvisés, on a demandé aux gens de rester chez eux et certains ont des séquelles. Il semble que les malades qui survivent à un syndrome respiratoire sévère subissent des séquelles neurologiques et pulmonaires. Quel est votre avis sur le confinement à la hâte et sur le fait d'avoir négligé les effets à long terme de la pathologie ? La solution alternative n'aurait-elle pas consisté à tester massivement et à appliquer votre traitement simple et peu coûteux ? Les signes cliniques tels que l'anosmie et l'agueusie permettaient de diagnostiquer la maladie et il y avait tout ce qu'il fallait, notamment dans les pays pauvres, pour recourir à des traitements simples. Pourquoi ne pas l'avoir fait dans nos pays développés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...biologiste, j'ai un a priori favorable à l'égard de votre démarche. Vous n'avez plus à faire vos preuves, comme le démontre votre carrière. Des travaux chinois sont allés dans le même sens que les vôtres et à Marseille, la mortalité et la létalité ont été moindres qu'ailleurs. Le plus remarquable est sans doute l'opération de dépistage massif que vous avez menée. On m'a interdit de pratiquer des tests PCR alors que dès le 1er mars, ils auraient pu bénéficier aux patients qui n'étaient pas hospitalisés. Et quand j'ai pu faire des tests sérologiques, le 1er avril, on m'a opposé qu'ils ne servaient à rien. Dans des circonstances exceptionnelles, il faut une réponse exceptionnelle. Les essais cliniques, coûteux, supposent une lourdeur administrative peu compatible avec les réactions d'urgence qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Il me semble, madame la présidente, que notre mission doit travailler davantage sur cette question des conflits d'intérêts. Peut-être sera-t-il même nécessaire de créer une commission d'enquête sur les conflits d'intérêts dans l'industrie pharmaceutique. Le 11 mai, le Président de la République disait : « Nous n'allons pas tester toutes les Françaises et tous les Français, ça n'aurait aucun sens ». Cette phrase a été reprise par tous les fonctionnaires de l'État. La déléguée de l'agence régionale de santé dans mon département, les Pyrénées-Atlantiques, quand j'évoquais ces tests, m'a répondu d'un ton définitif qu'ils ne servaient à rien et qu'ils n'étaient pas validés en France. Ce que je n'arrive pas à comprendre, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

. En ce qui concerne les tests PCR, quels sont les taux de faux négatifs et faux positifs ? Quelle est la précision de ces tests ? Les premières publications sur l'hydroxychloroquine remontent au début des années 2000. À l'époque, des études comparatistes ont montré que même le chlorure d'ammonium avait les mêmes effets que la chloroquine sur des cultures de cellules. Pourquoi ne pas avoir poussé plus loin ces recherches, al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...z dit dans un article « finalement, la faute c'est Bercy » et vous expliquez que, depuis 2013, ce ministère refuse d'augmenter le stock de masques. Il n'y a pas eu de changement depuis. Comment se fait-il que l'on soit confronté un tel renversement de doctrine ? Est-ce un frein à la gestion du stock de masques, à notre organisation et à la souveraineté sanitaire ? Vous avez déclaré qu'il fallait tester, isoler et protéger. Vous avez également dit que le confinement faisait peser beaucoup d'efforts sur la population et que nous avons manqué de tests. Selon vous, pourquoi a-t-on tant manqué de tests en France ? Pourquoi au moment où l'OMS nous a dit « testez, testez, testez », une stratégie de test n'a-t-elle pu être développée ? Est-ce par corporatisme, pour des raisons bureaucratiques ou en r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

