Interventions sur "test"

1058 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...nviron des élèves sont rentrés en classe. Pourquoi si peu ? D'abord, à cause du protocole sanitaire envoyé aux établissements, qui a fait peur aux parents. Au lieu de rassurer, vous avez inquiété, et même parfois suscité la panique avec ces soixante-trois pages – rien que ça ! – pour préciser les contraintes que les écoles doivent respecter. Un véritable croquemitaine ! De la possibilité de faire tester les personnels des écoles et des crèches, il n'était en revanche pas question : l'ARS nous l'a refusé, alors que les tests auraient évidemment été un bon moyen de rassurer les parents. Dernier volet : allez-vous enfin faire confiance à l'échelon local ? Malgré toutes vos grandes déclarations, vous continuez à adopter un fonctionnement jacobin. J'en donnerai un seul exemple qui, s'il n'est pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Le groupe Les Républicains souhaite un déconfinement clair, cohérent, sous protection et territorialisé. Êtes-vous capables de tenir l'engagement de réaliser dès maintenant 700 000 tests par semaine ? Si la montée en puissance n'est que progressive, cela tient-il à l'absence de stocks, à un problème d'organisation ou à un choix ? Faudrait-il, comme on l'entend dire, que pour être utile, l'application StopCovid soit téléchargée par 60 % de la population ? Avez-vous fixé un seuil ? Vous avez mentionné un éventuel coup de frein, mais avez-vous aussi envisagé un éventuel coup d'accé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je prends la parole au nom du groupe Libertés et Territoires Le ministre de la santé s'était engagé à ce que 700 000 tests de dépistage soient réalisés chaque semaine à dater du 11 mai et nous en sommes à 150 000 ; quand l'objectif annoncé pourra-t-il être tenu ? Sur les tests sérologiques, la doctrine gouvernementale a beaucoup évolué ; est-ce parce qu'aucune technique n'a encore été validée que le Gouvernement n'y attache plus beaucoup d'importance ? État d'urgence sanitaire et installation dans les prochains jou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...bre ; le choix qui a été fait est-il le vôtre ? Si c'est le cas, pourquoi avoir donné la responsabilité de l'organisation de la rentrée aux communes, aux écoles et aux parents par le biais du volontariat au lieu de privilégier un choix pédagogique, celui de faire rentrer en classe les enfants en fonction de leur retard, puisque tous ne pourront réintégrer l'école en même temps ? Alors que 700 000 tests hebdomadaires sont, nous dit-on, indispensables, la capacité quotidienne annoncée était de 50 000 tests il y a deux semaines ; où en est-on ? Le ministre de la santé, que j'ai interrogé à ce sujet, m'a répondu : « Si on a besoin de tests, on les aura ». Comment allez-vous procéder ? Il a été question d'installer cinq plateformes ; se sont-elles matérialisées ? Enfin, on a le sentiment que vous e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ues comme incohérentes et difficiles à comprendre. Peut-être les buts visés n'ont-ils pas toujours été explicités. De ces événements, le groupe Gauche démocrate et républicaine tire la conclusion que, pour la suite en tout cas, le déconfinement doit se construire par la délibération ; quelles sont donc vos hypothèses pour les prochaines étapes et comment envisagez-vous la progressivité ? Pour les tests, la politique choisie est de cibler les cas symptomatiques et des personnes dites vulnérables ; une autre stratégie aurait pu consister en un dépistage de masse, en testant notamment les personnes travaillant dans des lieux à risque, qui ne sont pas forcément des personnes vulnérables. Enfin, ne faut-il pas, pour garantir l'égalité d'accès à ces protections, prévoir des masques gratuits pour cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Un tel centralisme dans la stratégie de confinement et de déconfinement est incompréhensible. Gilles Simeoni, le président de l'exécutif corse, souhaitait tester les touristes qui se rendront dans l'île cet été ; on lui explique que ce n'est pas possible. Vincent Descoeur, député du Cantal, se demande pourquoi son département, où il n'y a plus de coronavirus, est traité comme la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et s'il en sera ainsi pour la réouverture des restaurants. Le personnel de l'EHPAD de Vaucouleurs a été interloqué d'apprendre le 19 avril au s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Vos réponses aux questions relatives aux tests me réjouissent ; elles montrent que nos décideurs ont évolué en fonction des réalités. Cependant, l'interrogation de M. Vigier est restée en suspens : sommes-nous, oui ou non, capables d'effectuer 100 000 tests par jour, comme les pouvoirs publics en ont pris l'engagement à la fin du mois d'avril ? On craint une deuxième vague de la pandémie. Quelles dispositions ont été prises pour permettre au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Peut-être puis-je, pour la dixième fois, poser celle de la politique du « deux poids, deux mesures » entre Paris, Marseille et Béziers en matière de tests destinés aux personnels des écoles et des crèches. Peut-être obtiendrais-je enfin une réponse même si, au fond, je n'y crois pas. Mon amendement concerne l'anonymisation des données. En effet, les Français n'auront pas le choix de figurer ou non dans le fichier s'il apparaît, après le dépistage, qu'ils ont contracté le Covid-19. Il faut au moins leur laisser la liberté d'anonymiser leurs donnée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Nous revenons, avec cet amendement que j'ai déposé avec M. Mathiasin et Mme Benin, au débat que nous avons eu ce matin sur les départements et les territoires d'outre-mer, débat qui concerne d'ailleurs également la Corse. J'ai bien compris que les tests PCR – réaction par polymérisation en chaîne – à l'entrée des départements et des territoires d'outre-mer posait problème puisque ces tests n'ont de validité qu'à l'instant où ils sont effectués : une personne testée négative peut très bien déclarer le virus trois jours après. Notre proposition de soumettre les passagers entrants à un protocole de dépistage et de suivi dès l'arrivée sur le terri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Certes, votre proposition diffère de celle dont nous avons débattu ce matin, mais l'avis est défavorable. Les résultats des tests ne sont pas toujours fiables, même si c'est bien sûr l'exception.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...rnet, mais vous le présentez comme une simple case supplémentaire à cocher, indiquant si l'intéressé est positif ou négatif au Covid-19. Certes, mais cette case générera d'autres informations : l'identité de celui qui l'a cochée, ainsi que le moment et le lieu où il l'a fait. Voilà comment naissent les métadonnées ! En se connectant à l'ordinateur, le médecin, qui indiquera la nature positive du test réalisé par son patient, transférera des métadonnées, dont le recoupement permettra de lier le cas contact au malade. Avec une seule saisie, des données dynamiques de mise en relation seront transférées. C'est cela qui pose problème et qui exige de recueillir le consentement des personnes intéressées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

