Interventions sur "test"

1058 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Les débats que nous avons sur cette question montrent qu'elle n'est pas anodine et que les choses doivent changer. Il faudrait insister auprès du Gouvernement sur la nécessité de mettre en œuvre une véritable politique publique afin d'alerter nos concitoyens sur les risques qu'ils prennent lorsqu'ils ont recours à de tels tests, car à l'heure actuelle la plupart d'entre eux ne le réalisent pas. Pour l'instant, le Gouvernement laisse faire, ce qui est bien dommage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ces amendements. J'ai été choqué de voir, sur des médias très regardés, de la publicité pour une activité censée être interdite. Si on la voit moins aujourd'hui sur les chaînes d'information en continu, cette publicité se fait encore en toute impunité sur les réseaux sociaux. Nous devons renforcer l'arsenal législatif afin d'être en cohérence avec l'interdiction en vigueur. Les risques liés à ces tests, notamment en termes de paix sociale, sont beaucoup plus importants que les bénéfices qu'on peut en tirer, d'autant que leurs résultats sont peu fiables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Notre groupe est favorable à ces amendements. Certes, on pourrait mettre en place des sanctions, mais le simple fait d'inscrire dans la loi l'interdiction de la publicité pourrait inciter les pouvoirs publics à intervenir davantage pour faire respecter cette interdiction. Le recours à ce type de tests renvoie à une conception biologisante de l'être humain et des origines. Nous sommes loin d'avoir épuisé le débat sur ces questions, mais je suis tenté de résumer la situation en une phrase : la vraie nature de l'homme, c'est sa culture. De ce point de vue, les débats que nous avons eus jusqu'à présent me semblent avoir mis en évidence des incohérences dans la conception de la bioéthique que veut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou :

Je suis résolument opposé à la publicité pour les tests génétiques et, après avoir vu des spots publicitaires sur la chaîne BFM TV, j'ai adressé deux courriers de protestation au CSA, malheureusement restés sans suite. Il me semble qu'inscrire dans la loi l'interdiction de la publicité marquerait bien l'opposition du législateur français à ce type de pratiques dans notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

J'avais déposé des amendements similaires en première lecture. Il me semble qu'on peut difficilement dire que recourir à ces tests présente un danger grave en termes de fiabilité et de conséquences potentielles sur les familles, prévoir dans le code pénal une interdiction assez lourdement sanctionnée et, à côté de cela, ne rien faire pour interdire les publicités visant à promouvoir ces pratiques commerciales. Les amendements proposés pourraient apporter la cohérence qui fait actuellement défaut dans ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Si l'on considère que ces tests font courir un risque important, il ne faut pas accepter des publicités incitant nos concitoyens à les utiliser. Peut-être le dispositif mérite-t-il d'être précisé mais il serait intéressant que notre commission l'adopte, quitte à le retravailler d'ici à la séance. Il est important de poser un interdit et c'est le bon moment pour le faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

Je vous propose d'adopter la rédaction de la commission du Sénat, qui a mis en place l'encadrement de ces tests génétiques tout en maintenant les interdictions du code civil.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

