Interventions sur "test"

1058 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier :

Vous avez évoqué de nombreuses incertitudes et je vous en remercie. J'ai du mal à entendre mes collègues expliquer que la solution était toute trouvée et qu'il fallait massivement faire des tests. Nous devons conserver une certaine humilité et nous sommes toujours confrontés à de nombreuses incertitudes. En aurait-on trop fait ou pas assez ? Vous l'avez dit, nous n'avons pas mené suffisamment d'investigations. En revanche – et sur ce point je ne suis pas d'accord avec vous – vous avez dit que nous aurions dû confiner dans trois régions seulement. Compte tenu de la somme des incertitudes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...e pose problème. Dans une interview parue dans le Journal du dimanche du 7 juin, dont le titre était « Laissons les gens vivre », vous assumez avoir proposé le confinement lors des trois journées difficiles des 12, 13 et 14 mars, la décision revenant aux politiques. Vous dites que ce n'était pas une bonne décision, mais la moins mauvaise étant donné les outils dont nous disposions : 3 000 tests par jour en France contre plus de 50 000 en Allemagne. En conscience, avez-vous le sentiment que le confinement aurait pu être évité ? Et si une deuxième vague de même ampleur ou plus forte survenait – l'histoire a montré que c'était possible – que devons-nous faire pour être prêts en termes d'équipements de protection, de tests, de masques, de capacités d'accueil en services de réanimation ? Co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Professeur Delfraissy, vous semblez penser que les Français n'ont pas mesuré le travail accompli par le conseil scientifique. Je veux vous détromper : je crois qu'ils vous sont très reconnaissants. Je le suis moi-même et je tenais à vous le dire. La stratégie que vous avez suggérée à l'exécutif a-t-elle été, oui ou non, déterminée par la disponibilité des masques et des tests ? La directrice générale de Santé publique France, Mme Geneviève Chêne, nous a expliqué hier que l'Institut Pasteur avait mis au point très tôt un test PCR. Pourquoi a-t-on tellement tardé à tester les gens, et surtout à massifier les tests ? Lors de votre audition devant la mission d'information, vous aviez dit que la France aurait des leçons à tirer de la gestion allemande : pouvez-vous en dir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... que vous avez reconnu à mots couverts et que les auditions réalisées depuis deux jours ont mis en lumière, me plongent dans le plus grand désarroi. Heureusement que vous êtes là ! Ferez-vous des préconisations pour que nous soyons mieux armés si nous devons faire face à une nouvelle pandémie ? On sait que les centres nationaux de référence (CNR) étaient capables, dès le 17 janvier, de faire des tests massivement, comme en Allemagne. Mais on a brandi ce problème d'écouvillons qui n'était absolument pas crédible. L'a-t-on fait pour protéger une entreprise française – vous savez à laquelle je pense – au risque de revivre le drame de 1983, dont tout le monde se souvient ? Au sujet des masques, on a tout entendu. En tant que scientifiques, quelle est votre préconisation pour la suite ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

En France, il y a eu des conflits pour décider qui devait tester. J'ai vécu dans mon département trois semaines d'arbitrage entre le CHU et des organismes universitaires et de recherche. La mobilisation des laboratoires vétérinaires départementaux a mis du temps à se mettre en place. Pour septembre, il faudra fluidifier notre organisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Envisagez-vous d'autres types de tests moins douloureux ? Si je comprends bien, monsieur Delfraissy, vous écartez la piste d'un confinement territorialisé au profit d'un confinement limité aux populations les plus fragiles. Me le confirmez-vous ? Si vous considérez qu'il y a beaucoup de personnes asymptomatiques ou peu symptomatiques, pourquoi n'intervenez-vous pas dans le débat public pour inciter à une généralisation du port du m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Merci, madame, messieurs, d'avoir ajouté un risque à l'exercice de votre métier de clinicien ou de chercheur en devenant membre du comité scientifique. Il est sain, comme vous le faites, de savoir se remettre en question, position