...se livreront à un démarchage téléphonique ; rien de tel n'est attendu d'eux. Il n'en est pas moins nécessaire de les rémunérer. C'est pourquoi la solution adoptée en commission ne correspond pas tout à fait à ce qu'il convient de faire. En tout état de cause, ils sont animés par le sentiment de l'intérêt général. Ils sont nos anges gardiens veillant à la mise en oeuvre de la doctrine « protéger, tester, isoler ». Nous ne chercherons donc pas à introduire une dimension lucrative là-dedans. Qu'ils soient bien rémunérés, par le biais d'un forfait supplémentaire, cela est tout à fait légitime. Ce que je crains, en revanche, ce sont les effets de la rémunération de 2 euros par nom et de 4 euros par coordonnées, que le Gouvernement conserve. Des personnes malveillantes pourraient tirer avantage de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

La constatation médicale qui décidera de la quatorzaine ou de l'isolement est un élément majeur et il faut en garantir le sérieux. Il n'y a certes pas de raison de douter de ce sérieux, mais encore faut-il l'écrire dans la loi. Les tests, dont nous avons beaucoup parlé, doivent faire partie du diagnostic et il convient donc qu'ils soient réalisés. Lorsque nous avons formulé cette demande en commission des lois, on nous a répondu qu'il ne fallait pas préciser si le test était virologique ou sérologique. L'amendement mentionne donc uniquement la nécessité d'un test. La personne concernée doit être rassurée sur la qualité de la co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

La quarantaine et l'isolement peuvent concerner aussi bien des personnes contaminées que des personnes en contact avec une personne contaminée, lesquelles ne sont pas nécessairement contaminées elles-mêmes : le test ne confirmerait alors aucune intention. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...fichier contiendra aussi des informations sur des personnes qui n'ont pas été touchées. Quel est l'intérêt de ces données-là ? Ce qui pose problème depuis le début, ce n'est pas le fait de recenser les malades mais de conserver des traces concernant des personnes qui ont été en contact avec des malades sans l'avoir été eux-mêmes. Cela constitue une atteinte aux libertés. Dès lors que la personne testée n'est pas malade, elle doit disparaître du fichier ; elle n'a plus rien à y faire. Le maintien de données la concernant est inévitablement suspect.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... désolé de devoir recourir à ce procédé pour reprendre la parole, mais ce que vous venez de dire, monsieur le ministre, est énorme. Pour justifier le fait de ne pas effacer les données, vous expliquez que l'inscription dans le fichier permettrait à une personne qui a déjà été malade d'éviter la quarantaine. Cet argument est ahurissant. Si demain je consulte mon médecin et s'il apparaît après un test que je suis positif, cela figurera dans mon dossier médical. J'espère que cela suffira pour que, le jour où je dois être placé en quarantaine parce que j'ai été en contact avec une personne contaminée, je puisse m'y soustraire en fournissant une attestation du médecin montrant que j'ai déjà atteint du Covid-19 ! Il me paraît aberrant de privilégier le recours fichier dans ce qui relève en réalit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Que des études soient menées sur des personnes malades, je peux le comprendre. Mais que vient faire pendant neuf mois dans un fichier le cas contact dont le test est négatif ? Lorsque le fichier StopCovid sera créé, les choses iront encore plus loin, des centaines de milliers de Français seront fichés. Je ne vois pas l'intérêt de recenser ceux dont les tests ont établi qu'ils ne sont pas malades.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Admettons l'impossibilité de transfert dans un État tiers, même si je conteste ce point. Les données de santé seront hébergées en France, par l'assurance maladie ou l'AP-HP – très bien. Mais il faudrait distinguer les données dormantes et les données en traitement. Je veux bien croire que les premières resteront en France, mais qu'en est-il des secondes ? Pouvez-vous nous garantir qu'à aucun moment ces données ne sont envoyées à l'étranger pour y être traitées d'une maniè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Quarantaine et isolement sont soumis aux mêmes règles. Je rappelle que la première concerne quelqu'un susceptible d'être malade et le second quelqu'un d'effectivement malade. Dans les deux cas, la personne qui fait l'objet de la mesure peut la contester à tout moment devant le juge des libertés et de la détention. Le texte prévoit cependant une différence selon que la mesure est totale, c'est-à-dire qu'elle interdit toute sortie, ou partielle, si elle permet d'aller faire des courses, de travailler ou de se promener à certaines heures. La mesure totale est privative de liberté. Nous demandons au juge d'en connaître au quatorzième jour même si,...