Publié le 21 octobre 2019 par : M. Vercamer, M. Brindeau, M. Christophe, Mme Descamps, Mme Firmin Le Bodo, M. Lagarde, M. Ledoux, Mme Magnier, M. Naegelen, Mme Sanquer, M. Zumkeller.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’une des causes du coût de fonctionnement des hôpitaux et donc de leur charge dans le budget de l’assurance maladie réside dans le recours à l’intérim médical.
Le rapport d’Olivier Véran, « Hôpital cherche médecin, coûte que coûte » de décembre 2013 estimait à 500 millions d’euros par an la facture liée aux recours à l’intérim et à 6000 le nombre de médecins exerçant régulièrement des missions temporaires à l’hôpital public, surtout en début (avant installation) et en fin de carrière.
Actuellement, le système de l’intérim est particulièrement avantageux et des praticiens y recourent de manière systématique dans la mesure où leur rémunération peut atteindre 1500 € par jour. Il est donc essentiel, et pour réduire les déficits des hôpitaux publics, et pour revaloriser l’appartenance à un établissement public, de plafonner les rémunérations des intérimaires.
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