peu comprise en politique. Sur les tests et les masques, on a eu l'impression que du côté des politiques on niait l'importance de certaines stratégies pour justifier les manquements et les gens ont eu du mal à comprendre les avis discordants. Professeur Delfraissy, vous avez été convaincu très tôt de l'importance des tests massifs, avant même l'appel du directeur général de l'OMS, début mars – peu après, Jérôme Salomon déclarait que le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...t. Je vous ai écrit quelques jours plus tard pour réitérer ma demande, toujours pas de réponse – je suis toutefois certain que cela n'est dû qu'à la lourdeur de vos tâches et à l'insuffisance de vos moyens. En cette période de crise, la confiance dans les rouages de l'État est essentielle, c'est la clef de la réussite. Cependant, outre l'absence de transparence dans la gestion des masques et des tests, se posent des questions de méthode. J'ai appris par la presse que vous aviez demandé des moyens pour créer un comité de liaison avec la société. Je sais que vous défendez la démocratie sanitaire. Je partage cette vision. Pouvez-vous nous indiquer quels furent les manques en ce domaine et nous dire vos préconisations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Monsieur Delfraissy, vous n'avez pas répondu à ma question ! Étiez-vous favorable à la généralisation des tests dès le début du mois de mars ? Vous ne m'avez pas non plus répondu au sujet de l'article du Lancet ! Avez-vous été consulté au sujet de cet article, en même temps que le HCSP ? C'est important, car des décisions dramatiques ont été prises à l'époque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Qu'est-ce qui explique le retard dans la mise en œuvre des tests PCR en France par rapport à l'Allemagne, qui conduit à ce que, au bout du compte, il y a eu quatre fois plus de morts chez nous qu'outre-Rhin ? Y a-t-il eu une volonté de donner la priorité à l'institut Pasteur, ce qui aurait freiné les autres laboratoires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...publiques ? La prise de conscience par celles-ci de la situation semble assez tardive si l'on se réfère aux déclarations faites par la ministre de la santé le 24 janvier 2020 et par le Président de la République le 6 mars 2020. Quelle a été la place de Santé publique France dans la définition de la stratégie de lutte contre la pandémie ? Avez-vous pu exprimer votre avis au sujet des masques, des tests et du confinement, et avez-vous le sentiment d'avoir été écoutée ? Que pensez-vous des choix qui ont été faits sur ces différentes questions ? Comment avez-vous perçu l'annonce de la création d'un Conseil scientifique six jours avant le confinement ? Cette création n'était-elle pas trop tardive ? Pensez-vous qu'on puisse y voir une volonté de contourner l'expertise de Santé publique France ? En...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Ce que je souhaitais savoir, c'est si Santé publique France a été associée à l'élaboration de la stratégie relative à l'usage des masques, à la généralisation des tests ou au confinement et, le cas échéant, quelle a été sa relation avec le Conseil scientifique, structure ad hoc créée lors de la crise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... ministre de la santé depuis votre entrée en fonction pour lui dire que vous n'aviez pas les moyens d'assurer la protection des Français ? Avez-vous eu l'occasion d'alerter le Gouvernement au cours de réunions interministérielles ? On peut en effet s'étonner de l'écart considérable entre la commande massive de masques faite le 26 mars et le stock dont on disposait auparavant. Pour ce qui est des tests, vous avez dit fort justement qu'ils avaient été mis au point en une semaine, entre le 10 et le 17 janvier. Pourquoi la direction générale de la santé s'est-elle mise en quête d'écouvillons pendant deux mois, alors que nous avions une capacité de diagnostic extrêmement faible – on nous a expliqué qu'il n'y avait pas assez de laboratoires qualifiés pour accomplir un geste prétendument très techni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...