1051 interventions trouvées.
Le mandat des représentants des étudiants est moitié moins long que celui des personnels de l'université. Par conséquent, en cas de vacance d'un siège à six mois de la fin du mandat, un non-renouvellement reviendrait à ne pas avoir de représentant durant le quart de la durée totale dudit mandat, ce qui ne serait pas sans conséquence sur la représentation des usagers au sein de la gouvernance des établissements d'enseignement supérieur. Le présent amendement vise donc à abaisser à trois mois avant la...
Je ne sais pas de quel type de licences professionnelles vous parlez. Dans celles qui sont proposées à l'université, la sélection existe depuis plus de vingt ans. J'ai pu constater à quel point elles étaient discriminantes sous plusieurs aspects : coût du stage, genre, classe sociale voire race. S'il n'y a pas de demande, comme vous le dites, pourquoi instaurer une sélection ?
L'article ratifie l'ordonnance du 12 décembre 2018 qui crée de nouvelles dérogations en matière de regroupement d'universités et d'établissements. Opposés à ces politiques de regroupement, qui ne répondent d'ailleurs même pas aux ambitions promises, nous souhaitons le retrait pur et simple de cette ordonnance.
L'article ratifie l'ordonnance du 12 décembre 2018 et la modifie, afin de favoriser la création de communautés d'universités et d'établissements (COMUE) expérimentaux. Les politiques de regroupement répondent à une volonté des gouvernements de différenciation des universités, à l'américaine, entre des universités à vocation internationale et des universités de proximité, en charge d'assurer la mission de service public. Elles organisent la concurrence entre regroupements, afin de capter les fonds du programme d'invest...
J'ai plusieurs fois eu l'occasion d'évoquer les très grandes difficultés dans lesquelles se trouve le processus de création de l'université cible prévue par le projet IDEX, entre Lyon et Saint‑Étienne. L'amendement vise à soumettre la transformation d'une COMUE à l'approbation des conseils d'administration de ses établissements membres. L'article veut faire de la transformation d'une COMUE en COMUE expérimentale une simple mise à jour des statuts, non soumise à l'approbation des conseils d'administration des établissements membres, s...
Il est prévu d'introduire à l'article L. 6142-13 du code de la santé publique un comité territorial de la recherche en santé. Ce nouvel organe serait placé sous la responsabilité conjointe du centre hospitalier universitaire et de l'université. Nous proposons d'insérer à l'alinéa 2, après le mot « territorial », le terme « universitaire », pour lever toute ambiguïté. La recherche doit être traitée sous l'angle universitaire, à la demande de la conférence des doyens de médecine mais aussi des professeurs d'université qui ont des composantes médicales, ce qui est cohérent. Que les directeurs généraux des centres hospitaliers universitai...
...es acteurs de la santé : les acteurs hospitaliers universitaires, les professionnels de la santé privée, éventuellement des membres du conseil national de l'ordre des médecins pour intégrer aussi la médecine générale, les acteurs de la recherche, qu'il s'agisse de la recherche clinique en visant les centres hospitaliers universitaires ou de la formation et de la recherche publique, en ciblant les universités mais aussi les organismes de recherche comme l'INSERM, le CNRS, l'Institut de recherche pour le développement, l'Institut Pasteur en région parisienne. Il a donc été décidé de confier la responsabilité de l'animation et de la coordination au CHU et à l'université pour atteindre un équilibre et couvrir tous les aspects, de la santé à la recherche.
Le rejet de ces amendements posera deux problèmes. Tout d'abord, la crise sanitaire nous aura prouvé, s'il en était besoin, que nous ne devions pas avoir une vision centrée exclusivement sur l'hôpital. Les doyens de médecine nous invitent à tenir compte aussi du volet ambulatoire et des autres formations médicales. Ensuite, les universités nous aussi alertés quant au risque qu'elles se retrouvent au second plan si la coordination du dispositif est confiée au centre hospitalier universitaire. Nous tenions à vous prévenir, car nous avons bien compris que le ministère de la santé vous incitait fortement à prendre une telle mesure. Il nous appartient, à l'occasion de l'examen d'un texte concernant la recherche, de défendre la place d...
...n du préciput qui permet de « redonner des marges de manœuvre pour développer une stratégie de développement scientifique solide, de manière vertueuse car liée à leur performance scientifique ». Or, le coût de fonctionnement des laboratoires sera ainsi pris en charge, en partie, par l'Agence nationale de la recherche (ANR)… uniquement pour les plus compétitifs d'entre eux : une vingtaine d'universités seulement capte 80 % des financements des appels à projets. Aussi, seuls les établissements ayant remporté un appel à projet de l'ANR recevront ce préciput, ce qui accroîtra donc les disparités entre, d'un côté, les établissements et unités de recherche d'excellence qui remporteront des projets et des financements pour leurs équipements et, de l'autre côté, des établissements de « seconde catég...