L'Institut Pasteur a mis au point un test PCR le 17 janvier. Comment expliquez-vous qu'il n'ait été effectif sur le terrain que si tardivement ? On a le sentiment qu'il existe une controverse entre médecins et entre scientifiques au sujet de la pandémie. Certains y ont vu un risque grave et imminent, d'autres ont relativisé la gravité de la menace. De la même manière, on a observé des conflits de doctrines quant à l'usage des masques. I...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Pensez-vous que si nous avions su détecter, tester, isoler et soigner dès le début du mois de mars, nous aurions pu envisager confinement plus mesuré et ciblé, comme cela a été le cas en Allemagne ? Est-ce que les structures gouvernementales et l'organisation de la santé allemande ont su faire ce que nous n'avons pas réussi en France ? Entre 2005 – lorsque vous avez quitté la Direction générale de la santé – et aujourd'hui, il y a eu de grand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...s ont-elles été gérées avec la maîtrise nécessaire ? Nous le savons bien, la communication est importante dans ces circonstances. Comment expliquer que nous n'ayons pas été en mesure d'entendre les alertes de plusieurs d'organismes, comme le CNRS ? Comment les choses pourraient-elles mieux se connecter pour être en phase et donner les moyens à la recherche ? Concernant la doctrine en matière de tests, pourquoi leur déploiement n'a-t-il pas été intensifié ? Ne pensez-vous pas, que la fonction particulière de l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) devrait être préservée ? Sa fusion au sein de Santé publique France, et donc son démantèlement, vous semble-t-il pertinent ? Concernant la gestion des stocks de masques à destination des personnels dans les éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

À vous entendre, je comprends que la France était prête à affronter un risque épidémique entre 2005 et 2009. Or, de janvier à mars dernier, elle s'est trouvée démunie du fait de la pénurie de tests et de masques. Cela a peut-être favorisé l'épidémie. Vous avez également confirmé l'absence de coordination, aussi bien au niveau territorial qu'au sommet de l'État. Y a-t-il un pilote dans l'avion alors que le ministre de l'intérieur et le ministre de la santé n'ont qu'un fauteuil pour deux à partager ? À ce sujet, vous avez rappelé la création et l'intérêt d'une task force avec un délé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

... Contrairement à la crise du Covid, il n'y a pas eu un seul mort ni un seul blessé avec Lubrizol. Cela s'explique, comme pour tous les risques chimiques, par une culture commune partagée entre les autorités administratives et les populations. Les femmes et les hommes n'ignorent pas qu'ils vivent dans un périmètre Seveso et ils font régulièrement des exercices. Au-delà du déficit en masques et en tests, il existe, en France, un déficit culturel sur le risque pandémique. Nous avons tous manqué de connaissances et de conviction. Je suis cependant étonné de constater que les autorités sanitaires n'aient pas fait d'exercices de terrain. Vous avez parlé de la difficulté du commandement et de la cartographie des risques. En France, toutes les entreprises qui génèrent un risque, petit ou grand, le p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...rès clair et le 7 janvier 2020 le virus avait été isolé. On connaissait donc l'assassin. Comment, Professeur, expliquez-vous ce manque de réactivité à l'international ? Nous n'avons su tirer ni les leçons du passé ni celles des expériences de nos voisins. Ça commence à faire beaucoup ! Pourquoi cette absence de dépistage de masse au début de la crise ? Début mars, il est dit aux Français que les tests sont réservés aux patients gravement atteints, en réanimation. Or, 30 % des patients sont asymptomatiques et 50 % n'ont que des symptômes bénins. Cela représente donc 80 % de patients contagieux qui n'ont été ni testés, ni isolés. Il ne faut pas aller chercher plus loin la cause de l'échec français dans la crise. C'est irresponsable. En tant que médecin, il ne nous viendrait pas à l'idée, pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Nous avons reçu beaucoup d'alertes et de nombreux rapports expliquant que la France n'était pas prête à affronter l'épidémie. Malheureusement, il n'y a pas eu d'anticipation. Nous avions un déficit de moyens et de matériel. Nous pouvons donc nous interroger sur les délais de passation de commandes de matériel constatés après l'annonce de l'OMS. En ce qui concerne les tests, les différents laboratoires ont été sensibilisés : les laboratoires publics d'abord, puis, les laboratoires privés et enfin les laboratoires vétérinaires. Cette vision en silo n'a pas permis de mobiliser toutes les ressources. Sans déclinaison et mobilisation locales, la stratégie de l'État ne peut être mise en œuvre. Ne pensez-vous pas, que les ARS pourraient être engagées dans la gestion loca...