était pas encore tout à fait stabilisée, vous affirmez qu'ils permettent d'assurer au moins 40 % de la protection. Alors qu'au sein de l'Assemblée nationale, les députés seraient autorisés à se retrouver à 577 dans l'hémicycle dès la semaine prochaine s'ils portent tous des masques, il serait temps qu'on dise clairement au grand public si ces protections sont utiles ou non. Enfin, concernant les tests, pourquoi la France est-elle très loin derrière l'Allemagne, mais aussi les pays asiatiques ? La Chine est en mesure de faire passer 150 000 tests sérologiques par jour. Un plan de lutte contre les pandémies ne doit-il pas inclure une réflexion sur les tests ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Madame la directrice, parmi les missions de votre agence, il y a la mise en œuvre des programmes de prévention et la réponse aux crises sanitaires. Or, on peut avoir le sentiment que Santé publique France a été écartée du cœur du dispositif, et que nous n'avons donc pas pleinement bénéficié de l'expertise de l'agence et de son savoir-faire. Si personne ne conteste l'engagement exemplaire des personnels de Santé publique France, on peut se demander si leur travail a été exploité comme il méritait de l'être par les pouvoirs publics. Qu'en pensez-vous ? Pouvez-vous nous expliquer comment l'agence a été associée aux décisions relatives à la gestion de la crise ? Aviez-vous des rapports réguliers avec le ministre et avec le directeur général de la santé ? Où ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

... à l'exposé des motifs. Le virus circule toujours et chacun ici sait, de manière responsable, combien il est nécessaire de renforcer notre vigilance, notamment en mobilisant les moyens permettant d'observer la circulation du virus et de surveiller le taux de contamination, ainsi qu'en veillant à ce que nous disposions de tout ce qui nous a fait défaut au printemps dernier : masques, respirateurs, tests, lits de réanimation en quantité suffisante. Or on ne trouve rien de tout cela dans votre projet de loi. Les pouvoirs exorbitants conservés par l'exécutif ciblent directement les libertés publiques – comme si leur restriction allait permettre d'améliorer notre vigilance ! De ce point de vue, votre texte ne fait pas seulement preuve d'incohérence ; il donne le sentiment – ce qui est plus grave –...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...PRUS a-t-il fait son travail avant les études que vous avez diligentées ? Compte tenu de ce que vous nous dites sur l'état des stocks et de ce qui figure dans la note que vous avez rendue publique et qui vient d'être évoquée par Éric Ciotti, il apparaît que votre avis n'a pas été respecté. Est-ce sous votre autorité qu'a été élaborée la stratégie en plusieurs phases, notamment pour la gestion des tests ? On nous a expliqué, à un certain stade, que ce n'était pas le moment de faire des tests. En réalité, on a le sentiment que Santé publique France a été un peu contournée – y compris pour la communication –, notamment avec la création du conseil scientifique. Enfin, je voudrais savoir comment fonctionnent les cellules régionales. Quels sont notamment leurs liens avec les ARS ? J'ai cru comprend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... 200 millions le 9 mars, puis 2,1 milliards fin mars. Le 1er avril, j'ai demandé au Premier ministre, auditionné dans le cadre de la mission d'information, un état des lieux précis des dates et des volumes, ainsi que les bons de commande. Je n'ai pas obtenu de réponse. Mon groupe a réitéré cette demande par écrit le 9 avril, y ajoutant le calendrier des livraisons et une question portant sur les tests. Nous n'avons pas obtenu de réponse. Les médias, notamment Médiapart, vous ont demandé communication de vos contrats avec les fournisseurs chinois. Vous vous êtes retranchée derrière le secret des affaires. Ce refus vous a-t-il été dicté par vos autorités de tutelle ? Je vous réclame officiellement l'ensemble de ces documents. Je vous rappelle que vous avez prêté serment et que le rappor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la directrice générale, je n'ai eu aucune réponse à mes questions. Aviez‑vous écrit à la ministre et au directeur général de la santé, pour leur dire que vous n'aviez pas les moyens de protéger les professionnels de santé et le grand public ? Comment expliquez‑vous que le Centre national de référence ait mis plus de deux mois et demi à valider des tests sérologiques, sachant que d'autres étaient sur le marché et que l'Allemagne ou certains pays asiatiques réalisaient des tests à grande échelle ?