Publié le 19 octobre 2020 par : M. Acquaviva, Mme Dubié, Mme Wonner, M. Castellani, M. Clément, M. Colombani, M. Charles de Courson, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, M. François-Michel Lambert, M. Lassalle, M. Molac, M. Pancher, Mme Pinel, M. Pupponi, M. Simian, Mme De Temmerman.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Chaque année en France, le glioblastome, l’une des principales tumeurs cérébrales, frappe plus de 2 400 personnes.
Santé Publique France relève que « le nombre annuel de nouveaux cas a été multiplié par 4 et plus entre 1990 et 2018 », et le rapport d’évaluation du 3ème plan Cancer publié en juillet dernier par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) recense le glioblastome parmi « les cancers dont l’augmentation récente d’incidence est préoccupante. »
Cette maladie frappe notamment les adultes (45-70 ans) ainsi que les jeunes, parmi lesquels la prévalence est non négligeable. Chez ces derniers, le gliome du tronc cérébral touche les enfants dont le pronostic, lorsqu’ils en sont atteints, est particulièrement inquiétant (taux de survie global à deux ans inférieurs à 10%).
Au-delà des chiffres, cette maladie est d’autant plus insupportable que le parcours de soins est un calvaire pour les malades (traitements très lourds, absence de structure adaptée, accompagnement thérapeutique très limité…).
Cet amendement vise donc à éclairer la décision publique et le législateur sur l’évolution de la prévalence du glioblastome et ses causes, et à favoriser une amélioration de l’efficacité des traitements et l’accompagnement des malades comme des aidants.
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