1051 interventions trouvées.
... aux crédits garantis et aux statuts protecteurs, leur donnant la liberté de travailler pour répondre aux défis de l'humanité. Ce n'est pas le chemin que prend cette loi, tant s'en faut, c'est pourquoi le groupe GDR s'oppose à cette LPPR et portera avec force la voix des personnels de la recherche, mais aussi des étudiantes et étudiants, qui proposent un autre projet pour notre recherche et notre université.
...he de base, et d'investir dans les sciences fondamentales qui nous permettent d'augmenter notre savoir et nos connaissances sur le monde. C'est un bien public, c'est aussi le terreau qui va permettre l'émergence de découvertes essentielles et de technologies de rupture. Cette recherche fondamentale est aujourd'hui essentiellement menée par l'ensemble des établissements de recherche publics et des universités. C'est le devoir de l'État de la maintenir, ce qu'il fera grâce à l'augmentation des crédits de base et au préciput mis en place dans le cadre des appels à projets. Ce sont aussi des moyens humains qui doivent être redonnés à la recherche, avec l'objectif de recruter plus et surtout mieux. Au-delà de la création de 5 200 emplois scientifiques sous plafond d'État sur dix ans, ce sont près de 15 ...
...met à l'innovation de se développer et aux patients de bénéficier de traitements. Cet enjeu apparaît d'autant plus stratégique avec la pandémie de covid-19. Enfin, ce texte repose sur une dichotomie entre recherche et enseignement supérieur, sujet sur lequel je vous ai déjà alertée en commission, madame la ministre. Vous négligez le rôle essentiel de l'enseignement supérieur en général et de nos universités en particulier en matière de recherche, rôle qui s'est fortement accentué ces dernières décennies, et c'est heureux. Le problème, c'est que votre texte semble totalement l'ignorer. Encore une occasion manquée de mettre enfin nos universités au coeur de notre système de recherche, y compris dans la loi. Pour toutes ces raisons, vous comprendrez que notre groupe est d'un scepticisme extrême à l'é...
...taux de succès à l'ANR ; sécuriser le temps de recherche en introduisant de la souplesse dans les dispositifs. Ainsi, en dix ans, 1 400 chaires de professeur junior pourront être créées, dans des domaines nouvellement explorés notamment. Dans le même temps, ce sont autant de maîtres de conférences qui seront recrutés par la voie classique, contre 700 aujourd'hui. Ces postes sont attendus par nos universités et laboratoires pour répondre au problème d'insécurité et de précarité des carrières. L'instauration des tenure tracks nous semble de nature à amener les post-doctorants sur le marché du travail dans de meilleures conditions et à leur permettre de trouver plus aisément des postes en lien avec leur spécialité. Le groupe MODEM se réjouit de l'adoption de l'amendement faisant passer de 25 % à 20 %...
...e actuelle. Illusion aussi car la trajectoire proposée ne permet même pas d'atteindre l'objectif de 1 % du PIB consacré à la recherche publique. Illusion encore car l'étalement sur dix ans ne fait que reporter à plus tard l'effort et rend l'objectif incertain. Illusion, enfin, car aucun cadre budgétaire précis n'est fixé, en dehors du milliard supplémentaire pour l'ANR : pas de moyens pour les universités et leurs étudiants, peu pour les laboratoires, augmentations de rémunération en trompe-l'oeil, non pérennes, sans réévaluation du point d'indice, pourtant si attendue. Ce projet de loi, qui ne consacre que deux articles à la programmation, n'est finalement qu'un prétexte pour venir réformer les statuts qui fondent notre recherche française. Quand, au long des vingt-trois autres articles, vous p...
... ici que notre groupe veille et continuera à veiller sur les moyens alloués à la recherche sur les cancers pédiatriques. Il importe également d'insister sur le développement de la culture scientifique et d'un esprit critique dès le plus jeune âge – à l'école, bien sûr, mais aussi grâce aux programmes de l'audiovisuel public. Enfin, madame la ministre, on ne peut parler de recherche sans parler d'université. Nous regrettons que le sujet de la précarité ne soit pas plus présent dans ce texte. J'ai bien retenu vos engagements, pris en commission, concernant les heures complémentaires ou encore les vacataires : nous resterons vigilants sur ces points. Nos universités accueillent cette année de nombreux étudiants supplémentaires, dans des conditions parfois, voire souvent, rendues problématiques par la ...
...lité socio-économique, trop obsédée par le classement de Shanghai et un peu trop conçue par appels à projets nécessitant de présenter les résultats que l'on compte trouver. Il y a dans ce projet de loi quelque chose qui ne va pas, comme s'il s'attachait aux détails et, hormis les aspects budgétaires, oubliait l'essentiel : celles et ceux qui portent 80 % de la recherche française, c'est-à-dire l'université et ses enseignants-chercheurs.
L'expression qui figure dans ce premier alinéa est « étroitement associé ». Or s'il y a bien une chose qui peut être contestée, c'est cette association étroite des acteurs ! Il suffit d'échanger avec les présidents d'universités et les directeurs des grandes écoles ; ils en témoignent et considèrent que ce projet de loi, qui concerne avant tout la recherche, n'a pas été discuté avec l'enseignement supérieur.
