Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
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Le président de notre groupe, Jean-Luc Mélenchon, est intervenu tout à l'heure pour dénoncer la dévalorisation de l'ONU au profit du G7, qui n'est pour nous qu'un club de riches. Disons-le franchement, cette instance ne poursuit pas l'intérêt général mais plutôt celui d'une minorité de pays, les plus riches du globe. Nous en avons assez de voir...
Monsieur le président, m'autorisez-vous à prendre très brièvement la parole pour réagir sur une question évoquée précédemment ?
Dans le même esprit que précédemment, nous demandons un rapport d'information sur l'opportunité d'un indicateur de la présence des services publics ou parapublics dans les zones rurales. Fermeture de services publics, ou encore suppression de lignes de train : on ne compte plus les articles de presse quotidienne régionale et nationale qui se f...
Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, j'irai à l'essentiel : les crédits que le Gouvernement accorde à la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » ne sont pas suffisants. Vous pourriez certes me rétorquer que d'autres budgets débattus ici souffrent bien davantage des coups de serpe « au...
S'agissant de cet amendement, nous nous rangerons à l'avis du rapporteur spécial. Je voudrais réagir à différents propos, notamment à ceux de M. Aliot. La guerre est finie. Il faut employer un vocabulaire précis. Des épisodes tragiques ont indiscutablement eu lieu durant la guerre d'Algérie, les harkis ont été indiscutablement maltraités mais,...
Il faudrait surtout vous tenir au courant : cela fait six mois que nous ne sommes plus au Parlement européen !
Tout d'abord, mes chers collègues, arrêtez d'utiliser le terme de jacobinisme pour parler de centralisation. Les Jacobins ont créé les départements et ont donné les pouvoirs aux communes, ce qui représentait une rupture avec l'Ancien Régime. La République girondine était beaucoup moins généreuse que la République jacobine pour les pouvoirs des ...
Plutôt que d'une suppression précipitée et irréfléchie, c'est d'une refonte totale de la fiscalité que nous avons besoin. Nous demandons donc la suppression de l'article 3 et la création d'une mission d'information pour repenser notre modèle de fiscalité locale.
L'augmentation de la taxe carbone proposée pèse sur les ménages et épargne les entreprises, ce qui constitue autant de niches fiscales qui coûteront près de 7 milliards d'euros aux finances publiques. Surtout, il y a là une forme de paradoxe, car les activités polluantes des particuliers ne peuvent pas être sanctionnées et celles des transporte...
Nous tenons à protester vigoureusement contre l'article 16, et le président Mélenchon prendra la parole après moi. Cet article vise en effet à prendre des ressources importantes à plusieurs intercommunalités qui profitent actuellement de la DCRTP. Cela illustre le débat que nous avions ce matin à propos de la taxe d'habitation : vous promettez...
L'article 14 propose de supprimer un dispositif d'encadrement de la déductibilité des charges financières, communément appelé « amendement Carrez ». Ce dispositif empêche actuellement la déduction des charges financières afférentes à l'acquisition de certains titres de participation, lorsque le pouvoir de décision sur les titres acquis ou le co...
Avec tout le respect que je vous dois, madame la présidente, et sans ironie aucune parce que vous êtes généralement une bonne présidente – je tiens à vous le dire – , je vous fais remarquer que le président Faure a pris la parole sans que vous lui demandiez sur la base de quel article du règlement.
En revanche, avec un style tout à fait personnel me rappelant mes jeunes années à l'école primaire, vous m'avez dit que je n'avais pas le droit de m'exprimer parce que je n'avais pas bien levé le doigt. En outre, je répète ce qu'a dit Olivier Faure : ce n'est pas votre rôle, madame, de juger les propos d'un parlementaire.
Ce n'est pas votre rôle ! Vous n'avez pas à juger qu'un parlementaire fait une digression – même si vous avez le droit de le penser – , car ce n'est pas votre rôle. Je vous assure qu'à la place qui est la nôtre nous entendons aussi beaucoup de digressions, de propos qui n'ont rien à voir avec le sujet, des arguments assez blessants qui nous son...
Cet amendement, qui rencontrera assurément un large assentiment sur tous ces bancs, vise à instaurer un héritage maximal de 33 millions d'euros, qui correspond au patrimoine plancher détenu par seulement les 0,01 % des Français les plus riches. Cette mesure permettrait de limiter l'enrichissement perpétuel et héréditaire de ces infiniment riche...
En trente ans, le rapport entre distribution de dividendes, investissement et niveau des salaires s'est largement inversé au bénéfice des actionnaires. Aujourd'hui, c'est connu, le capital est bien mieux rémunéré que le travail. En outre, les actionnaires accaparent aujourd'hui 85 % des bénéfices des entreprises du CAC 40. On a le sentiment qu...
Pour lutter contre cette financiarisation mortifère de l'économie, nous proposons simplement de supprimer l'abattement de 40 % sur les dividendes. Ceux-ci se sont élevés à près de 50 milliards d'euros en 2016 rien qu'en France, championne d'Europe malheureuse de cette catégorie, un chiffre en hausse de 10 % en un an, alors que les salaires, eux...
Je voudrais simplement, mes chers collègues, vous dire pourquoi nous voterons contre cet article. Son objet est limpide : il précise « les objectifs d'évolution de la dépense publique hors crédits d'impôt et du taux de prélèvements obligatoires ». Ceux deux agrégats doivent ainsi diminuer jusqu'en 2022. Nous nous opposons à ces baisses de prél...
C'est assez curieux : sitôt que l'on parle de l'Union européenne, une excitation vous prend, mes chers collègues…
Oh non : nous parlons calmement. On a le sentiment qu'on ne peut plus critiquer l'Union européenne. Quiconque la critique est immédiatement assimilé à l'extrême-droite, est accusé de s'enfermer dans une posture. Chers collègues, maîtrisez votre langage : j'ai mes convictions comme vous avez les vôtres. Normalement, madame la présidente, vous ...