La levée de l'interdiction des tests, qui existent dans la pratique, a été suggérée par le Conseil d'État dans son étude « Révision de la loi de bioéthique : quelles options pour demain ? » de juin 2018. L'amendement propose d'encadrer ces pratiques et notamment de sécuriser le consommateur par une information en français sur les risques, les conséquences potentielles de la réalisation d'un test, comme la découverte de correspondan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...des avancées en matière de thérapies cellulaires, monsieur le rapporteur, mais d'autres pays ont fait des choix différents des nôtres en travaillant sur les cellules IPS. Libéraliser les règles, cela revient à privilégier une orientation, en l'occurrence les travaux sur les cellules souches embryonnaires, en risquant de laisser de côté la voie des IPS, qui a pourtant donné des résultats comme l'attestent les travaux prometteurs d'une start-up bordelaise. Il ne faut pas avoir une vision unilatérale des choses, bien au contraire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Nous constatons les possibles dérives d'une utilisation de la technologie CRISPR-Cas9, comme en atteste un article du généticien Gaëtan Burgio, de l'université de Canberra, paru dans la revue Nature le 25 juin dernier, évoquant un « chaos chromosomique ». Nous devons être plus que jamais précautionneux sur ces questions car c'est l'évolution du patrimoine génétique de l'humanité qui est en jeu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...lle vous n'êtes plus ministre de la santé. On ne peut que relever un écart important entre la prise de conscience que vous nous dites avoir eue ­– et que les faits confirment – et l'absence de réaction de votre part, à en juger par le temps qu'il vous a fallu pour activer le plan Pandémie et pour prendre des mesures relevant de la gestion des stocks stratégiques de masques, de respirateurs et de tests. Pour ce qui est des tests, je conviens qu'il était impossible de les prévoir avant que ne soit connue l'existence du virus. Pouvez-vous tout de même nous indiquer les mesures que vous avez prise sur ce point une fois l'alerte donnée ? J'aimerais également vous interroger sur l'anticipation de la crise. En mai 2017, avant que nous n'ayons connaissance des informations venues de Chine, le profes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Il y avait un peu moins de 100 millions de masques début 2020 selon Mme Chêne, 117 millions selon M. Salomon. Est-ce que cela vous paraît conforme à la doctrine ? Cela vous paraît-il suffisant, alors que la doctrine depuis 2011 table sur 1 milliard de masques ? Vous avez raison de rendre hommage à la capacité de notre système de recherche à produire très vite un test. Mais une fois ce test mis au point, il met très longtemps à se diffuser. Le professeur Delfraissy souligne que, début mars, nous faisions 3 000 tests par jour quand l'Allemagne en faisait 50 000. Si nous sommes allés très vite dans la recherche, pourquoi n'arrive-t-on pas à l'utiliser pour le grand public ? Blocage, absence de recours au secteur privé, laboratoires publics pas mobilisés ? Est-ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...as mieux préparé en amont, compte tenu de notre dépendance à l'égard des fournisseurs étrangers pour les matériels de protection ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu de changement de paradigme ? Les responsables de Santé publique France nous ont dit avoir envoyé des notes au cabinet, à la ministre et au DGS sans avoir de retours. Par ailleurs, dès le mois de janvier, l'Institut Pasteur a mis au point un test mais sa déclinaison sur le territoire national a tardé. La DGS a dû rechercher des écouvillons pour effectuer les prélèvements. N'avez-vous pas le sentiment qu'il y a un problème d'organisation des agences et que des modifications s'imposent pour faire face à une nouvelle pandémie ? Ne faut-il pas aussi changer la façon dont sont déclinées les décisions du ministre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

... mail sur la mailing-list DGS-urgent. À cette date, vous êtes apparemment en train de faire tout ce que vous pouvez pour que la réaction internationale soit plus rapide, même au niveau de l'OMS – vous vous plaignez du fait qu'elle réagisse un peu tard, le 30 janvier seulement. Arrive alors ce rapatriement de plus de 200 ressortissants français de Wuhan à Carry-le-Rouet ; le but est de les tester rapidement afin d'éviter la propagation, à un moment où le nombre de reproduction de base (R0) de l'infection et la contagiosité de la maladie sont mal connus. Alors que les personnels chargés de faire les tests PCR demandent à ce qu'ils soient réalisés soit dans l'avion, soit à Istres, on le leur refuse. Vous demandez un comité de protection de personnes (CPP), démarche permettant de garantir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ous quelle forme, et quelle a été sa réponse ? C'est une question importante, car les Français ont été troublés par les conditions de tenue du premier tour de ces élections. Enfin, on découvre une bureaucratie infernale dans la gestion du matériel de protection en cas de crise. Étiez-vous vraiment au courant de l'ampleur des besoins de stocks ? Nous avons subi le début de crise démasqués et sans tests. Santé publique France n'est qu'une agence, une boîte aux lettres, et son ancien directeur dit avoir alerté sur ces besoins. Comment est-il possible que le directeur général de la santé, le ministre de la santé et son cabinet n'aient pas été informés d'une crise pareille ? 600 millions de masques à 10 ou 15 centimes pièce représentent à peine 6 ou 7 millions d'euros pour le budget du ministère d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

