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... de l'investissement et le manque de visibilité et de mise en évidence des travaux des chercheurs sont des problèmes qui entravent le développement de la recherche française et, plus globalement, sa capacité à être compétitive. Pourtant, les bouleversements récents liés à la crise sanitaire ont remis en lumière les enjeux fondamentaux sur lesquels se penchent, dans l'ombre des laboratoires et des universités, nos chercheurs – dont la qualité fait consensus. C'est donc, pour l'essentiel, sur les évolutions retenues que se concentrent les interrogations. La trajectoire budgétaire est globalement celle qui est attendue, c'est-à-dire à la hausse, même si certains souhaiteraient que la progression soit plus marquée dès les premières échéances, afin de donner une impulsion. Rappelons toutefois que le pla...
...ent mieux définir ce type de relation. Soulignons encore la nécessité de soutenir les chercheurs et de valoriser les statuts. Enfin, on ne peut que s'interroger sur la démarche de titularisation – le prérecrutement conditionnel – et de suppression de la phase de qualification pour plusieurs catégories. La qualification est une garantie de qualité. En tant qu'ancien membre du Conseil national des universités, vous comprendrez que je puisse avoir quelques réserves sur ce type de titularisation. Cela dit, nous retenons l'effort manifeste accompli en direction de la recherche. En cette période de tensions et d'incertitudes, nous avons plus que jamais intérêt à investir financièrement, budgétairement et humainement dans la recherche et l'enseignement supérieur.
... chaque année les moyens de la recherche publique. L'objectif est bien de parvenir, par un effet de levier sur la recherche privée, à 3 % de PIB à l'horizon de 2030. Cela passe par une forte mobilisation et de fortes synergies entre public et privé. Notre groupe, Agir ensemble, salue cette ambition et l'inscription des crédits dans une trajectoire pluriannuelle, qui donnera de la visibilité à nos universités et à nos organismes de recherche et renforcera notre attractivité. Nous avons trois défis à relever : défi écologique, défi numérique, défi des mutations du travail. Le défi écologique est posé par l'urgence du changement climatique et les dangers que nos modes de vie font peser sur la nature et la biodiversité. Il faudra trouver des moyens nouveaux pour y faire face et accroître notre résilien...
Madame la ministre, je souhaite vous interroger sur l'article 21 et les coopérations renforcées entre établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Le projet actuel, mené au forceps, d'IDEX université cible, visant à la fusion de trois entités lyonnaises – ENS, Lyon 1, Lyon 3 – et de l'Université Jean Monnet de Saint‑Étienne a du plomb dans l'aile et est voué à l'échec. Il suscite une opposition quasi unanime des universitaires de Saint‑Étienne, des collectivités territoriales et des élus de la Loire. Tous souhaitent le maintien d'une personnalité morale et juridique propre à l'Université Jean...
Si la loi s'inscrit dans le temps long, je souhaite vous interroger sur l'ici et maintenant. Le taux de réussite au bac a été de 96 %, ce qui permet à 48 000 bacheliers de plus qu'en 2019 d'entrer dans le supérieur. Je considère que c'est une bonne nouvelle, mais nous savons qu'il manque des places à l'université et que votre gouvernement a fait le choix de la sélection. J'ai bien noté votre annonce de 180 millions d'euros qui devraient permettre d'ouvrir 4 000 places supplémentaires dans les universités. Concrètement, comment cet argent va‑t‑il être utilisé, sans recrutement d'enseignants‑chercheurs ni de personnels administratifs dans les prochains mois ? Les personnels disent leur désarroi devant une t...
La rentrée universitaire s'annonce sous haute tension. Le simulacre d'une organisation fondée sur le distanciel masque mal la totale improvisation gouvernementale. Faute de moyens humains, les universités sont au bord de l'asphyxie. C'est dans ce contexte que vous avez choisi de passer en force, en procédure accélérée, votre loi de programmation. Nous nous retrouvons avec un projet similaire à celui qui avait suscité la contestation du monde de la recherche en décembre dernier. Aucun enseignement n'a été tiré de la crise sanitaire, alors que le sous‑investissement chronique dans la recherche fond...