Il s'agit de modifier l'alinéa 4 pour que le comité territorial de la recherche en santé ne soit plus piloté conjointement par le centre hospitalier universitaire et l'université mais uniquement par l'université, qui a seule vocation à coordonner la recherche en santé, par nature pluridisciplinaire.
Je comprends la logique de vos propos, madame la ministre, mais un petit problème se pose néanmoins : d'un côté, vous incitez les établissements à accroître leur autonomie et, de l'autre, vous semblez vous orienter vers un décret fléchant une partie du préciput vers les laboratoires. Est-ce bien le cas ? Ne conviendrait-il pas de laisser le système respirer davantage en faisant en sorte que les universités, autonomes, décident de leur politique scientifique, comme c'était autrefois le cas avec le principe de financement BQR – Bonus qualité recherche ?
Cet amendement incite l'ANR à déterminer, en dialogue avec les laboratoires de recherche, quels programmes ou projets pourraient être ouverts en inter‑universités.
...tre la science et la société. L'amendement AC267 vise à créer des chaires dédiées à la médiation scientifique au sein de l'Institut universitaire de France. La France a en effet besoin de chercheurs engagés dans la diffusion des savoirs scientifiques auprès du grand public. L'Institut universitaire de France ayant pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités, la diffusion des savoirs, la féminisation du secteur de la recherche et le maillage scientifique du territoire, il s'agit de la structure la plus adéquate pour les accueillir. L'amendement AC268 tend pour sa part à consacrer au moins 1 % des fonds de l'ANR au soutien aux programmes de médiation scientifique développés notamment par des associations représentant la société civile. Cela s'ajoute...
L'amendement vise à impliquer les chercheurs rattachés aux universités, qui participent aux missions de recherche.
Monsieur Nadot, cela fait deux fois que vous faites la même remarque. Lorsque nous parlons de recherche, cela inclut la recherche faite par les organismes mais aussi dans les universités. Si nous ne sommes pas d'accord sur ce point, je suis très embêtée. Préciser qu'il y a de la recherche faite par les enseignants aurait l'effet inverse de ce que vous souhaitez.
Pour avoir fait toute ma carrière de recherche dans une université, je ne peux qu'approuver ce qui a été rappelé. Quelle que soit la formulation, l'important est de rappeler que la recherche se fait aussi dans les universités. Nos débats actuels sont la marque d'une dichotomie historique, mais également la preuve que nous sommes tous d'accord pour reconnaître que la recherche se fait aussi bien dans les organismes que dans les universités.
Les femmes sont sous-représentées dans le monde de la recherche et de l'enseignement supérieur : 28 % des chercheurs et 36 % des vice-présidents d'universités. À la rentrée 2019, seules dix universités sur soixante-quatorze étaient présidées par des femmes, et deux d'entre elles seulement se trouvaient à la tête de deux des vingt-trois communautés d'universités et établissements (COMUE) et des associations d'universités. Notre amendement vise à favoriser l'égalité entre les femmes et les hommes dans ce même monde et à rendre concrète cette grande cau...
Loin de partager l'enthousiasme des rédacteurs du rapport annexé sur l'état du système universitaire français, nous dénonçons la politique de destruction de l'université liée aux diverses cures d'austérité qu'elle doit subir. Ainsi, le taux d'encadrement par étudiant n'a cessé de se dégrader. Le syndicat SNPTES considère qu'après l'afflux record d'étudiants à la rentrée de 2020, il manque 36 000 agents pour revenir à un taux d'encadrement d'un enseignant pour quinze étudiants – taux de 2007, qui correspond à la moyenne des pays de l'OCDE. Nous demandons donc un ...
Le rapport annexé au projet de loi vante, en son alinéa 53, un système français qui a « aujourd'hui trouvé un équilibre qui fonctionne ». Nous ne partageons pas cet enthousiasme qui s'apparente à un déni de réalité. Nous dénonçons au contraire des inégalités territoriales exacerbées et nous partageons l'analyse d'un collectif d'enseignants-chercheurs et de chercheurs de l'université de Paris et du CNRS qui redoutent une désertification universitaire et scientifique du territoire français : « L'aménagement du territoire semble bien mis à mal par la concentration croissante des moyens publics de recherche et de l'enseignement supérieur au profit d'un très petit nombre de campus et d'initiatives d'excellences », « une telle politique est non seulement injuste mais aussi inef...
Je ne suis pas d'accord avec le lien que vous établissez entre l'autonomie des universités et les inégalités territoriales. Surtout, vous sous‑entendez que les chercheurs manqueraient de créativité et de recul alors que je pense tout le contraire. Avis défavorable.