Interventions sur "université"

128 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

... de directeur de recherche, sans aucune des obligations statutaires imposées aux maîtres de conférences et aux chargés de recherche espérant atteindre le même objectif. C'est une rupture complète avec le mode de recrutement national, qui s'effectue principalement par concours de la fonction publique. À noter de plus que ces embauches, prélevées sur le même budget que les postes de professeurs des universités et des directeurs de recherche, diminuent les possibilités d'évolution vers ces grades pour les maîtres de conférences et les chargés de recherche. Il est donc indispensable de faire de cette voie de recrutement une exception. C'est pourquoi l'amendement tend à en réduire la proportion maximale parmi les recrutements autorisés chaque année dans le corps concerné, en la faisant passer de 20 % à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il s'agit de compléter l'alinéa 3 en précisant qu'au moins 75 % des docteurs recrutés devront être de nationalité française ou avoir réalisé leur doctorat en France. Le recrutement par contrat risque en effet de favoriser sensiblement les recrutements étrangers. Les docteurs français et les docteurs ayant réalisé leur thèse en France peinent à s'insérer dans l'université, faute de postes ouverts et disponibles. C'est la raison pour laquelle il est important d'inscrire dans la loi une clause de recrutement prioritairement français, que la thèse ait été réalisée en France ou que le docteur soit français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Pour revenir sur votre réponse, Mme la ministre, je suis tout à fait d'accord avec vous. Seulement, en l'état actuel des choses, et pour reprendre l'exemple de l'Hérault, comme l'université n'a été construite qu'à moitié et qu'on ne débloque pas de crédits pour construire l'aile et demie manquante ; et comme l'institut universitaire de technologie – IUT – , qui aurait le potentiel d'accueillir 800 étudiants contre 510 actuellement, n'a pas de crédits pour recruter les professeurs, que le plafond soit fixé à 10 % ou 20 % ne change rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...en tant que femme, je n'irais pas, me semble-t-il, contre mes propres intérêts. Cependant, la mention répétée, aux alinéas 4, 10, 18 et 24 de l'article 3, des mots « dont la composition ne peut excéder 60 % d'un même sexe » n'est pas une condition de nature scientifique et n'a donc pas lieu de figurer dans un texte relatif à l'enseignement et à la recherche. Par ailleurs, comme des professeurs d'université me l'ont expliqué à plusieurs reprises, une telle obligation compliquerait régulièrement, en pratique, les constitutions de commissions – dans les deux sens, car dans certains domaines, comme les lettres, les hommes se font très rares. Oser le dire ne doit cependant pas être politiquement correct.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...es personnes ainsi recrutées effectuent peu d'heures d'enseignement, au vu des profils que vous avez décrits tout à l'heure et qui semblent correspondre à des profils de chercheurs, éloignés de ceux des enseignants-chercheurs tels qu'ils existent actuellement. Nous craignons nous aussi une disparité trop marquée au sein des personnels, mais également une inégalité entre les petites et les grosses universités dans le nombre de professeurs juniors recrutés. Par cet amendement, nous proposons donc que le contrat respecte le taux horaire de 192 heures d'enseignement, qui est actuellement celui des enseignants-chercheurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

... du contractuel. Le contrôle national exercé par le CNU sur le recrutement est une spécificité française : il permet de préserver l'indépendance des chercheurs et d'assurer que les compétences de chacun soient indiscutablement reconnues. L'article 3 permettant une titularisation très rapide après l'obtention du doctorat et directement dans le corps des directeurs de recherche ou des professeurs d'université, il est proposé que le CNU donne son avis afin de conserver le caractère national de l'évaluation et du recrutement et afin que la titularisation dans le plus haut corps des enseignants ou des enseignants-chercheurs ne paraisse contestable d'aucune façon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani :

..., utilisables de façon souple, sur le modèle des bourses Sloan de recherche. Ils sont désignés par un jury international, garant d'une légitimité incontestable et d'une grande efficacité du processus, pour un coût modique. Il convient de développer ce très bel outil dans le cadre du projet de loi de programmation, afin de donner davantage de temps aux enseignants-chercheurs, en synergie avec les universités et dans le respect de ces dernières. Aussi, nous proposons d'inscrire un objectif énergique – le doublement du nombre de postes relevant de l'Institut universitaire de France – dans le rapport annexé à l'article 1er. Nous dessinerions ainsi une trajectoire vertueuse, conforme à celle qui est prévue pour les accueils en délégation au CNRS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Raphan, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je connais votre engagement en faveur de la très belle institution qu'est l'Institut universitaire de France, monsieur Villani. L'Institut a pour mission de favoriser la recherche de très haut niveau dans les universités et de renforcer l'interdisciplinarité. Il poursuit plus particulièrement trois objectifs : encourager les établissements et les enseignants-chercheurs à l'excellence en matière de recherche ; favoriser la féminisation du secteur ; contribuer à une répartition équilibrée de la recherche universitaire dans le pays. Je donne un avis favorable à votre amendement, tout en proposant par mon sous-amend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Nous disions hier que la recherche a besoin de financements car un sous-financement chronique a produit des effets délétères à l'université et dans la recherche publique françaises. Il y a un besoin immédiat non seulement de crédits importants, mais aussi de perspective et de pérennité. Vous avez choisi une période de programmation très longue et le gros des crédits sera inscrit vers la fin de cette période. Nous proposons de répondre a minima à cette volonté de voir loin et de pérenniser les ambitions affichées, en sanctuarisant la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Le présent amendement concerne le bilan annuel présenté par le chef d'établissement et vise à compléter l'alinéa 27 par la phrase suivante : « Ce bilan contient notamment les données relatives à la parité. » Je rappelle certains chiffres, même s'ils ont déjà été donnés : les femmes représentent 28 % des chercheurs et 36 % des vice-présidents d'université ; à la rentrée 2019, seules dix universités sur soixante-quatorze étaient présidées par des femmes et deux femmes seulement étaient à la tête des vingt-trois communautés d'universités et établissements – COMUE – et associations d'universités. Nous avons déjà fait ce constat difficile : les femmes sont sous-représentées aux postes de responsabilité puisque, comme on nous l'a indiqué lors de plusie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Tuffnell :