...en les sécurisant sur le long terme. Ils nous aideront à relever les défis posés par la crise et à construire le monde de demain. Parmi les axes importants du projet de loi, on retrouve l'attractivité des métiers de la recherche et la diffusion de la connaissance dans l'économie et la société. À cet effet, le projet de loi facilite les dispositifs de temps partiel et de mise à disposition entre l'université et les entreprises. Cette simplification bienvenue permettra de faire rayonner le savoir et la connaissance, en dehors des colloques et des séminaires, et de donner un dynamisme certain à notre économie, notamment dans le contexte de la relance qui fait la part belle à la recherche et à l'innovation. Cela permettra également de favoriser la mobilité des chercheurs et d'ouvrir davantage leur cham...
... interdisciplinaires, la transversalité des objets de recherche, la collaboration entre pays constituent des éléments essentiels de son progrès. Ce partenariat entre différents points de vue épistémologiques et méthodologiques est un moteur pour la recherche de demain. L'augmentation des financements alloués à la recherche est une véritable occasion pour toutes les disciplines, ainsi que pour les universités et les entreprises investies dans la recherche et le développement. On peut s'interroger sur les moyens qui permettraient de dynamiser cette transversalité, mais aussi de valoriser les résultats de la recherche. Certaines disciplines peinent en effet à obtenir des financements suffisants pour mener et diffuser leurs recherches. Les sciences sociales en sont un exemple, se sentant souvent lésées ...
Les dispositifs de chaire de professeur junior, de contrat doctoral de droit privé ou de CDI de mission scientifique vont dans le sens d'une reconnaissance matérielle et symbolique des jeunes chercheurs. Nous saluons aussi l'objectif louable de 100 % de doctorants financés, qu'aucun gouvernement n'avait visé. Si les dispositifs énumérés financent tous les doctorants, les universités auront-elles à définir en interne des projets pour ceux qui, n'ayant pas remporté d'appels d'offres nationaux ou internationaux, se trouveraient sans poste ? Quelle garantie donnez-vous à tout nouveau doctorant qui a signé un engagement à réaliser une thèse qu'il sera bien financé dès sa première année de recherche ?
...mment mentionnées. Je souhaiterais revenir sur un certain nombre d'autres points. Outre la LPPR, il existe une échéance beaucoup plus proche. Pour l'instant, le calendrier législatif relatif à la loi de programmation n'est en effet pas fixé, contrairement à celui du Ségur de la santé. Or, ces deux éléments sont très interdépendants. J'ai lu une tribune, signée d'un certain nombre de présidents d'universités et de doyens de facultés de médecine, appelant à anticiper un certain nombre de points qui pourraient se voir consacrer dans la loi de programmation, autour notamment de la création de pôles de recherche au sein des CHU, ce qui correspond très précisément à vos propos. La recherche hospitalo-universitaire, qui se fait au sein de l'hôpital, avec des moyens hospitaliers, doit en effet être menée e...
...Patrick Hetzel, qui a beaucoup travaillé sur les questions d'évaluation du système d'enseignement supérieur et de recherche pour l'OPECST, sera certainement intéressé par une participation à ce petit groupe de contact interne. Il sera important d'effectuer ce travail auprès de vous, mais aussi auprès des autres académies, dans une démarche naturelle d'évaluation, de la Conférence des présidents d'université (CPU), etc. Un travail préalable avait conduit à l'élaboration du document stratégique que vous évoquiez précédemment. Il reste maintenant à effectuer un travail de contrôle parlementaire sur ce projet de loi, passant notamment par des auditions. Nous serons très heureux si nous pouvons approfondir ce travail avec vous pour ce qui concerne la biologie‑santé.
Je souhaiterais revenir brièvement sur la question de la mobilité. J'y souscris tout à fait, toutefois, l'organisation géographique de la France est telle que les Parisiens sont favorisés. Pour un Montpelliérain comme moi, changer d'université implique de changer également de région, alors qu'il suffit parfois à un Parisien de changer de rue, en passant d'un CHU à un autre. Il faudra veiller à une égalité territoriale dans ce domaine. Je suis favorable à la mobilité, à condition qu'elle soit généralisée. Ainsi, si une personne qui est MCU-PH au CHU de Nancy ne peut pas y devenir PU-PH, mais doit se rendre au CHU de Brest ou de Montpell...
