Publié le 1er octobre 2018 par : Mme Descamps, Mme Auconie, M. Becht, M. Benoit, M. Bournazel, M. Guy Bricout, Mme de La Raudière, M. Demilly, Mme Frédérique Dumas, M. Favennec Becot, Mme Firmin Le Bodo, M. Herth, M. Lagarde, M. Ledoux, M. Leroy, Mme Magnier, M. Morel-À-L'Huissier, Mme Sage, Mme Sanquer, M. Zumkeller.
Supprimer les alinéas 2 et 3.
Il est nécessaire d'entreprendre la restauration de la sémantique d'un certain nombre de mots et de locutions, en particulier sur l'utilisation des mots « aidant » et « accompagnant », si nous voulons que les termes renvoient à une inclusion concrète. En effet, le terme « aidant » peut facilement faire allusion à une notion d'assistanat, engendrant de fait une hiérarchie entre l'adulte et l'enfant. L'aidant est au service de l'élève, et sa posture peut renforcer le handicap de l'élève. Le terme « d'accompagnant » paraît plus juste : son origine (ad : mouvement / cum : avec), inclut l'adulte et l'élève au même niveau. Son rôle est alors de soutenir et mettre en valeur son travail, avec une vision plus humaniste en partant de l'élève pour le faire progresser.
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