...ieux naturels à stocker le carbone et le développement d'outils coopératifs de comptabilité carbone permettant d'instaurer des systèmes de compensation performants. Nous parlons ici de résilience des territoires. Il faut rappeler que la compensation carbone est, elle aussi, un axe de développement : je pense par exemple à La Rochelle, en Charente-Maritime, où se déroule une expérimentation avec l'université sur un agrégateur carbone. Ce serait vraiment un axe de recherche très intéressant, autant pour le développement de ces sujets que du point de vue, encore une fois, de la résilience des territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Il s'agit de l'investissement dans la rénovation des universités. Les 74 universités françaises accueillent 1,6 million d'étudiants et comptent 150 000 personnels, plus de 60 000 chercheurs et 3 000 laboratoires. Elles sont aussi le premier opérateur de la recherche. Et pourtant, aucun budget conséquent n'est dégagé pour elles dans cette loi de programmation budgétaire. Avec un parc immobilier qui totalise 18 millions de mètres carrés, elles représentent à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je constate, qu'aujourd'hui, à plusieurs reprises, ce que vous nous avez répondu entrait en contradiction avec ce qui est écrit dans le texte que vous défendez. En outre, je vous invite à relire le code de l'éducation. Vous y découvrirez que, parmi les missions des universités figure évidemment la diffusion de l'information scientifique et technique. Dès lors, pourquoi ne donneriez-vous pas des moyens spécifiques aux universités afin de leur permettre de remplir cette mission ? Alors qu'on ne vous entend absolument pas sur cette question, vous souhaitez créer de nouveaux bidules. D'un côté vous parlez de simplification, de l'autre vous contribuez vous-même à complexif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

Cet amendement dont le premier signataire est M. Dominique Potier vise à soutenir les dispositifs de science citoyenne et plus particulièrement à pérenniser le dispositif « Tous chercheurs », créé en 2004 à Marseille et qui s'est ensuite développé en Lorraine sous la tutelle d'organismes comme l'INRAE, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, l'université de Lorraine et le CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il consiste à accueillir des scolaires, des associations de malades et plus largement le grand public dans un laboratoire de recherche dédié, sur une courte période de stage, afin de permettre à chacun de devenir actif dans les choix relatifs aux grandes questions scientifiques et sociales. Il constitue un modèle pour sensi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je suis ravie que cet amendement soit sur le point d'être adopté. Cependant, je ne voudrais pas qu'il contienne une part de démagogie ou d'hypocrisie. Certes, la science doit être accessible à tous et les chercheurs doivent le plus possible travailler et développer des projets sur l'ensemble du territoire au service de l'intérêt général. Mais il faut aussi se rendre compte de l'état des universités – je dois dire que depuis le début de cette discussion je bous sur mon banc ! Dans l'Hérault, mon département, 78 % des étudiants sont concentrés à Montpellier tandis que 1,4 % d'entre eux seulement se trouvent à Béziers. Si vous voulez rendre la recherche et les études accessibles à tous, il faudrait peut-être commencer par procéder à une vraie déconcentration en rendant notamment la recherche ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

L'accès à la connaissance doit être possible pour tout un chacun et viser l'émancipation. La création d'universités populaires en est le meilleur moyen. C'est pourquoi, par le présent amendement, nous entendons que soit créée une université populaire ouverte au sein de chaque université. Les enseignants-chercheurs y assureraient volontairement des cours libres dans le cadre de leur service.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Raphan, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Les universités populaires sont de très beaux dispositifs et je les encourage mais ce sont très souvent des associations relevant de la loi de 1901. Aussi me semblerait-il délicat d'imposer…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Notre collègue Muriel Ressiguier n'impose pas ; elle propose. Vous évoquiez tout à l'heure une démarche d'éducation populaire. Eh bien, en voici une : les universités populaires. Je suppose que vous savez qu'elles se développent un peu partout – même chez nous dans l'Ariège. Vous donneriez un signal intéressant en la matière en adoptant le dispositif proposé, d'autant que nous n'examinerons pas beaucoup de textes sur la recherche au cours de la présente législature…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Cet amendement vise à renforcer le partenariat entre les établissements publics de recherche et les acteurs des territoires. Il est en effet essentiel de rapprocher les universités des collectivités et des associations, tout en leur laissant le soin de définir les modalités de ce partenariat en fonction des besoins spécifiques et des dispositifs existants. La contribution du service public de l'enseignement supérieur « à l'attractivité et au rayonnement des territoires aux niveaux local, régional et national », et « au développement et à la cohésion sociale du territoire ...