... pas passé une commande massive plus tôt que vous ne l'avez fait – je rappelle qu'une fois passées, les commandes ont mis du temps à arriver ? Pourquoi avoir détruit des masques qui, même périmés, auraient tout de même protégé ? L'essentiel n'était pas de parvenir à l'asepsie, mais de casser la chaîne de transmission. Fin janvier, début février, les laboratoires étaient en mesure d'effectuer des tests virologiques RT-PCR : dès lors, pourquoi ne pas avoir testé la population plus tôt et plus massivement, comme cela s'est fait en Allemagne et en Chine ? En France, la décision de tester essentiellement les patients présentant des symptômes sévères et hospitalisés en réanimation a abouti à ce que 80 % des patients contagieux ne soient pas dépistés. Enfin, le 16 février, vous quittez votre poste ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Vous avez expliqué que, le 6 février, vous aviez donné une autorisation d'achat pour une série de produits, mais vous n'avez pas mentionné les tests et les réactifs. En avez-vous commandé à cette date ? Le 24 février, vous avez autorisé les tests à Paris et Lyon, mais pas à Marseille, qui est pourtant l'une des grandes villes françaises – et qui abrite l'IHU. Le journal Marianne a d'ailleurs noté que vous n'étiez pas présente à l'inauguration de l'IHU en 2018, ce qui témoignerait du peu de cas que vous faites de cet établissement. D'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Trouvez-vous normal qu'entre octobre 2018 et janvier 2020, autrement dit en quinze mois, vous n'ayez pas été informée du fait que l'état des stocks ne permettait plus de protéger les Français ? Quand vous êtes partie, connaissiez-vous l'état des stocks d'anesthésiques comme le propofol ? Quelle durée permettent-ils de couvrir en période normale ? Y avait-il eu un stress test pour savoir s'il fallait augmenter les quantités pour les services de réanimation ? J'ai été un peu chagrinée de vous entendre dire que les parlementaires n'avaient commencé à se poser des questions sur les pénuries de médicaments qu'à partir du 24 janvier 2020. Il se trouve que je vous ai écrit le 13 décembre 2017 à ce sujet et que vous ne m'avez pas répondu. Vous ne l'avez pas plus fait quand ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...établissements de santé ont pris l'habitude de mobiliser des cabinets privés d'audit et de consulting qui sont intervenus sur des opérations de restructuration d'hôpitaux visant à diminuer les coûts et les effectifs. De façon plus étonnante, ils ont également été mobilisés dans la gestion de la crise, notamment pour constituer la task force chargée de faire monter en puissance le nombre de tests réalisés. Est-ce vous qui leur avez passé commande et, le cas échéant, dans quel cadre de commande publique ? Sur le fond, vous semble-t-il pertinent que l'État, sauf à être totalement démuni dans sa vision stratégique, ait recours à de tels cabinets ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...a sérénité que l'on peut attendre de la médecine et de la recherche pendant une crise sanitaire ? Pouvez-vous nous indiquer quels conseils vous avez donnés au Président de la République lors de sa visite à l'IHU le 9 avril dernier ? Comment les a-t-il reçus ? Pourquoi avez-vous démissionné du conseil scientifique ? Quels différends de forme et fond vous ont opposé à ses membres ? En matière de tests, tout le monde reconnaît que vous avez été un pionnier. Vous êtes celui qui a testé le plus précocement, le plus rapidement et plus massivement – et le Niçois que je suis remercie le Marseillais que vous êtes de nous avoir fait bénéficier de vos services. Au début du mois d'avril, vous avez effectué dans votre institut un quart des tests réalisés en France. Le président du conseil scientifique, ...