Lutte contre le dérèglement climatique — Texte n° 3995

Amendement N° 4766 (Irrecevable)

Publié le 25 mars 2021 par : M. François-Michel Lambert, M. Acquaviva, M. Brial, M. Castellani, M. Clément, M. Colombani, Mme De Temmerman, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, M. Lassalle, M. Molac, M. Nadot, M. Pancher, Mme Pinel, M. Simian, Mme Wonner.

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Texte de loi N° 3995

Après l'article 49

Après le premier alinéa de l’article L. 112‑1-1 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le nombre des représentants des collectivités et leurs groupements ne peut être inférieur à 50 % du total des membres qui composent la commission. »

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à instaurer, au sein des commissions départementales de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), une parité entre les élus locaux d’une part et les représentants des différents organismes et de l’État d’autre part.

En effet, si les communes et les intercommunalités exercent la compétence urbanisme (planification et délivrance des autorisations de construire), elles n’ont pas de poids dans les avis rendus par les CDPENAF, notamment dans les avis conforme, ce qui constitue une atteinte au principe même de la décentralisation de l’urbanisme. Ces avis sont de fait porteurs de doctrines sectorielles non représentatives des enjeux globaux de territoire et partant, peuvent être constitutifs d’un frein aux dynamiques territoriales.

Dans sa composition actuelle, et alors qu’elles disposeront d’un pouvoir élargi dans le cadre de l’appréciation de la réalisation de l’objectif de réduction de l’artificialisation des sols, cette commission ne saurait garantir à elle seule les objectifs généraux des politiques publiques que doivent intégrer les documents d’urbanisme tels qu’ils sont décrits à l’article L. 101‑2 du code de l’urbanisme.

Une telle parité favoriserait le nécessaire dialogue que doivent entretenir l’État, les collectivités et les représentants de la société civile, notamment des professions agricole et forestière, des organisations nationales à vocation agricole et rurale, des associations environnementales ou encore des propriétaires fonciers, dans la fixation d’enjeux partagés d’aménagement du territoire et de sobriété foncière.

Cet amendement a été travaillé avec l’AMF.

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