Publié le 26 octobre 2020 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.
I. Modifier ainsi les autorisations d'engagement :
II. Modifier ainsi les crédits de paiement :
Nous proposons par le présent amendement le transfert des crédits de l’action « Mise à niveau numérique de l’État, des territoires et des entreprises – modernisation des administrations régaliennes » du programme « Compétitivité » dédiés à la « transformation numérique de l’État et des territoires » à hauteur de 1,4 milliard d’euros en autorisations d’engagement et 850 millions d’euros en crédits de paiement, vers un nouveau programme « Élargissement de la prime Covid ».
Cette période de crise sanitaire a le mérite de démontrer, à ceux qui préféraient l’ignorer, que les travailleurs et les travailleuses essentiels à la société sont souvent les moins bien payés. Pourquoi un trader serait-il mieux payé qu’une aide-soignante ? L’échelle des salaires doit être remise en question. A minima, les salaires de ces professions essentielles doivent être augmentés, de même que le SMIC et les hauts revenus doivent être plafonnés.
Mais sans aller jusque là, le Gouvernement n’a même pas daigné généraliser le versement de primes exceptionnelles aux travailleurs et plus souvent encore aux travailleuses, qui sont en première ligne pour nous soigner et dans les secteurs essentiels à la société : hôtes de caisse, agents d’entretien, auxiliaires de vie, livreurs. Cet amendement a pour objet de satisfaire cette exigence élémentaire de justice sociale, en préférant à un dispositif conditionné au bon vouloir de l’employeur, la mise en oeuvre d’une véritable prime généralisée, pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui ont été en première ligne pendant la crise.
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