... les contractuels n'ont pas droit au chômage partiel ? Pourquoi les deux projets de loi de finances rectificative n'ont-ils pas accordé des moyens supplémentaires à la recherche ? Les chercheurs engagés dans la lutte contre le Covid-19 et tous les autres chercheurs n'en auraient-ils pas besoin ? Deuxièmement, la façon dont s'organise la fin de l'année universitaire. De quels moyens disposent les universités pour maintenir des cours à distance, assurer la continuité pédagogique, garantir la bonne tenue des examens et des concours, mais aussi préparer la prochaine rentrée, dont il se murmure qu'elle pourrait n'avoir lieu qu'en janvier ? Que faites-vous pour lutter contre la précarité étudiante, sachant que 20 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté ? Quelles sont les perspectives d'insertion...
En matière de recherche, la coopération européenne et internationale est une nécessité vitale ; c'est aussi, et c'est très heureux, une tradition bien ancrée chez les chercheurs. La mobilisation internationale fonctionne ; en témoignent notamment l'essai clinique européen Discovery, ou le projet de recherche vaccinale contre le Covid 19 porté par l'institut Pasteur, en coopération avec l'université de Pittsburgh et la biotech autrichienne Themis. À la lumière de la crise sanitaire, nous devons encore renforcer la coopération au sein de notre espace européen de recherche, en nous fixant des objectifs très concrets et très lisibles. Je pense par exemple à l'harmonisation des données, aux études épidémiologiques, indispensables pour mesurer et comprendre l'impact d'un virus. Mais cela vaut au...
Pouvez-vous nous confirmer que, compte tenu de la crise sanitaire, les processus de rapprochement et de fusion entre universités – la fusion engagée entre Lyon I et Lyon III ou entre l'École normale supérieure et l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne – sont bien gelés, et que les discussions ne se poursuivent pas sans que les élus locaux ou nationaux en soient informés ? Vous nous avez assuré que la crise sanitaire n'avait pas eu d'incidence sur le déroulement de la phase de confirmation des vœux dans le cadre de Par...
Les étudiants des programmes ERASMUS rentrés en France sur les conseils de leur ambassade auront-ils la possibilité de regagner leur université européenne d'accueil ? Un dispositif particulier est-il prévu pour leur permettre de valider leur année ? S'agissant des candidats aux BTS en alternance, pour lesquels un contrat d'apprentissage est nécessaire à la validation de leur candidature sur Parcoursup, bon nombre attendent toujours une réponse des collectivités ou des entreprises qu'ils ont sollicitées, ce qui est fort compréhensible au...
La contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) serait utile pour aider les étudiants les plus en difficulté, mais il y a des disparités d'une région à l'autre, et entre les universités d'une même région. Entendez-vous appliquer des dispositifs de correction pour y remédier ? Vous avez pris trois dispositions d'ordre réglementaire – le décret du 18 mars 2020 élargissant aux enseignants-chercheurs hors statut l'accès aux primes destinées aux enseignants titulaires et l'arrêté et le décret du 3 avril 2020 instituant l'obligation pour les candidats aux diplômes de licence, de lic...
... pauvreté, privés des petits boulots ou des jobs d'été qui leur permettaient de subsister, connaissent des situations parfois dramatiques. Le service national universel, souvent contesté, coûte 2 milliards d'euros. Pourquoi ne pas destiner aux étudiants la moitié de ces crédits, et l'autre aux associations, elles-mêmes en grande difficulté ? Des inégalités de traitement sont dénoncées, certaines universités soumettant leurs étudiants à des examens, d'autres non. N'est-il pas possible d'adopter, pour toutes les universités de France, une même ligne ?
Madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, je souhaite appeler votre attention sur la situation de l'université du Mans. Il y a quelques semaines, l'université a connu un mouvement étudiant et enseignant lié à l'absence d'un encadrement suffisant dans une de ses principales filières : la filière STAPS – sciences et techniques des activités physiques et sportives – qui, avec 1 000 étudiants, compte 20 enseignants titulaires. En dix ans, le nombre d'étudiants a été multiplié par trois, alors que le nombre de...
Tout d'abord, je souhaitais vous adresser mes meilleurs voeux, madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, en particulier dans la perspective de l'examen de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche. Ma question porte sur la communauté de chercheuses et de chercheurs de Toulouse, notamment ceux de l'université. L'université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées, répartie sur huit départements et treize villes, regroupe plus de 105 000 étudiants dont 4 500 doctorants, environ 17 000 personnels et 145 laboratoires de recherche. L'université de Toulouse représente un potentiel majeur dans le paysage national de la recherche, au coeur d'un ensemble de grands établissements nationaux implantés à proximité : ...