... revenons au vif du sujet ; sujet qui concerne tous les jeunes, dans leur diversité. Nous avons beaucoup évoqué la précarité sociale et il est vrai qu'un débat s'impose relativement à la situation des étudiants. Être boursier et travailler parallèlement à ses études conduit parfois à être absent des cours. Il est difficile de tout concilier et ce constat explique de nombreux échecs au niveau de l'université. Le débat est donc ouvert sur l'attribution du RSA à 18 ans, mais également sur celle d'une allocation d'autonomie, voire, à l'instar de ce qui existe dans certains pays, sur un salaire étudiant. Néanmoins, je souhaite aborder le sujet de la scolarité en elle-même. Les élèves des classes de terminale n'ont pas pu terminer leur année scolaire. Ils ont parfois très mal vécu le fait de ne pas passe...
... positif. Je suis très intéressée par l'ensemble des interventions relatives à la CVEC, car il se trouve qu'en tant que responsable de texte à la commission des Affaires sociales, j'ai porté cet article concernant la CVEC et je me rends compte que ce sujet mérite d'être approfondi. Je confirme vos propos, selon lesquels nous ne disposons pas encore de suffisamment de centres de santé au sein des universités. Il est également nécessaire que nous travaillions sur les sujets du sport, de la culture, etc. Vous estimez que le manque de moyens est d'autant plus prégnant dans le contexte que nous vivons actuellement, notamment pour ce qui regarde l'accompagnement et le suivi psychologique des jeunes, le logement, etc. Je me sens un peu concernée, car mon fils devant partir au Japon, il avait laissé son lo...
... s'il vous a été remis. Parler des CROUS consiste également à parler des étudiants, de l'accompagnement, des aides, etc. Ils constituent des partenaires essentiels de la réussite. Nous avons identifié une dizaine de propositions. Je n'entrerai pas dans le détail au cours de ces auditions, mais je pourrai vous transmettre ce rapport. Nous avons retenu que, dans certains cas, le dialogue entre les universités et les CROUS n'a pas été satisfaisant. Dès lors, la mauvaise coordination a apporté de mauvaises réponses aux étudiants. Selon vous, ce constat est-il général ou spécifique à cette crise ? Quelles seraient les pistes d'amélioration ? Le gouvernement a fixé le prix du ticket restaurant à un euro pour les étudiants boursiers et débloqué plusieurs millions d'euros afin de répondre aux besoins fina...
L'amendement AC70 vise à supprimer l'article 4. Les conventions industrielles de formation par la recherche, dites conventions CIFRE, suscitent en effet une demande de consolidation et d'élargissement. Or vous proposez de remplacer le contrat tripartite entre le doctorant, l'entreprise et l'université par un nouveau contrat doctoral de droit privé liant uniquement le doctorant à l'entreprise. Le contrat tripartite existant a une pertinence, l'université jouant un rôle de médiation tout en assurant l'indépendance et la continuité avec le monde de la recherche, évitant ainsi l'isolement au sein de l'entreprise. De plus, ce nouveau contrat nous semble moins protecteur que le contrat tripartite et...
Les remarques que vous formulez pouvaient s'intégrer dans une modification du contrat tripartite existant. De plus, vous ne répondez pas sur le rôle joué jusqu'à présent par l'université, à savoir garantir la liberté du doctorant : un contrat doctoral conclu directement avec une entreprise, ce n'est pas exactement la même chose qu'un contrat maintenant le contact avec une université. Par ailleurs, que se passe-t-il si l'entreprise est rachetée, délocalisée ou met la clef sous la porte ?
Le lien avec l'université demeure car il y a toujours l'école doctorale et l'université. C'est inscrit dans les textes : le rattachement et le contrôle des activités de recherche seront les mêmes.
Avis défavorable : dans la mesure où le contrat conclu est adapté aux spécificités du travail des doctorants, il est logique que son exécution puisse ne pas être poursuivie en cas de non-renouvellement de l'inscription à l'université.
De nombreux docteurs et post-doctorants formés en France partent à l'étranger, en partie en raison de difficultés d'insertion professionnelle en France pour un certain nombre de scientifiques en début de carrière. L'amendement AC90 vise à confier aux présidents d'université une mission explicite de suivi et d'accompagnement post‑doctoral pour maintenir un lien effectif entre l'université et les jeunes scientifiques, et de donner à la France les moyens de soutenir et d'encourager ses scientifiques lorsqu'ils souhaitent poursuivent leur carrière dans l'enseignement supérieur et la recherche ou dans une entreprise innovante en France.
Bien qu'ayant le même objectif, mon amendement couvre un périmètre un peu plus large et va un peu plus loin dans le détail que celui de M. Hetzel. Il s'agit d'accompagner efficacement nos jeunes chercheurs en confiant aux présidents d'université une mission explicite de suivi d'accompagnement post-doctoral de l'ensemble des docteurs et post-doctorants.
Pour avoir déjà participé au montage de projets de recherche européens, je peux vous assurer qu'il existe déjà, dans les délégations régionales du CNRS, dans celles de l'INSERM et dans les universités, des structures qui apportent leur aide aux scientifiques – et c'est heureux, car c'est un travail assez lourd ! Je pense que les régions seraient bien embarrassées si on leur confiait cette mission. Avis défavorable.
Il tend à préciser que les conditions dans lesquelles un président d'université peut déléguer une partie de ses pouvoirs – ce qui est une innovation du texte – seront définies par le règlement intérieur de l'établissement.
Il s'agit de réintroduire la consultation de la commission de la recherche du conseil académique des universités sur les conventions conclues avec les organismes de recherche, celles-ci étant de nature à préciser les relations des opérateurs entre eux ainsi que le cadre d'intervention des équipes de recherche mobilisées au sein des laboratoires. En revanche, la simplification des modalités de détermination des règles de fonctionnement des laboratoires serait maintenue.