Bioéthique — Texte n° 2243
Amendement N° 2448 (Irrecevable)
Publié le 24 septembre 2019 par : Mme Descamps, Mme Auconie, M. Guy Bricout, M. Brindeau, M. Lagarde, M. Morel-À-L'Huissier, M. Naegelen, Mme Sage.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Exposé sommaire :
« L’avortement est un échec quand il n’est pas un drame. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame ; les risques physiques et psychiques ne sont jamais nuls. Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes ».
Comme le soulignait déjà Simone Veil dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974, la question de l’interruption de grossesse est complexe.
Elle entraîne une notion de responsabilité ultime et souvent une forme de culpabilité en cas de décision d’interruption de grossesse.
Les ressorts de la culpabilité sont nombreux :
Culpabilité de n’avoir pu empêcher ce qui arrive, d’être une mauvaise mère, de ne pas être capable de porter un enfant en bonne santé, de ne pas s’être rendue compte que le bébé avait un problème, de ne pas avoir le courage ou le désir d’accueillir un enfant malade ou handicapé…
Pour éviter ce mal-être émotionnel, il est important d’établir un suivi psychologique pour traverser cette période.
Tel est le sens de cet amendement.
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